L’automne n’en est pas à sa fin, que
tu es déjà là.
Qua-tu fais de mes beaux tapis verts de l’été.
Tes vents de froidure, ont soufflé mes jardins de fleurs.
Tes vents froids, emplissent mes yeux de pleurs.
Tu as vidé mon jardin de ses fleurs.
Tu as volé le feuillage de mes arbres.
Tu as peint de blanc, toutes leurs couleurs.
Mes jardins ne sont plus que noir et blanc.
Tu m'as volée toutes leurs couleurs.
Je suis encore à l’automne de ma vie;
Qu’as-tu fait de mes vingt ans?
Tu as pris la moitié de ma vie;
Tu as recouvert ma tête de blanc.
Dans mes jours, mes nuits.
Je les vis seul maintenant.
J’espère que tu vas passer aussi vite que mes pensées.
Car j’aimerais bien voir renaitre le printemps;
Pour mes quatre-vingt-cinq printemps.
Voir renaitre encore les fleurs de mon jardin.
Pouvoir encore admiré les beautés de l’été.
Robert Pelletier.
02/12/2014
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