Elle était devant
moi qui me regardait
Et j’ai cru entendre
ce qu’elle me disait
J’oublie disait-elle
ce que je veux dire
Il me faudrait
chaque fois te
l’écrire
De toute ma vie je
n’ai pas connu pire
C’est dur de garder
mon sourire
Jeune, on nous
disait que la vie
C’est plusieurs hier
mais un seul
aujourd’hui
Que pour chacun de
nous le pire des
regrets
Serait d’abord
d’oublier qui on
était
Certains mots me
viennent en
abondance
Mais d’hier je ne
connais plus la
distance
Et malgré mon
habituelle
clairvoyance
Comment analyser ma
défaillance
Les mots que je
voulais te dire
Ne sont plus en moi
des souvenirs
Je ne peux même plus
rêver
Y’a tant de choses
que j’ai oubliées
La famille, les
amis, surement me
pardonnent
Ce n’est pas de
gaieté de cœur si
j’abandonne
Les écrits le
prouvent, je vivais
mes semaines
Aujourd’hui, c’est
quelques minutes à
peine
Etais-je fiancée,
mariée, ou
célibataire
Je ne sais plus, on
a fermé les lumières
Mais ton visage
demeure, bien devant
moi
Il réchauffe mon
cœur, mon corps est
si froid
Quand tout bas tu me
chuchotes… Je t’aime
Je crois t’entendre,
me lire un beau
poème
Texte Claude Marcel
Breault 08-09-12
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