Reprise du dernier message
nord de la France Gamine de 9 neuf ans retrouvée morte
Kidnappée sous les yeux de sa mère
Kidnappée sous les yeux de sa mère
L'enlèvement, le viol et le meurtre d'une fillette de 9 ans dans le nord de la France suscitaient jeudi une
vague d'émotion avivée par le parcours de son meurtrier présumé, un Polonais récemment sorti de prison et expulsé vers son pays.
Le premier ministre socialiste Manuel Valls est monté au créneau pour assurer que «toute la vérité sera faite pour comprendre l'itinéraire» du suspect, interpellé peu après les faits mercredi et passé aux aveux au cours de sa garde à vue.
«C'est à la justice maintenant de mener l'enquête et ce que nous devons, nous, à la famille, c'est toute la vérité.
Toute cette vérité sera faite pour comprendre l'itinéraire de cet individu», a-t-il déclaré à Paris.
Il a précisé que le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve était «en contact notamment avec son homologue polonais»,
pour comprendre comment il avait pu revenir en France d'où il avait été expulsé.
La petite victime, Chloé, âgée de 9 ans, a été kidnappée devant témoins en milieu d'après-midi mercredi à Calais (nord),
alors qu'elle jouait dehors avec une amie. Son corps dénudé a été retrouvé au bout de deux heures dans un bois de la ville,
à proximité d'une voiture rouge immatriculée en Pologne qui avait été aperçue sur les lieux du rapt.
Interpellé peu après et interrogé pendant la nuit, le suspect, un Polonais de 38 ans dont l'identité n'a pas été communiquée, a «immédiatement reconnu son implication dans le décès de l'enfant», a déclaré le procureur de Boulogne-sur-Mer, Jean-Pierre Valensi, chargé de l'affaire.
«Il a reconnu le viol et l'assassinat», a précisé à l'AFP une source proche de l'enquête.
Selon le parquet, l'homme avait été condamné à deux reprises en France, en 2004 à quatre ans de prison et en 2010 à six ans,
pour des extorsions avec violence, vols aggravés et une séquestration ou tentative de séquestration.
Il avait été remis le 27 mars aux autorités polonaises, qui avaient émis un mandat d'arrêt européen «délivré par un juge
d'instruction polonais pour des faits de vol et d'extorsion», a rapporté le procureur Valensi.
«L'individu avait fait l'objet d'une interdiction du territoire français (...) et à sa sortie de prison,
il avait fait l'objet d'une expulsion du territoire national vers son pays d'origine, la Pologne», a indiqué Bernard Cazeneuve.
Mais le procureur de Boulogne, Jean-Pierre Valensi, a précisé un peu plus tard que l'interdiction du territoire ne pouvait
être appliquée au suspect au regard des infractions pour lesquelles il avait été condamné en France.
«Ce n'était pas applicable au regard de la loi, donc le tribunal ne pouvait pas prononcer cette peine», a expliqué le procureur.
Selon le procureur de Boulogne, le suspect a raconté aux enquêteurs être arrivé sans passeport mercredi matin à Calais,
avec pour objectif de traverser la Manche pour aller voir sa soeur à Southampton en Angleterre.
Son chemin croise Chloé lorsque, pour aller boire une bière, il gare sa voiture dans la rue où joue la fillette,
qui s'approche alors de lui et «l'arrose à l'aide d'un pistolet à eau», a rapporté le magistrat.
Tout se passe alors très vite: il empoigne la fillette et la fait monter de force à l'arrière de sa voiture avant
de gagner un bois voisin, où l'agression sexuelle et la mort de la fillette auraient eu lieu, selon la même source.
À Calais, les drapeaux ont été mis en berne jeudi sur les bâtiments municipaux et une marche blanche à la mémoire
de Chloé était prévue en fin d'après-midi.«C'est une famille, des proches, une population qui sont profondément choqués»,
a souligné Manuel Valls en exprimant sa «plus profonde compassion» aux parents de la fillette.
