Pour ce faire, ils ont réuni 84 participants, tous étudiants, qu’ils ont séparés
en trois groupes. Le premier avait pour instruction de colorier un mandala
(ces formes circulaires aux motifs répétitifs) et le second un quadrillage aux
formes tout aussi complexes. Le dernier groupe devait, quant à lui, dessiner
librement sur une page blanche.
Avant de s’emparer de leurs crayons pour 20 minutes, les volontaires devaient faire
le récit de leur plus grande peur par écrit. Leur niveau d’anxiété était mesuré Ã
l’aide d’un questionnaire en 9 points (de « pas du tout » à « extrêmement » stressé)
au début, après induction du stress et à la fin de l’étude. Résultat : les participants
qui avaient colorié un mandala étaient significativement moins anxieux que les
dessinateurs à main levée, à la fin de l’expérience.
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Autre conclusion intéressante : le motif géométrique faisait autant de bien aux
participants que le mandala, ce qui semble exclure la symbolique spirituelle du
mandala dans la réduction du stress. Pour les deux chercheurs, c’est surtout
le fait d’être guidé, structuré dans sa création qui importe. Si l’anxiété est une sorte
de « chaos intérieur », alors colorier un motif complexe prédéterminé
permettrait d’organiser (son chaos)
###### En un mot : une case coloriée,
une pensée négative rangée.######
Faire face aux épreuves du quotidien
Mais au fond, (pourquoi) le coloriage détend ?
Nancy Curry et Tim Kasser émettent l’hypothèse que le coloriage de motifs complexes et répétitifs
conduiraient les personnes qui s’y prêtent dans un « état similaire à la médiation ».
D’ailleurs la méditation, comme le coloriage, consiste à porter son attention
sur un point précis …

Mélany, 24 ans, décrit « [colorier] m’apaise l’esprit :
je rentre à fond dedans et ne fais plus vraiment attention à ce qui m’entoure
(télévision, bruits de la rue…). Je me sens vraiment plus *zen* et je prends
les choses sous un autre angle, avec plus de décontraction. »
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Or les bénéfices

d’un tel exercice sont nombreux. Gladys,
qui colorie autant au lycée qu’en tailleur devant des films, explique
« étant hyperactive, ça m'aide vraiment à me concentrer car ça m'occupe (les mains).
Maintenant je peux suivre les cours et des films, ce qui était impossible avant ».

Pour d’autres, faire du coloriage permet de faire face

aux *épreuves* de la vie.
Comme apprendre à vivre avec une maladie chronique (spondylarthrite ankylosante,
fibromyalgie ou encore endométriose). « La vie est ainsi : vous êtes en bonne santé
et tout d’un coup la maladie vous « gifle » ... Vous devez vivre différemment et
vous devez l’accepter mais par quel moyen ? » témoigne Véronique qui explique que
le coloriage lui a permis de mettre de la distance avec sa maladie et de l’accepter
plus facilement. Colorier permet aussi à Claire, 24 ans, de ne « pas trop penser Ã
la maladie et de calmer les douleurs » quand elles deviennent insupportables.
Dans un moment de douleur (ou) dans un moment de joie,
sur un coup de tête (ou) avec préméditation,
quelle que soit la *raison*

qui vous pousse à colorier,
ce sera forcément la bonne.,

votre amie Dora , le confirme,

(oui) ce sera la bonne raison

Bonne lecture!!
Vous ne regretterez pas

de l'avoir *essayé*
le 01 mars 2016