J'ai perçu cette nuit en un rêve
troublant.
La divine clarté qu'illumine mon
âme.
Ésotérique feu, suffrage
consolant
Illustrant sans détours de la vie
la trame.
J'étais sous d'autres cieux,
tendrement enlacé
Dans des bras de velours à mes
yeux invisibles
je voguais dans l'éther et déjà
effacé
Du monde des humains jugé
irréversible.
Libéré de mon corps et délivré du
mal
Tout mon être vibrait d'un
bonheur ineffable
Pourtant je m'approchais d'un
mystérieux fanal.
Esprit dominateur, puissance
inexorable.
Arrête-toi ! humain qui affrontes
mon ciel !
Pas encore mon ami la couronne de
gloire !
Pour franchir ma frontière,
esprit superficiel,
Il faut avoir tramé l'éclatante
victoire.
Tu dois te purifier et retourner
là-bas
Pour renaître en seigneur et
semer l'harmonie
En ce peuple terrien avide de
combats
T'ériger en vainqueur contre la
zizanie.
Le temps est éternel, il veut la
rédemption
Tout doit se rallier à la paix
souveraine
Elle émane du Christ et sa noble
mission
Nous reviendra un jour,
triomphante et soudaine
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