Reprise du dernier message
L'ex-cardiologue Guy Turcotte est accusé d'avoir froidement assassiné ses deux enfants, Anne-Sophie,
3 ans, et Olivier, 5 ans, en février 2009 dans
la résidence qu'il louait à Piedmont, dans les Laurentides.
La preuve est complétée
La preuve est maintenant close au procès de Guy Turcotte
pour les meurtres de ses enfants.
«La fin approche», a lancé le juge André Vincent au jury,
juste avant d’ajourner les audiences jusqu’à la semaine prochaine.
Il ne reste donc que les plaidoiries de la défense,
ainsi que celle de la Couronne. Le juge donnera après
ses directives au jury, qui sera ensuite séquestré
jusqu’à ce qu’il en arrive à un verdict unanime.
Guy Turcotte, qui a reconnu avoir tué Anne-Sophie
et Olivier, a déjà annoncé qu’il plaidera
la non-responsabilité criminelle pour cause de
troubles mentaux. La Couronne, de son côté,
plaidera pour une condamnation pour meurtre au premier degré.
La défense plaidera en premier, suivie de la Couronne,
a indiqué le juge aux 11 jurés. La défense entend
faire une assez longue plaidoirie.»
Rappelons que le drame remonte à février 2009,
à Piedmont, dans les Laurentides. Les enfants de
3 et 5 ans avaient été poignardés 46 fois au total,
quelques semaines après que Turcotte se soit séparé de
son ex-femme qui le trompait.
Bataille d’expert
Au total, 42 témoins, dont 10 pour la défense,
ont été entendus au cours de 29 journées d’audiences.
Six psychiatres – deux pour la Couronne et le double pour
la défense – ont témoigné. Et le procès pourrait
bien se jouer sur leur expertise, puisque l’état
mental de l’ex-cardiologue au moment des événements
est au cœur de l’affaire.
Fait à noter, tous les psychiatres sont d’accord pour
affirmer que Turcotte souffrait d’un trouble de l’adaptation
avec humeur anxieuse et dépressive. Sauf que si les psychiatres
de la défense affirment que l’accusé n’était pas conscient
de ses gestes, ceux de la poursuite affirment le contraire.
Méthanol
Le méthanol pourrait avoir un rôle important dans ce procès.
Turcotte a en effet témoigné qu’il avait bu du lave-glace
avant et après avoir tué ses enfants pour se suicider,
mais qu’il n’a que des souvenirs parcellaires du soir du drame.
Les témoins de la défense affirment que ces problèmes de mémoires
pourraient avoir été causés par l’ingestion de méthanol,
mais un expert de la Couronne a affirmé le contraire.
Le Dr Martin Laliberté, dernier témoin au procès, a d’ailleurs
été longuement contre-interrogé ce jeudi et ce vendredi.
Son contre-interrogatoire, qui ressemblait à un cours de
toxicologie avancé, a par moment été laborieux. Il a été
questionné sur de nombreux points très spécifiques de
diverses études, dont l’une concernant une plante qu’on
retrouve au Yémen et qui cause des effets semblables
aux amphétamines.
«Ça n’a rien à faire dans ce procès», a même commenté le
juge à la suite des questions sur cette dernière étude.
La preuve au procès Turcotte en chiffres
29 : jours d’audiences devant le jury
32 : témoins pour la Couronne
10 : témoins pour la défense
6 : psychiatres ayant témoigné
43 : éléments de preuve déposés par la Couronne
20 : éléments de preuve déposés par la défense
3 ans, et Olivier, 5 ans, en février 2009 dans
la résidence qu'il louait à Piedmont, dans les Laurentides.
La preuve est complétée
La preuve est maintenant close au procès de Guy Turcotte
pour les meurtres de ses enfants.
«La fin approche», a lancé le juge André Vincent au jury,
juste avant d’ajourner les audiences jusqu’à la semaine prochaine.
Il ne reste donc que les plaidoiries de la défense,
ainsi que celle de la Couronne. Le juge donnera après
ses directives au jury, qui sera ensuite séquestré
jusqu’à ce qu’il en arrive à un verdict unanime.
Guy Turcotte, qui a reconnu avoir tué Anne-Sophie
et Olivier, a déjà annoncé qu’il plaidera
la non-responsabilité criminelle pour cause de
troubles mentaux. La Couronne, de son côté,
plaidera pour une condamnation pour meurtre au premier degré.
La défense plaidera en premier, suivie de la Couronne,
a indiqué le juge aux 11 jurés. La défense entend
faire une assez longue plaidoirie.»
Rappelons que le drame remonte à février 2009,
à Piedmont, dans les Laurentides. Les enfants de
3 et 5 ans avaient été poignardés 46 fois au total,
quelques semaines après que Turcotte se soit séparé de
son ex-femme qui le trompait.
Bataille d’expert
Au total, 42 témoins, dont 10 pour la défense,
ont été entendus au cours de 29 journées d’audiences.
Six psychiatres – deux pour la Couronne et le double pour
la défense – ont témoigné. Et le procès pourrait
bien se jouer sur leur expertise, puisque l’état
mental de l’ex-cardiologue au moment des événements
est au cœur de l’affaire.
Fait à noter, tous les psychiatres sont d’accord pour
affirmer que Turcotte souffrait d’un trouble de l’adaptation
avec humeur anxieuse et dépressive. Sauf que si les psychiatres
de la défense affirment que l’accusé n’était pas conscient
de ses gestes, ceux de la poursuite affirment le contraire.
Méthanol
Le méthanol pourrait avoir un rôle important dans ce procès.
Turcotte a en effet témoigné qu’il avait bu du lave-glace
avant et après avoir tué ses enfants pour se suicider,
mais qu’il n’a que des souvenirs parcellaires du soir du drame.
Les témoins de la défense affirment que ces problèmes de mémoires
pourraient avoir été causés par l’ingestion de méthanol,
mais un expert de la Couronne a affirmé le contraire.
Le Dr Martin Laliberté, dernier témoin au procès, a d’ailleurs
été longuement contre-interrogé ce jeudi et ce vendredi.
Son contre-interrogatoire, qui ressemblait à un cours de
toxicologie avancé, a par moment été laborieux. Il a été
questionné sur de nombreux points très spécifiques de
diverses études, dont l’une concernant une plante qu’on
retrouve au Yémen et qui cause des effets semblables
aux amphétamines.
«Ça n’a rien à faire dans ce procès», a même commenté le
juge à la suite des questions sur cette dernière étude.
La preuve au procès Turcotte en chiffres
29 : jours d’audiences devant le jury
32 : témoins pour la Couronne
10 : témoins pour la défense
6 : psychiatres ayant témoigné
43 : éléments de preuve déposés par la Couronne
20 : éléments de preuve déposés par la défense