Me voilà
désolé, l'amertume me
hante !
Comme le
blanc rosier aux pétales
flétris
Qu'un
vent impétueux sans
pitié a meurtris
Mon âme
cherche en vain la
compagne charmante.
Pourquoi
se lamenter, recourir à
l'ivresse
Éphémère
vapeur qui sans cesse
trahit,
Obnubile
les sens et toujours
envahit,
Tout cela
au mépris de l'humaine
sagesse.
L'homme
hélas ! n'est pas né
pour vivre en solitaire,
Il faut
qu'un noble coeur
palpite avec le sien
L'immuable secours d'un
conjoint parnassien
Qui
s'unit à jamais, à lui
sur cette terre
Que
penser de la fleur, sans
parfum, sans poème
Du cep
sans son soutien vaincu
par l'ouragan
Vivre
seul sans appui est un
lot intrigant
Se lier
pour toujours parfois un
stratagème.
De deux
coeurs l'union est
une symphonie,
Un chant
d'amour sacré, vibrant,
harmonieux !
Un
transport passionné
s'élevant jusqu'aux
cieux
Qu'il est
doux de s'unir en bonne
compagnie.
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