À quelques mètres des lieux du rapt, à l'entrée de l'école où était scolarisée Chloé, de nombreux parents
accompagnant leurs enfants exprimaient leur «horreur».
«La petite allait dans cette école, mon fils la connaissait. Il n'a pas dormi de la nuit, il sait qu'il ne la verra plus.
Je n'imagine même pas la souffrance des parents», témoignait ainsi la mère de deux garçonnets.
Fillette kidnappée et tuée en France
«On m'a pris Chloé, on m'a pris Chloé!»
L'onde de choc est toujours immense à Calais en France après l'enlèvement et le meurtre sordide d'une fillette de neuf ans.
Sa mère, Isabelle, a confié au quotidien français Le Parisien avoir tout fait pour empêcher que sa fille disparaisse,
mais les évènements ont été trop.
La mère de famille s'interroge aussi sur le profil de l'homme qui a été arrêté dans cette affaire, un Polonais de 38 ans,
déjà condamné par la justice.«Chloé avait son cours de danse. Je suis remontée cinq minutes pour changer son frère et prendre ses affaires de sport. Comme il faisait beau, elle a voulu rester jouer avec sa copine à l'aire de jeux. Je l'avais déjà laissée ici, mais toujours sous la surveillance d'un adulte», a expliqué la maman éplorée au Parisien.
Elle précise que mercredi après-midi, Chloé et son amie étaient sous la surveillance du beau-père de cette dernière
lorsqu'un homme a enlevé la petite fille.
«Lorsque je suis redescendue avec mes autres enfants, il m'a dit tout de suite: "quelqu'un a pris Chloé!"», a-t-elle raconté.
Isabelle s'est alors mis à la recherche de sa fille dans le quartier et s'est très vite rendu compte qu'elle était encore là .
«Je l'ai vue, allongée au sol, cachée derrière les poubelles. Et puis le type, que je n'ai vu que de dos, l'a attrapée,
l'a prise dans ses bras et l'a emmenée avec lui dans la voiture qui a démarré tout de suite.»
Elle a indiqué que la scène s'est déroulée tellement rapidement qu'elle n'a «rien pu faire», qu'elle était «tétanisée».
Les policiers de la ville ont aussitôt été mis au courant de la situation. La mère de famille a été interrogée,
ainsi que son ex-conjoint et père de Chloé.
Les policiers étaient prêts à déclencher une alerte AMBER mais ils n'ont finalement pas eu le temps,
le corps de la fillette ayant été retrouvé dans un boisé.
Interrogé par Le Parisien sur le profil du suspect dans cette affaire, la jeune mère s'est dite «écœurée et dégoutée».
«Je ne comprends pas pourquoi il était en France (...) Je ne comprends pas comment on peut faire ça à une enfant de neuf ans.
Il en a 38. Qu'a-t-il fait à ma fille? Je veux savoir. Je veux le savoir. Je veux des réponses», a-t-elle dit.
Pour avoir hébergé un patient chez elle Une infirmière pourrait être radiée trois mois
radiation de trois mois soit imposée à une infirmière de Québec, France Paradis, pour ne pas avoir sauvegardé son indépendance professionnelle en hébergeant un patient à son domicile.
L'infirmière de 42 ans a plaidé coupable, jeudi, à Québec, à deux infractions survenues en février et en mars 2012.
La première a trait à l'offre faite à un patient de l'héberger, alors qu'elle était en relation professionnelle avec ce dernier.
Le deuxième manquement fait référence au fait que l'infirmière a accepté que ce patient lui verse une pension mensuelle de
900 $ entre mars 2012 et décembre 2013, se plaçant ainsi en conflit d'intérêts.
«J'ai manqué de jugement, a exprimé Mme Paradis devant le conseil de discipline de l'Ordre. J'ai fait une erreur. En mon âme et conscience, j'étais convaincue de faire le bien. Je ne voulais pas faire de l'argent avec ce patient, je voulais lui
rendre service. Je comprends aujourd'hui que le code de déontologie doit primer sur mes valeurs personnelles.»
