Il arrive, et même trop souvent
Qu’un père vive des désagréments
Que malgré ses bonnes habitudes
Il doive vivre des inquiétudes
Personne n’est père, on le devient
On n’est certes pas père le lendemain
Les bons pères peuvent-ils exister
Seuls des adultes peuvent en parler
Ils vous diront fort probablement
Qu’on ne peut jamais l’être totalement
Etre un bon père, serait d’être présent
Et toi Papa, tu y étais tout l’temps
Tu étais aussi un père très aimant
Mais nous, on te le disait pas souvent
Si parfois tu as pu faire une erreur
Tu étais, de tous les pères le meilleur
C’est en essayant dit-on qu’on apprend
Et c’est en nous trompant qu’on comprend
Tu passais avec nous beaucoup de temps
Et même quand tu étais fatigué en rentrant
Aujourd’hui Papa, c’est ta fête
Et nous, on devient des poètes
Il n’y avait pas d’école pour les Pères
Tu es celui qui nous donne la première
Texte Claude Marcel Breault Juin 2012
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