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Heureuse de vous retrouver

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  Lien vers ce message 12 Mai 2015, 1:06

Reprise du dernier message

Bonsoir ma douce amie.

Depuis hier je cherche un moyen de vous envoyer le lien du récit de mon voyage en Égypte et ce soir encore, après plus d'une heure de clic clic clic à droite à gauche, je croyais avoir enfin réussit,mais hélas mis à part en fichier joint par mail je ne pense pas y arriver surtout que je ne connais pas celle-ci!
alors je fais un copier coller mais il n'y aura pas le meilleur ....c'est à dire les photos qui vont avec.
Je vais donc vous laisser pour ce soir car il va vous falloir prendre un petit moment avec un bon thé ,café ou tisane et des petits gâteaux pour me lire au calme et faire le voyage sur votre fauteuil.
Je reviendrais plus tard pour vous dire ce que je pense de la croisière de votre mari .
Il faut que j'aille au lit car demain matin ma petite fille sera réveillée avant moi.
Bon voyage ma douce .



Bon ce message est trop long ,je vais donc le poster en plusieurs fois .






Voyage en Égypte






Le 29 avril 2011 J_8



Bonjour à toutes et à tous.

En vue de notre voyage en Egypte, nous avons rendez-vous au restaurant à Agen « L’Amandine » pour les mises au point avec le responsable de l’agence FRAM suivi d’un apéro dînatoire et d’une dégustation de vin régional.

Il est 18h30, il fait beau et les couples arrivent peu à peu.

19h, tout le monde est là (28 personnes)

Mme Giovannoni Bernadette, notre responsable de service, sans qui ce voyage n’aurait pas lieu, fait les présentations mais pas simple de retenir touts les noms et les visages dès la première fois des personnes que nous ne connaissons pas encore.

19h30 , il est l’heure de s’asseoir sagement et d’ouvrir grandes les oreilles , de sortir papiers et crayons et de prendre des notes, de poser des questions à Mr Lacapére qui va en fin de discours nous remettre la pochette de voyage

« Gloire des Pharaons »


Voyage du 7 au 14 mai 2011.

Les questions fusent entrecoupées d’une ou deux vannes dans cette atmosphère de détente.

Nous prenons donc bonne note de ne pas oublier :

-Les passeports ou carte d’identité avec deux photos.

-De prendre aussi un ou deux pulls (hé oui) les nuits sont fraîches, un foulard et une trousse à pharmacie avec de quoi soigner sa gorge (car la climatisation est là bas en permanence,) de soigner ses intestins au cas ou nous attrapions la Turista et aussi les crèmes solaire, pas moins de 36° vers midi chaque jour.

Apres la récapitulation du départ au retour, nous récupérons notre fameuse pochette et commençons les festivités.

Apéritif au champagne et mises en bouche suivi d’un cocktail dînatoire et d’une animation
« dégustation de vin » avec un jeu test sur des parfums à reconnaître.

Chacun s’installe où il veut et avec qui il veut que se soit en terrasse où à l’intérieur, debout ou assis.

Les serveuses sont très agréables et souriantes.

Nous mettons au point l’heure du départ et nous nous regroupons pour faire le voyage jusqu'à l’aéroport de Toulouse avec le moins de voiture possible.
Nous devons être tous à l’Aéroport pour 15h.

Le dîner est léger mais riche en découverte de nouvelles saveurs.

Voila encore une semaine de patience avant le grand jour pour un voyage riche en découvertes, surprises et émotions.


Nostalgie
 
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  Lien vers ce message 12 Mai 2015, 1:08
Samedi 7 mai 2011 Jour J


14h15 arrivée à l’aéroport de Toulouse où il fait un temps couvert et gris avec de fortes rafales de vent et 21°

Nous attendons les derniers de notre groupe pour récupérer les billets d’avion, puis nous faisons le change de nos Euros en Livres Egyptiennes.
Ex : 11euros= 100 livres Egyptiennes.

Nous passons à l’enregistrement des valises, pour les bagages à main (oups !) gel douche à la poubelle, pas de liquide dans ses bagages.

Direction l’embarquement, changement de dernière minute, porte 55 au lieu de la 42.
Tous dans le bus qui nous emmène à l’avion
AMC airlines bœing 737-800NG (nouvelle génération) 4h40 de vol.

L’ambiance est joyeuse, nous survolons la Corse puis Palerme, Naples, nous sommes à 12496metres d’altitude, distance 2151 mails, vitesse 914 km/h, température extérieur -62°, il ne fait pas bon mettre son nez dehors même si le ciel est bleu (gag)

18h30 repas (léger, très léger)
3 grosses olives vertes
Du riz blanc avec du poulet ou du bœuf au choix
Un petit morceau de Sarkozy (fromage président)
Une part de gâteau bien gras au goût de miel.
Pour boisson, au choix, eau, coca, jus de fruit etc. etc. etc.
Un petit café pour qui le souhaite.

Il est 19h et il fait nuit.

21h45 nous commençons la descente pour Louxor anciennement Thèbes
Surpris par la chaleur des la sortie de l’avion, le bus et direction l’aéroport.
Vérification de nos passeports pour les visas plus une fiche à remplir le temps de récupérer nos valises.

Le bus FRAM est là et les moustiques (égyptiens) nous sautent dessus pour un bak chiche,
Rien que pour mettre nos valises dans le coffre du bus où nous faisons la connaissance de notre jeune et jolie animatrice « Camille ».

