Quant l'hirondelle fuit la terre
hospitalière
Où sous le bord des toits
s'abritaient ses amours
Elle sait qu'elle vol au ciel de
la lumière
Au pays du soleil elle rêve
toujours
Elle croit déjà voir l'azur doux
des coupoles
Ruisseler au-dessus des créneaux
et des tours
Et le soir elle entend, parmi les
brises molles
Monter au ciel la voix grave des
muezzins
Palmodian en paix les divines
paroles.
Elle oublie en partant les niches
de vos saints
A l'ombre des portails, ô vieux
moutiers de sont pays
Mais revienne l'avril aux
bourdonnants essaims.
Tu retrouve ton nid, messager
d'espérance.