Quand l’hiver se présente, à la fin de l’automne.
Les étoiles du ciel en flocons étoilés tombent.
Recouvrent la terre de diamants scintillants.
Mes sapins verts sont couverts de blanc,
Comme l’âme d’un enfant venant de naitre.
Peu importe l’âge de mon être,
Mes cheveux aussi sont devenus blancs.
On ne peut échapper au temps,
Il neige dans mon cœur,
Pour en chasser ses douleurs.
Mes larmes glacées inondent mes yeux,
Je regarde sans voir passer les gueux.
Ils marchent dans la neige, le vent, la froidure.
Pour trouver peut-être un crouton de pain gelé bien dure.
Nos yeux, ne veulent pas voir marcher les gueux,
Qui n'a pas de foyer, ni de toiture,
Pour réchauffer leur cœur de la froidure.
Été comme hiver, ils franchisent leurs chemins,
Le cœur plein d'espoir d’y trouver un crouton de pain.
Il y aura toujours des gueux, des pauvres,
Qui se cherchent un meilleur demain.
Il y aura aussi toujours des riches.
Qui dans les grands restaurants s’empiffrent
Pendant que des bénévoles œuvrent pour eux,
Ne voulant pas ouvrir les yeux...
Robert Pelletier.
07/12/2014
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