Assise au bord de l’eau elle avait
pleuré
Dans son esprit, une image s’était dessinée
Elle se voyait seule, les mains liées
Ne pouvant plus faire ce qu’elle avait espéré
Elle revoyait ses faiblesses, ses erreurs, le passé
Mais, que pouvait-elle faire pour changer
Cette eau, qui coulait en toute liberté
Ne semblait jamais se laisser déranger
Lâcher prise, et à l’instant s’abandonner
Etait ce qui semblait le plus la motiver
Elle ne devrait plus s’agripper, s’accrocher
La vie, les contre temps, elle devait les accepter
Elle se leva, et revint par un autre chemin
On dit que dans la vie on a chacun le sien
Qu’il faille seulement, trouver le meilleur
Celui qui nous conduira vers le bonheur
Qu’on doive regarder vers nous autres
Arrêter surtout, de toujours regarder les autres
La vie au fond, n’est qu’un immense rire
A quoi bon pleurer, avoir de gros soupirs
Il faut plutôt s’aimer, être avec soi gentil
Et s’aimer beaucoup, pour aimer la vie
Texte Claude Marcel Breault
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