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La neuronite vestibulaire (labyrinthite)
labyrinthite-neuronite-vestibulaire-vertiges_pm
Sommaire
La neuronite vestibulaire : qu'est-ce que c'est?
Symptômes de la neuronite vestibulaire
Personnes à risque et facteurs de risque
Traitements médicaux de la neuronite vestibulaire
L'opinion de notre médecin
Approches complémentaires
Sites d'intérêt
Références
Mise au point. Il existe une confusion autour du terme labyrinthite. Ce mot est souvent utilisé,
à tort, pour désigner la neuronite vestibulaire.
Or, la véritable labyrinthite est une autre affection de l’oreille, beaucoup plus rare.
Elle est fort similaire à la neuronite vestibulaire mais cause en plus une baisse d’audition et
des acouphènes. La vraie labyrinthite est une urgence médicale.
La neuronite vestibulaire se caractérise par l’apparition soudaine de vertiges intenses.
La personne qui en souffre a la sensation qu’elle tourne sur elle-même ou que l'environnement
extérieur tourne autour d'elle.
Les vertiges s’accompagnent de nausées et parfois de vomissements.
Les symptômes ont une intensité telle que le repos au lit est souvent nécessaire
durant 2 ou 3 jours, parfois jusqu’à 1 semaine.
Ensuite, la récupération se fait de façon lente et progressive.
Les symptômes disparaissent en l’espace de 6 semaines, en moyenne.
Au cours des mois qui suivent, il se peut que certains mouvements
occasionnent des pertes d’équilibre.
Même si les symptômes peuvent sembler fort inquiétants, la neuronite vestibulaire
n'est pas une maladie grave en soi. La grande majorité des gens n’auront qu’une seule
crise au cours de leur vie.
Prévalence
On ne détient pas de statistique précise sur la prévalence de la neuronite vestibulaire.
Environ 15 % des vertiges seraient causés par cette affection1.
La neuronite vestibulaire s’observe habituellement chez des adultes de 20 ans à 60 ans.
Elle touche autant les hommes que les femmes, dans toutes les régions du monde.
Causes
L’origine de cette maladie n’est pas bien connue.
Les experts croient qu’il s’agirait d’une complication d’une infection par un virus.
Ils tirent cette hypothèse du fait que la neuronite vestibulaire survient généralement
au même moment qu’une infection des voies respiratoires, comme une grippe ou une sinusite,
ou dans les jours qui suivent. D’ailleurs, la neuronite vestibulaire est plus commune
en hiver et au printemps.
Cette infection atteindrait le nerf vestibulaire à l’intérieur de l’oreille.
Ce nerf se ramifie et relie les organes impliqués dans l’équilibre
(vestibule et canaux semi-circulaires) au cerveau (voir schéma). Une seule oreille
serait touchée. Par conséquent, les informations sur le positionnement du corps dans
l’espace qui parviennent au cerveau ne seraient pas les mêmes dans les deux oreilles.
Cela donnerait lieu aux vertiges.
Dans certains cas, on croit qu’une réactivation du virus herpès simplex de type 1
(responsable de l’herpès labial) ou du virus Epstein-Barr (responsable de la mononucléose infectieuse)
pourrait en être à l’origine. Mais aucune association n’a été trouvée entre la neuronite
vestibulaire et les otites moyennes.
Diagnostic
Il est important de consulter un médecin en cas de vertiges.
Il procédera à un examen physique général ainsi qu’à un examen des oreilles.
Divers examens simples aident au diagnostic, comme la manoeuvre de Dix et Hallpike,
au cours de laquelle on teste l’apparition d’un vertige par divers mouvements du corps.
Le médecin doit écarter les autres causes possibles des vertiges.
Il doit aussi les distinguer des étourdissements. Les vertiges pourraient être
attribuables, par exemple, au vertige positionnel bénin, à la maladie de Ménière
ou à la « vraie » labyrinthite. Il faut également exclure la possibilité de problèmes
plus graves, comme un accident vasculaire cérébral ou une tumeur au cerveau.
Les vertiges peuvent en outre être déclenchés par la prise de hautes doses de certains
médicaments, comme des antibiotiques.
Un indice qui permet de distinguer la neuronite vestibulaire des autres troubles
de l’oreille est qu’il ne nuit pas à l’audition et ne cause pas d’acouphènes.
