Quand la vie nous joue des tours
De mener ta vie tu étais bien capable
Tu semblais toujours inébranlable
Mais un jour, on a du nous rendre à l’évidence
Tu n’étais plus aussi présente
Tu étais devenue bien différente
Tu te refermais dans ton silence
Un soir qu’on en avait longtemps parlé
Tu avais dit, je te laisse tout planifier
Tu sauras pour moi ce qui est bon
Tu prendras de bien meilleures décisions
Les enfants et moi on s’en faisait
On voyait, que ta santé déclinait
Tu n’avais plus le même raisonnement
Tu avais changée, dans ton comportement
Droit devant nous en tant qu’être cher
Il nous fallait pourtant le reconnaître
Tu ne serais plus jamais comme avant
On devait nous pencher sur toi maintenant
Le médecin, avait reconnu ton Alzheimer
Déjà que ce mot nous faisait bien peur
D’ailleurs que tu ne te souvenais plus
De nos heureux moments survenus
Tu oubliais souvent, on te répétait
Des noms, des dates, le jour qu’on était
On te réorientait, dans l’espace et le temps
Tu ne vieillissais plus du tout comme avant
T’habiller, manger, ne plus jamais sortir
Tel était souvent ton unique plaisir
Tu te rappelais ton enfance, ton adolescence
Sans te rappeler, ce que tu avais fait dimanche
Dans ta vie il y avait plein de barrières
On devait souvent, rallumer les lumières
A présent, on te suit pas à pas
On te donne la main, partout ou tu vas
Tes bons souvenirs tu les as perdus
Bien des choses, sont du jamais vus
Il t’arrive, d’avoir beaucoup de chagrin
Mais je sais, tu reconnais ma main
Tu t’es peut-être éloignée de ton passé
Mais au présent, on peut encore nous retrouver
Si cette maladie, ose ronger ton esprit
Tu resteras toujours, celle dont on s’ennuie
Texte
Claude Marcel Breault 14-09-12
Je n'ai pu m'empêcher de laisser couler quelques larmes en vous lisant, je suis
certaine que mes internautes vous enverrons ainsi qu'à votre famille de douces pensées
positives.
Nous vous souhaitons bon courage
M.Breault.
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