Bonsoir Nostalgie,
bonsoir mon amie poète,
Comment allez-vous ma douce amie,
Je veux bien vous raconter mes journées mon amie poète,
mais elles risquent d'être fortes ennuyeuses à côté des vôtres.
Ici, c'est bien souvent le calme plat, entre mes livres, ma musique
et mon ordinateur, mon mari qui n'est pas sur le même fuseau horaire que
moi et qui se repose beaucoup, vous trouveriez les jours plates comme on dit
chez nous.
Mais comme dit M. Jean Ferrat.
On ne voit pas le temps passer
On se marie tôt à vingt ans,
Et l'on attend pas des années,
Pour faire trois ou quatre enfants,
Qui vous occupent vos journées,
Entre les courses et la vaisselle,
Entre ménage et déjeuner,
Le monde peut battre de l'aile,
On n'a pas le temps d'y penser.
Faut-il pleurer, faut-il en rire,
Fait-elle envie ou bien pitié,
Je n'ai pas le cœur à le dire,
On ne voit pas le temps passer.
Une odeur de café qui fume,
Et voilà tout son univers,
Les enfants jouent, le mari fume,
Les jours s'écoulent à l'envers,
A peine voit-on ses enfants naître,
Qu'il faut déjà les embrasser,
Et l'on n'étend aux fenêtres,
Qu'une jeunesse à repasser.
Faut-il pleurer, faut-il en rire,
Fait-elle envie ou bien pitié,
Je n'ai pas le cœur à le dire,
On ne voit pas le temps passer.
Elle n'a vu dans les dimanches,
Qu'un costume frais repassé,
Quelques fleurs ou bien quelques branches,
Décorant la salle à manger,
Quand toute une vie se résume,
En million de pas dérisoires,
Prise comme marteau et enclume,
Entre une table et une armoire.
Faut-il pleurer, faut-il en rire,
Fait-elle envie ou bien pitié,
Je n'ai pas le cœur à le dire,
On ne voit pas le temps passer.
Bonne nuit Nostalgie,
Profitez en, du temps que vous êtes tous en bonne santé.
Je vous aime comme vous êtes.
Gros câlins.
Que notre étoile vous garde.
Une amie
Douce