Me Yannick Chartrand, procureur de la syndique adjointe de l'Ordre, a souligné que l'altruisme dont a fait preuve
cette infirmière «a joué contre elle».
Une décision «discriminatoire» - Charkaoui
La direction du Collège Rosemont ne louera plus ses locaux au Centre communautaire islamique de l'Est de Montréal (CCIEM),
qui offrait des activités sportives dans ce cégep montréalais, parce que le Centre refuse de se plier aux règlements du
cégep à l'extérieur de ses murs.
Le Collège avait suspendu le 26 février les activités de karaté et de kickboxing du Centre communautaire islamique,
administré par Adil Charkaoui.
L'organisme louait la palestre du cégep. Selon le Collège, le Centre aurait placé sur son site internet un lien vers un
site donnant accès «à du matériel radical et violent» et aurait publié une vidéo pouvant être considérée comme «dénigrante
ou menaçante envers un autre groupe religieux».
Même si le Centre a effacé ces liens internet, a émis des directives dans le but d'éviter aux étudiants toute exposition
à du contenu qui ne reflète pas ses valeurs et qu'il a modifié ses pratiques, il a toutefois refusé «de s'engager à respecter
les dispositions du Règlement sur les conditions de vie et d'études à l'extérieur de l'enceinte du Collège», selon le cégep.
Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, Adil Charkaoui considère la décision «non fondée, diffamatoire et discriminatoire».
«Le Collège de Rosemont a voulu imposer de nouvelles conditions excessives et liberticides qui contreviennent manifestement
aux chartes canadiennes et québécoises des droits et libertés», a écrit M. Charkaoui, considérant qu'il a fait «preuve de
bonne foi».En outre, il a indiqué qu'«il se réserve le droit de saisir les tribunaux pour tous les préjudices et pertes
qu'il a encourus jusqu'à date».
La mannequin Sarah Stage, dont la grossesse était cachée sous des abdominaux d'enfer,
a donné naissance à un garçon, mardi
La nouvelle maman a publié deux photos du petit James Hunter sur sa page Instagram.
Sarah Stage, dont les photos avaient suscité de vives réactions, a rassuré ses admirateurs en disant que son poupon
était en excellente santé.
Comme le fœtus pesait 5 lb à 34 semaines de grossesse, nombreux étaient ceux qui croyaient que le mode de vie
de la mannequin aurait eu des conséquences sur le bébé.Le petit pèse 8,7 lb (4 kilos) et mesure 22 pouces
(56 centimètres), ce qui fait de lui un bébé légèrement plus gros que la moyenne.
«Merci pour les pensées positives tout au long de ce périple», a écrit la mannequin de 31 ans, très active
sur les réseaux sociaux.
Le petit a seulement deux jours d'existence et il est déjà une vedette sur le compte Instagram de sa maman.
Témiscouata-sur-le-Lac À 90 ans, il s'enfuit de sa résidence et meurt gelé
Le coroner enquête sur la mort d'un homme de 90 ans qui s'est enfui le 4 avril dernier de la résidence pour personnes
âgées le Manoir de l'Érable argenté, à Témiscouata-sur-le-Lac, dans l'Est-du-Québec.
Cette nuit-là , vers 3h du matin, Léonard Laplante, un homme de 90 ans en perte d'autonomie s'est glissé hors de sa
chambre en échappant à la surveillance de l'employé en poste. Désorienté, il a erré dans les couloirs,
s'est rendu au sous-sol, a réussi à emprunter un escalier, pour ensuite sortir à l'extérieur.
«On s'est aperçu vers 6h30 du matin qu'il n'était pas dans son appartement. C'est là qu'on a fait le tour et
qu'on a retrouvé le monsieur», raconte le copropriétaire du Manoir de l'Érable argenté, Alain Ouellet.
Il a été retrouvé par les employés le lendemain matin, en hypothermie à proximité de l'établissement et son décès
a été constaté à l'hôpital.
