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Cher papa! |
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Si tu savais à quel point tu as été important dans ma vie. Tu l'es encore, il suffit que je pense à toi lorsque j'ai des soucis, et ton doux sourire me revient à l'esprit. Même si tu nous as quitté ; jamais je n'oublierai toutes les belles leçons de vie que tu m'as apprises. J'ai eu la chance extraordinaire d'avoir pour père un homme d'affaires, mais présent. Tu nous faisais participer à toutes tes affaires, tu nous as enseigné à travailler et surtout que le travail ne fait pas mourir. Tu nous as enseigné qu’un travail qui doit être fait, doit être bien fait, même si parfois nous n'aimions pas cela du tout. Tu te souviens papa notre beau projet, celui de démarrer notre petite entreprise seulement toi et moi. Comme nous étions fébriles et heureux d'élaborer, de cibler les futurs clients, des heures et des heures ensemble seulement que toi et moi. Et nous avons réussi papa, nous avons réussi, comme nous étions heureux, le travail était énorme, les heures étaient longues, mais quel plaisir nous avions à travailler ensemble tout les deux, tu te souviens papa? Ah, il y avait bien maman, qui elle n'était pas toujours de bonne humeur, car les heures dans notre domaine n'étaient pas toujours accordées avec les heures de repas stricts que maman nous imposait et sa colère parfois lorsqu'elle se rendait compte que nous avions sauté quelques repas. C'est vrai que ce n'était pas gentil de notre part, elle pauvre maman, qui s'inquiétait toujours de nous voir autant travailler, de longues heures passées à tes côtés cher papa. Comme tu me manques, si tu savais, mais tu sais n'est-ce pas? Tu sais à quel point, lorsque nous irons voir maman, et que je ne te verrai plus au bout de la table, le mal que j'aurai? Tu m'as tout appris papa, durant nos longues heures de travail, tu abordais avec moi, toutes sortes de sujets, parfois, cela tournait à la rigolade, car nous étions un peu gênés, de parler des femmes en général. Je ne me souviens pas d'une seule fois où tu aurais pu crier après maman, jamais tu n'as fait cela, je ne t'ai jamais entendu lui dire des mauvaises choses, pas une fois tu ne l'as critiquée. Au contraire, tu t'excusais toujours de ne pas être à l'heure, ou encore, tu lui bécotais le cou, quand tu savais que tu avais peut-être dépassé un peu les bornes??????? Je vous revois encore et toujours main dans la main, lorsqu’en vacances, vous vous promeniez dans la campagne, ou dans une nouvelle ville, un nouveau centre commercial, toujours ta main dans la sienne. Vous, papa et maman, nous avez élevés mes frères et soeurs et moi, dans le respect des gens et des choses, qui nous entouraient. Vous nous avez appris, à parler correctement sans élever le ton, même si parfois nous perdions patience. Papa, tu m'as aussi montré la valeur de l'argent, si durement gagné, en travaillant avec toi. Je te jure qu'avant de faire une dépense j'y pensais à plusieurs fois. Comme j'ai été un fils comblé, papa, de pouvoir vivre avec toi cette si belle aventure, de travail, d'apprentissage difficile. Tu as été le meilleur des profs que je n'aie jamais eu durant toute ma vie. Tu n'étais pas toujours doux ; lorsque je faisais une erreur, mais tu m'expliquais avec grande patience là où j'avais commis la faute et comment me reprendre afin de ne pas commettre la même erreur une seconde fois. Comment te remercier, papa, pour tout ce que tu m'as appris : donné, partagé????? Je ne peux que te dire papa que je t'aime énormément et que tu demeureras toujours dans mon coeur. On ne peut pas oublier un homme comme toi, si bon, doux, généreux de ton temps, de ton argent aussi, car ta plus grande peur était que ta famille manque de quoi que se soit. Tu m'as légué une partie de tes si belles qualités, mais j'ai encore à apprendre, peu importe mon âge, papa, il y a toujours place à l'amélioration comme tu me disais toujours. Alors, repose toi, papa, tu as tellement travaillé pendant toute ta vie afin que nous ne manquions de rien. Repose-toi papa, pour tout ce que tu nous as appris de la vie, des gens, de la nature qui nous entourait. Repose-toi papa maintenant que tes souffrances t'ont quittées, et que tu es plus près de Dieu que moi. Repose-toi, papa, on s'occupe bien de maman, elle ne manquera de rien, sois sans crainte. Comme je t'aime papa, et comme tu me manques et tu me manqueras toujours. J'aurais tant aimé à ma retraite, sous peu, pouvoir avoir avec toi, de ces conversations si intéressantes que tu avais le don de rendre toujours et encore plus passionnantes que les précédentes. Oui, papa, tout cela va me manquer profondément, mais ton image est gravée sur mon coeur et ton amour est gravé dans mon coeur pour toujours. Je t'aime papa!
Plume!
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