L’ombre.

Le soir où tu es parti, pour ton dernier voyage.
Dans le grand livre du temps, au bas de la dernière page.
J’ai inscrit ton nom, avant de le fermer sur ta vie.
Où l’amour, le bonheur, les peines, et les chagrins, étais réunis.

Je ne te vois plus, mais je sais que tu es là.
Tu es entrée dans mon ombre, me suivant pas à pas.
Tu seras toujours à mon côté, dans mon jardin.
Admirant les plus belles fleurs, marchand main dans la main.

Ton âme sera, dans la fleur que j’aurai cueillie.
Pour la greffé sur mon cœur, le reste de ma vie.
Je te chanterais, tout comme chante le vent.
Ce doux chant que tu aimais tant, (vient le soir descend)

Toujours tu seras là, et lorsqu’à la nuit tombé.
Et que dans le ciel, les étoiles se seront allumées.
Je fermerais mes yeux, et tu m‘entendras,
Te dire, cette nuit et demain, pour toujours tu seras là.

Dans les ténèbres de la nuit.
Mon ombre, évanouis jusqu’à l’aurore.
D’où elle renaîtra pour se greffer à mon corps.
Afin que tu sois là, à mon côté, pour finir ma vie.

                                    07-01-2012
                                   Robert Pelletier.

 

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