«C'est sûr que ça ébranle. On essaie d'avoir une sécurité, mais ce n'est pas une prison», soutient Alain Ouellet.
Léonard Laplante résidait dans la partie du bâtiment réservée aux personnes autonomes. Comme il était en perte
d'autonomie, les propriétaires avaient demandé une évaluation afin
qu'il soit rapidement transféré dans un secteur mieux adapté.
Ce n'est pas la première fois qu'un incident du genre se produit dans l'Est-du-Québec. À la fin mars,
à l'Hôtel-Dieu Saint-Joseph de Saint-Basile au Nouveau-Brunswick, un homme qui souffrait de démence
s'est échappé. Heureusement, il a été rapidement retrouvé sain et sauf.
Le maire Tremblay «ébranlé» et «surpris»
Le maire de Saguenay Jean Tremblay s'est dit «ébranlé» et «surpris» par le jugement de la Cour suprême du
Canada qui interdit la récitation de la prière avant le conseil municipal de Saguenay.
Il va toutefois se conformer à ce jugement unanime du plus haut tribunal du pays.
«On va arrêter la prière c'est sûr, mais je ne peux pas être en accord», a déclaré le maire de Saguenay
au lendemain de la décision de la Cour suprême.
À savoir ce qui se produira à la prochaine rencontre, «je vais parler au conseil», a-t-il déclaré en conférence de presse.
Pour lui, «une prière de 20 secondes» ne brime pas l'ordre public.
«Il est important de savoir reconnaître nos valeurs comme Québécois et de les défendre»,
a proclamé le maire après avoir mentionné «nous sommes tous, en quelque sorte, des fils et
filles de Marie de l'Incarnation, de Maisonneuve, de Jeanne-Mance.»Au plan financier, Saguenay a recueilli
322 566$ de dons et le maire prévoit que l'ensemble sera utilisé pour payer les honoraires des avocats pour
la Cour d'appel et la Cour suprême du Canada.
La municipalité a cependant déboursé elle-même 36 000 $ pour se défendre devant le Tribunal des droits
de la personne et mis de côté dans un compte fidéicommis les 30 000$ accordés en 2011 au plaignant Alain Simoneau.
vague d'émotion avivée par le parcours de son meurtrier présumé, un Polonais récemment sorti de prison et expulsé vers son pays.
Le premier ministre socialiste Manuel Valls est monté au créneau pour assurer que «toute la vérité sera faite pour comprendre l'itinéraire» du suspect, interpellé peu après les faits mercredi et passé aux aveux au cours de sa garde à vue.
«C'est à la justice maintenant de mener l'enquête et ce que nous devons, nous, à la famille, c'est toute la vérité.
Toute cette vérité sera faite pour comprendre l'itinéraire de cet individu», a-t-il déclaré à Paris.
Il a précisé que le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve était «en contact notamment avec son homologue polonais»,
pour comprendre comment il avait pu revenir en France d'où il avait été expulsé.
La petite victime, Chloé, âgée de 9 ans, a été kidnappée devant témoins en milieu d'après-midi mercredi à Calais (nord),
alors qu'elle jouait dehors avec une amie. Son corps dénudé a été retrouvé au bout de deux heures dans un bois de la ville,
à proximité d'une voiture rouge immatriculée en Pologne qui avait été aperçue sur les lieux du rapt.
Interpellé peu après et interrogé pendant la nuit, le suspect, un Polonais de 38 ans dont l'identité n'a pas été communiquée, a «immédiatement reconnu son implication dans le décès de l'enfant», a déclaré le procureur de Boulogne-sur-Mer, Jean-Pierre Valensi, chargé de l'affaire.
«Il a reconnu le viol et l'assassinat», a précisé à l'AFP une source proche de l'enquête.
Selon le parquet, l'homme avait été condamné à deux reprises en France, en 2004 à quatre ans de prison et en 2010 à six ans,
pour des extorsions avec violence, vols aggravés et une séquestration ou tentative de séquestration.
