Du temps de mon adolescence.
Quand il m’arrivait d’avoir du chagrin.
Papa me disait toujours, un homme ça ne pleure pas.
Mais moi, dans mon jeune âge je savais déjà.
Que je n’étais pas un homme.
Mais seulement un être humain.
Qui dans la poitrine avait un cœur.
Qui n’était peut-être pas celui d’un homme.
Mais seulement un cœur qui aimait.
Pourquoi? Un cœur qui pourtant est masculin.
Ne peut être aussi sensible qu’un cœur de femme.
À qui l’on ouvrent son cœur, pour lui offrir de l’amour.
Comment? Ne peut-on pas pleurer.
De la rupture d’un grand amour.
De la perte d’une grande amitié.
Comment? Ne peut-on pas pleurer.
De voir souffrir un être, que l’on aime.
De voir sa vie briser, par les malheurs.
De voir autour de soi, la souffrance humaine.
De voir naitre son enfant, déficient pour la vie.
Peu importe, que l’on soit femme ou Homme.
Devant la misère Humaine.
Chacun avons en nous, un cœur qui pleure.
Car les pleurs, sont le reflet de l’âme.
Robert Pelletier.
01-12-2011
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