Si je décris mon passer, c’est parce
que j’ai trop accumulé, d’avoir subi tant d’épreuves et de souffrance. Pour me
pardonner à moi-même, je voudrais libérer mon âme, des tiroirs de tant de
souvenirs qui ne peuvent être effacé.
S’il te plait, laisse-moi juste ce qu’il me faut de souvenirs, pour combler ma
vie sans trop me faire souffrir. Mais jour après jour, tu creuse au plus profond
de mon âme, pour en sortir tout ce qui d’amour avait mis mon cœur en flamme.
Du grand jardin, où l’on a semé tant d’amours, il ni a plus qu’un trou béant, là
où tu étais mon amour. Dans ce trou du quel tu es parti, tu as laissé une fleur,
rien ne pourras jamais te remplacer, sauf cette fleur que tu m’as laissé pour
combler mes pleurs.
Dans ma vie, je ne demande que de l’amour, pour faire fleurir cette fleur de
l’amour que je lui donne.
Car maintenant elle vie dans un autre jardin, pour y grandir de l’amour et de
l’affection qu’on lui donne pour finir ses jours heureux.
Je tant prie mémoire, ne sort plus de tes tiroirs qui de tant d’amours me fait
vivre de désespoir.
Aide-moi plutôt à oublier à tout jamais ce passé qui lentement déchire ma vie.
Ah! Tiroir des malheurs, vide-toi pour me laisser que du bonheur.
Ah! Tiroir des pleurs, vide-toi pour me laisser que des sourires.
Ah! Tiroir de tristesse, vide-toi pour me laisser que tendresse.
Ah! Tiroir de mauvais souvenirs, vide-toi pour me laisser la joie de vivre.
Ah! Tiroir de noirceur, vide-toi pour que je puisse vivre dans la lumière qui
éclair
L’image de la beauté, de celle qui a accompagné mes jours.
Ô toi! Tiroir d’amour, ne te vide pas pour me laisser tout l’amour dont j’ai
besoin pour
Accompagné mon fils, dans le chemin de ma vie pour y finir mes jours à son coté
et apaiser ma solitude.
Et toi tiroir de désespoir, vide-toi pour me laisser l’espoir que dans
l’éternité je puisse
Y retrouver tous ceux que j’ai tant aimés.
Pour conclure, du tiroir de ma foi, je demande d’éclairer ce qui me reste de ma
vie.
Donne-moi du courage, garde en moi le sourire que j’adresse à ceux qui
m’entoure,
À qui comme à moi, la neige a coloré nos cheveux de blanc.
Pour ne blesser personne, fait que ma parole soit silence
Robert Pelletier.
10/11/2011
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