On le voyait, son inquiétude était fort grande
Sa vie, ne sachant plus comment la prendre
Parfois elle nous parlait, ou encore elle pleurait
Alors que peu souvent elle souriait
Elle partageait son temps entre être assis
Ou en se reposant un peu dans son lit
Elle parlait très peu, sauf pour ses besoins
Ou pour nous dire, je vous aime bien
Ou encore, pourrai-je un jour être mieux
Et faire un peu, tout c’que-je veux
Je lui parlais de ses fleurs, de ses clématites
Je sentais que ses yeux devenaient tristes
Je prenais des photos pour les lui montrer
Mais, elle aurait voulu les toucher
Peut-on un jour, devenir aussi dépendant
Ne plus rien faire de c’qu’on aime vraiment
Il s’avance doucement le train de notre vie
Mais on le voit, un jour il ralentit
On vient à peine de prendre le départ
Quand un jour proche on entre en gare
Nos parents, nos amis, sont à la barrière
Nous regardant à travers la verrière
Quand je te vois toi, tu leur souris
Tu as compris, ils t’aimaient tellement eux aussi
Texte Claude Marcel Breault 26-09-12
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