Il avait été remis le 27 mars aux autorités polonaises, qui avaient émis un mandat d'arrêt européen «délivré par un juge
d'instruction polonais pour des faits de vol et d'extorsion», a rapporté le procureur Valensi.
«L'individu avait fait l'objet d'une interdiction du territoire français (...) et à sa sortie de prison,
il avait fait l'objet d'une expulsion du territoire national vers son pays d'origine, la Pologne», a indiqué Bernard Cazeneuve.
Mais le procureur de Boulogne, Jean-Pierre Valensi, a précisé un peu plus tard que l'interdiction du territoire ne pouvait
être appliquée au suspect au regard des infractions pour lesquelles il avait été condamné en France.
«Ce n'était pas applicable au regard de la loi, donc le tribunal ne pouvait pas prononcer cette peine», a expliqué le procureur.
Selon le procureur de Boulogne, le suspect a raconté aux enquêteurs être arrivé sans passeport mercredi matin à Calais,
avec pour objectif de traverser la Manche pour aller voir sa soeur à Southampton en Angleterre.
Son chemin croise Chloé lorsque, pour aller boire une bière, il gare sa voiture dans la rue où joue la fillette,
qui s'approche alors de lui et «l'arrose à l'aide d'un pistolet à eau», a rapporté le magistrat.
Tout se passe alors très vite: il empoigne la fillette et la fait monter de force à l'arrière de sa voiture avant
de gagner un bois voisin, où l'agression sexuelle et la mort de la fillette auraient eu lieu, selon la même source.
À Calais, les drapeaux ont été mis en berne jeudi sur les bâtiments municipaux et une marche blanche à la mémoire
de Chloé était prévue en fin d'après-midi.«C'est une famille, des proches, une population qui sont profondément choqués»,
a souligné Manuel Valls en exprimant sa «plus profonde compassion» aux parents de la fillette.
À quelques mètres des lieux du rapt, à l'entrée de l'école où était scolarisée Chloé, de nombreux parents
accompagnant leurs enfants exprimaient leur «horreur».
«La petite allait dans cette école, mon fils la connaissait. Il n'a pas dormi de la nuit, il sait qu'il ne la verra plus.
Je n'imagine même pas la souffrance des parents», témoignait ainsi la mère de deux garçonnets.
Fillette kidnappée et tuée en France
«On m'a pris Chloé, on m'a pris Chloé!»
L'onde de choc est toujours immense à Calais en France après l'enlèvement et le meurtre sordide d'une fillette de neuf ans.
Sa mère, Isabelle, a confié au quotidien français Le Parisien avoir tout fait pour empêcher que sa fille disparaisse,
mais les évènements ont été trop.
La mère de famille s'interroge aussi sur le profil de l'homme qui a été arrêté dans cette affaire, un Polonais de 38 ans,
déjà condamné par la justice.«Chloé avait son cours de danse. Je suis remontée cinq minutes pour changer son frère et prendre ses affaires de sport. Comme il faisait beau, elle a voulu rester jouer avec sa copine à l'aire de jeux. Je l'avais déjà laissée ici, mais toujours sous la surveillance d'un adulte», a expliqué la maman éplorée au Parisien.
Elle précise que mercredi après-midi, Chloé et son amie étaient sous la surveillance du beau-père de cette dernière
lorsqu'un homme a enlevé la petite fille.
«Lorsque je suis redescendue avec mes autres enfants, il m'a dit tout de suite: "quelqu'un a pris Chloé!"», a-t-elle raconté.
Isabelle s'est alors mis à la recherche de sa fille dans le quartier et s'est très vite rendu compte qu'elle était encore là .
«Je l'ai vue, allongée au sol, cachée derrière les poubelles. Et puis le type, que je n'ai vu que de dos, l'a attrapée,
l'a prise dans ses bras et l'a emmenée avec lui dans la voiture qui a démarré tout de suite.»
Elle a indiqué que la scène s'est déroulée tellement rapidement qu'elle n'a «rien pu faire», qu'elle était «tétanisée».