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La neuronite vestibulaire (labyrinthite)
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La neuronite vestibulaire : qu'est-ce que c'est?
Symptômes de la neuronite vestibulaire
Personnes à risque et facteurs de risque
Traitements médicaux de la neuronite vestibulaire
L'opinion de notre médecin
Approches complémentaires
Sites d'intérêt
Références
Mise au point. Il existe une confusion autour du terme labyrinthite. Ce mot est souvent utilisé,
à tort, pour désigner la neuronite vestibulaire.
Or, la véritable labyrinthite est une autre affection de l’oreille, beaucoup plus rare.
Elle est fort similaire à la neuronite vestibulaire mais cause en plus une baisse d’audition et
des acouphènes. La vraie labyrinthite est une urgence médicale.
La neuronite vestibulaire se caractérise par l’apparition soudaine de vertiges intenses.
La personne qui en souffre a la sensation qu’elle tourne sur elle-même ou que l'environnement
extérieur tourne autour d'elle.
Les vertiges s’accompagnent de nausées et parfois de vomissements.
Les symptômes ont une intensité telle que le repos au lit est souvent nécessaire
durant 2 ou 3 jours, parfois jusqu’à 1 semaine.
Ensuite, la récupération se fait de façon lente et progressive.
Les symptômes disparaissent en l’espace de 6 semaines, en moyenne.
Au cours des mois qui suivent, il se peut que certains mouvements
occasionnent des pertes d’équilibre.
Même si les symptômes peuvent sembler fort inquiétants, la neuronite vestibulaire
n'est pas une maladie grave en soi. La grande majorité des gens n’auront qu’une seule
crise au cours de leur vie.
Prévalence
On ne détient pas de statistique précise sur la prévalence de la neuronite vestibulaire.
Environ 15 % des vertiges seraient causés par cette affection1.
La neuronite vestibulaire s’observe habituellement chez des adultes de 20 ans à 60 ans.
Elle touche autant les hommes que les femmes, dans toutes les régions du monde.
Causes
L’origine de cette maladie n’est pas bien connue.
Les experts croient qu’il s’agirait d’une complication d’une infection par un virus.
Ils tirent cette hypothèse du fait que la neuronite vestibulaire survient généralement
au même moment qu’une infection des voies respiratoires, comme une grippe ou une sinusite,
ou dans les jours qui suivent. D’ailleurs, la neuronite vestibulaire est plus commune
en hiver et au printemps.
Cette infection atteindrait le nerf vestibulaire à l’intérieur de l’oreille.
Ce nerf se ramifie et relie les organes impliqués dans l’équilibre
(vestibule et canaux semi-circulaires) au cerveau (voir schéma). Une seule oreille
serait touchée. Par conséquent, les informations sur le positionnement du corps dans
l’espace qui parviennent au cerveau ne seraient pas les mêmes dans les deux oreilles.
Cela donnerait lieu aux vertiges.
Dans certains cas, on croit qu’une réactivation du virus herpès simplex de type 1
(responsable de l’herpès labial) ou du virus Epstein-Barr (responsable de la mononucléose infectieuse)
pourrait en être à l’origine. Mais aucune association n’a été trouvée entre la neuronite
vestibulaire et les otites moyennes.
Diagnostic
Il est important de consulter un médecin en cas de vertiges.
Il procédera à un examen physique général ainsi qu’à un examen des oreilles.
Divers examens simples aident au diagnostic, comme la manoeuvre de Dix et Hallpike,
au cours de laquelle on teste l’apparition d’un vertige par divers mouvements du corps.
Le médecin doit écarter les autres causes possibles des vertiges.
Il doit aussi les distinguer des étourdissements. Les vertiges pourraient être
attribuables, par exemple, au vertige positionnel bénin, à la maladie de Ménière
ou à la « vraie » labyrinthite. Il faut également exclure la possibilité de problèmes
plus graves, comme un accident vasculaire cérébral ou une tumeur au cerveau.
Les vertiges peuvent en outre être déclenchés par la prise de hautes doses de certains
médicaments, comme des antibiotiques.
Un indice qui permet de distinguer la neuronite vestibulaire des autres troubles
de l’oreille est qu’il ne nuit pas à l’audition et ne cause pas d’acouphènes.
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