Peux-tu oublier la naissance de tes trois enfants ?
Ils furent désirer, aimer, ils sont beaux et intelligent.
La roue tourne en vingt cinq ans, c’est la vie, l’avenir,
La famille est fondée et elle continue à s’agrandir.
Comment peut-on briser tout cela du jour au lendemain,
Il ne faut plus être soi, même pour vouloir changer de destin.
Comme dans chaque couple nous avions des désaccords,
Ce n’est pas suffisant pour partir sans remords.
Si il y a une autre femme, je t’en supplie admet le,
Je pourrais au moins comprendre et te savoir heureux.
Oui !mais moi ?que deviendrais-je ?comment réagirais-je ?
Tout est là pour toi, les grandes questions, la pitié, le piège.
L’espoir fait vivre dit-on et de cela il m’en reste encore,
Je ne veux pas te forcer si ton amour pour moi est mort.
Moi c’est l’inverse, tout est mort sauf mon amour pour toi,
C’est un cercle vicieux, comment réagir et admettre tout cela ?
Je veux juste comprendre ce qui se passe dans ta tête,
Si tu admettras un jour peut-être l’erreur que tu as faite.
Ou si tout cela ne changera rien n’a ce que tu ressens,
Sans haine, je t’aimerai toujours et jusqu'à mes derniers instants.
Je lutterai jusqu’au bout pour essayé de sauver mon couple,
Je ne baisserais pas les bras même si tu l’espère, si tu en doutes.
Ce sont les choses que l’on a le plus envie de partager,
Dont on a le plus de mal à se défaire et renoncer.
C’est bizarre comme aujourd ‘hui plus qu’hier je réalise,
Qu’entre amour, haine, désespoir, passion et méprise.
Loin de toi, rien n’a d’intérêt, je n’arrive plus à vivre,
Ton absence est longue, chaque jour je ne fais que survivre.
Ne plus partagée ta vie et penser que ma place est déjà prise.
Si non comment comprendre ton départ, ta réaction soudaine,
Si ce n’est pour une autre femme qui j’espère t’aime.
L’amour c’est comme un jardin de fleurs, il faut l’entretenir,
Mais loin de toi comment faire, comment y parvenir ?
Si à présent c’est une autre qui chaque jour me remplace,
Je retournerais ciel et terre pour qu’un jour elle te lâche.
Si je ne t’aimais pas autant, je ne serais pas si méchante,
Je ne voudrais que ton bonheur mais c’est le mien qui me hante.
Je resterai ta femme tant que je resterai sur terre,
N’oublie pas que je m’appelle « Mme Clément Nicole Keusser »
Tu as signé le 6 octobre 1973
Pour le pire et le meilleur, dans la richesse ou la pauvreté,
Le pire je le vis aujourd’hui, le meilleur reste dans mes pensées.
Mais je suis là à patienter qu’il revienne avec le temps
Comme les saisons, après l’hiver revient le printemps.
TA FEMME.
Nostalgie