Les policiers de la ville ont aussitôt été mis au courant de la situation. La mère de famille a été interrogée,
ainsi que son ex-conjoint et père de Chloé.
Les policiers étaient prêts à déclencher une alerte AMBER mais ils n'ont finalement pas eu le temps,
le corps de la fillette ayant été retrouvé dans un boisé.
Interrogé par Le Parisien sur le profil du suspect dans cette affaire, la jeune mère s'est dite «écœurée et dégoutée».
«Je ne comprends pas pourquoi il était en France (...) Je ne comprends pas comment on peut faire ça à une enfant de neuf ans.
Il en a 38. Qu'a-t-il fait à ma fille? Je veux savoir. Je veux le savoir. Je veux des réponses», a-t-elle dit.
Pour avoir hébergé un patient chez elle Une infirmière pourrait être radiée trois mois
radiation de trois mois soit imposée à une infirmière de Québec, France Paradis, pour ne pas avoir sauvegardé son indépendance professionnelle en hébergeant un patient à son domicile.
L'infirmière de 42 ans a plaidé coupable, jeudi, à Québec, à deux infractions survenues en février et en mars 2012.
La première a trait à l'offre faite à un patient de l'héberger, alors qu'elle était en relation professionnelle avec ce dernier.
Le deuxième manquement fait référence au fait que l'infirmière a accepté que ce patient lui verse une pension mensuelle de
900 $ entre mars 2012 et décembre 2013, se plaçant ainsi en conflit d'intérêts.
«J'ai manqué de jugement, a exprimé Mme Paradis devant le conseil de discipline de l'Ordre. J'ai fait une erreur. En mon âme et conscience, j'étais convaincue de faire le bien. Je ne voulais pas faire de l'argent avec ce patient, je voulais lui
rendre service. Je comprends aujourd'hui que le code de déontologie doit primer sur mes valeurs personnelles.»
Me Yannick Chartrand, procureur de la syndique adjointe de l'Ordre, a souligné que l'altruisme dont a fait preuve
cette infirmière «a joué contre elle».
Une décision «discriminatoire» - Charkaoui
La direction du Collège Rosemont ne louera plus ses locaux au Centre communautaire islamique de l'Est de Montréal (CCIEM),
qui offrait des activités sportives dans ce cégep montréalais, parce que le Centre refuse de se plier aux règlements du
cégep à l'extérieur de ses murs.
Le Collège avait suspendu le 26 février les activités de karaté et de kickboxing du Centre communautaire islamique,
administré par Adil Charkaoui.
L'organisme louait la palestre du cégep. Selon le Collège, le Centre aurait placé sur son site internet un lien vers un
site donnant accès «à du matériel radical et violent» et aurait publié une vidéo pouvant être considérée comme «dénigrante
ou menaçante envers un autre groupe religieux».
Même si le Centre a effacé ces liens internet, a émis des directives dans le but d'éviter aux étudiants toute exposition
à du contenu qui ne reflète pas ses valeurs et qu'il a modifié ses pratiques, il a toutefois refusé «de s'engager à respecter
les dispositions du Règlement sur les conditions de vie et d'études à l'extérieur de l'enceinte du Collège», selon le cégep.
Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, Adil Charkaoui considère la décision «non fondée, diffamatoire et discriminatoire».
«Le Collège de Rosemont a voulu imposer de nouvelles conditions excessives et liberticides qui contreviennent manifestement
aux chartes canadiennes et québécoises des droits et libertés», a écrit M. Charkaoui, considérant qu'il a fait «preuve de
bonne foi».En outre, il a indiqué qu'«il se réserve le droit de saisir les tribunaux pour tous les préjudices et pertes
qu'il a encourus jusqu'à date».
La mannequin Sarah Stage, dont la grossesse était cachée sous des abdominaux d'enfer,
a donné naissance à un garçon, mardi
La nouvelle maman a publié deux photos du petit James Hunter sur sa page Instagram.
Sarah Stage, dont les photos avaient suscité de vives réactions, a rassuré ses admirateurs en disant que son poupon
était en excellente santé.
Comme le fœtus pesait 5 lb à 34 semaines de grossesse, nombreux étaient ceux qui croyaient que le mode de vie
de la mannequin aurait eu des conséquences sur le bébé.Le petit pèse 8,7 lb (4 kilos) et mesure 22 pouces
(56 centimètres), ce qui fait de lui un bébé légèrement plus gros que la moyenne.
«Merci pour les pensées positives tout au long de ce périple», a écrit la mannequin de 31 ans, très active
sur les réseaux sociaux.
Le petit a seulement deux jours d'existence et il est déjà une vedette sur le compte Instagram de sa maman.
Témiscouata-sur-le-Lac À 90 ans, il s'enfuit de sa résidence et meurt gelé
Le coroner enquête sur la mort d'un homme de 90 ans qui s'est enfui le 4 avril dernier de la résidence pour personnes
âgées le Manoir de l'Érable argenté, à Témiscouata-sur-le-Lac, dans l'Est-du-Québec.
Cette nuit-là , vers 3h du matin, Léonard Laplante, un homme de 90 ans en perte d'autonomie s'est glissé hors de sa
chambre en échappant à la surveillance de l'employé en poste. Désorienté, il a erré dans les couloirs,
s'est rendu au sous-sol, a réussi à emprunter un escalier, pour ensuite sortir à l'extérieur.
«On s'est aperçu vers 6h30 du matin qu'il n'était pas dans son appartement. C'est là qu'on a fait le tour et
qu'on a retrouvé le monsieur», raconte le copropriétaire du Manoir de l'Érable argenté, Alain Ouellet.
Il a été retrouvé par les employés le lendemain matin, en hypothermie à proximité de l'établissement et son décès
a été constaté à l'hôpital.
«C'est sûr que ça ébranle. On essaie d'avoir une sécurité, mais ce n'est pas une prison», soutient Alain Ouellet.
Léonard Laplante résidait dans la partie du bâtiment réservée aux personnes autonomes. Comme il était en perte
d'autonomie, les propriétaires avaient demandé une évaluation afin
qu'il soit rapidement transféré dans un secteur mieux adapté.
Ce n'est pas la première fois qu'un incident du genre se produit dans l'Est-du-Québec. À la fin mars,
à l'Hôtel-Dieu Saint-Joseph de Saint-Basile au Nouveau-Brunswick, un homme qui souffrait de démence
s'est échappé. Heureusement, il a été rapidement retrouvé sain et sauf.
Le maire Tremblay «ébranlé» et «surpris»
Le maire de Saguenay Jean Tremblay s'est dit «ébranlé» et «surpris» par le jugement de la Cour suprême du
Canada qui interdit la récitation de la prière avant le conseil municipal de Saguenay.
Il va toutefois se conformer à ce jugement unanime du plus haut tribunal du pays.
«On va arrêter la prière c'est sûr, mais je ne peux pas être en accord», a déclaré le maire de Saguenay
au lendemain de la décision de la Cour suprême.
À savoir ce qui se produira à la prochaine rencontre, «je vais parler au conseil», a-t-il déclaré en conférence de presse.
Pour lui, «une prière de 20 secondes» ne brime pas l'ordre public.
«Il est important de savoir reconnaître nos valeurs comme Québécois et de les défendre»,
a proclamé le maire après avoir mentionné «nous sommes tous, en quelque sorte, des fils et
filles de Marie de l'Incarnation, de Maisonneuve, de Jeanne-Mance.»Au plan financier, Saguenay a recueilli
322 566$ de dons et le maire prévoit que l'ensemble sera utilisé pour payer les honoraires des avocats pour
la Cour d'appel et la Cour suprême du Canada.
La municipalité a cependant déboursé elle-même 36 000 $ pour se défendre devant le Tribunal des droits
de la personne et mis de côté dans un compte fidéicommis les 30 000$ accordés en 2011 au plaignant Alain Simoneau.