Départ pour plus de 35 minutes avant l’arrivée à notre bateau de croisière le « Tarot »*****
Sur le Nil long de 6671km, mais de Louxor nous ne pouvons aller que jusqu’au barrage d’Assouan en passant par l’écluse d’Esna.

Là sur la route c’est déjà le dépaysement total, heureusement les routes sont très bien éclairées car le bus roule sans phares (juste un petit appel ici où là) pour prévenir les voitures ou motos qui gênent la circulation, ici juste des barrières pour annoncer un carrefour et ralentir, pas de lignes blanches ni de passages piétons, juste des panneaux de limitation de vitesse non respectées bien sûr mais comme il fait nuit nous ne voyons pas tout.
Des flamboyants, des hibiscus, des bougainvilliers, des dattiers longent les côtés.

Dans le bus notre jolie « Camille » nous explique un peu le programme du lendemain.
22h20 arrivée au bateau, il est superbe, on se croirait dans un grand hôtel de luxe, c’est magnifique.

L’accueil est chaleureux, nous nous installons dans le grand salon, écoutons les recommandations tout en buvant la boisson de bienvenue le « Carcadé »boisson rafraîchissante faite avec des fleurs d’hibiscus séchées, c’est original et bon à la fois.

Nous faisons connaissance de notre guide pour cette fabuleuse semaine Mme Maha –Mostala
Qui parle parfaitement notre langue et bien d’autres encore.
Notre groupe est baptisé « Rubis » mais que deux groupes sur le bateau, nous ne risquons pas de nous perdre.

Nous récupérons les clés de nos cabines où nous trouvons nos valises sur le pas de la porte, là encore une agréable surprise, la cabine est très jolie, très propre, très fonctionnelle avec placard, chevets, bureau, télé, fauteuil, salle de bain avec wc, lavabo et douche.

A présent nous montons sur le pont est en faisons le tour, ici piscine, solarium, bar mais très vite la fatigue se fait ressentir car les tensions retombent, nous y sommes enfin !!
Demain lever à 6h pour un départ a7h30. Bonne nuit.


Nostalgie
 
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  Lien vers ce message 12 Mai 2015, 1:10
Dimanche 8 mai.

6h, le téléphone sonne, nous sommes prévenus que c’est l’heure de se lever
Je tire les rideaux de la cabine et là oh ! Surprise, à peine à 100 mètres, une montgolfière vient de décoller puis je réalise que les vacances commencent, deux bus sont sur le quai, des palmiers, des dattiers à 30 metres de mon regard, il fait jour et le ciel est déjà bleu.
Une petite douche rapide en prenant bien soin de ne pas avaler l’eau afin d’éviter la fameuse « Turista » puis descente pour le petit déjeuner.

Trois tables de 8 personnes et une de 4 nous sont réservées, nous nous installons comme bon nous semble et ne changerons pas de place jusqu'à la fin de notre séjour.
Le petit déjeuner en libre service est à volonté.
Menu varié :
Thé, café, chocolat, lait céréales, yaourts, jus d’orange, œufs brouillés, fromage, fruits et salade de fruits ce sera comme cela chaque matin.
Voila aujourd’hui c’est le 1er jour de grandes découvertes riches en histoire de 2000 ans avant
JC, riche en surprises, étonnement, interrogations et questions de ce qui est pour nous un autre monde.

Départ 7h30, notre guide, « Maha » nous attend pour prendre le bus et nous emmène pour la grande découverte de la vallée des rois qui se trouve au fond nord des collines de calcaire de Qurna et sur la rive sud-ouest de Louxor.

A notre arrivée Maha récupère les appareils photos et caméras vidéo qui sont interdits.

Ici très peu de touristes suite aux manifestations du 25 janvier ayant abouti à la démission du président Hosni Moubarak mais encore de nombreux moustiques Egyptiens, uniquement des hommes et enfants qui pleurent (un euro, un euro, un euro tout en essayant de nous vendre des cartes postales, des dépliants ou autre souvenirs) ainsi que de nombreux militaires très bien armés.

Nous commençons par traverser une grande salle où une maquette nous montre le travail fabuleux de la construction des tombeaux.

C’est en 1504 avant JC que le 1ER Pharaon Thutmosis 1er fut enterré ici, ce lieu fut choisi par lui pour deux raisons :
La forme pyramidale de la montagne et son accès facile à surveiller et protéger.
C’est en 1817 que l’aventurier « Giovanni Belzoni »commence ses découvertes dans la vallée des rois sans savoir leurs noms à l’époque et il en sera aussi à l’origine de bien d’autres.

Des petits trains à roues presque aussi vieux que le site nous conduisent à l’entrée des hypogées royaux chargés d’histoires et de malédictions.
Chaque tombeaux se trouve au bout d’un long couloir décoré du disque solaire, de la représentation du roi ou de la déesse, des scènes du livre des portes, des cavernes, des sculptures, des peintures, des hiéroglyphes et des cartouches. Chaque symbole raconte la vie du défunt dont le tombeau est au bout du long couloir qui se compose d’une entrée, d’un vestibule, de plusieurs passages, de piliers, de chambres annexes, d’antichambre et enfin la chambre du sarcophage.
63 trois tombeaux dont 27 ont été identifiés comme sépultures royales et celle de Ramses Xl comme la dernière mais des découvertes récentes permettent d’estimer à 150 le nombre total de chambres.
Ici toute la dynastie des Ramsès, Hutmoses, Saptah, Merenptah, Sethos, Akhenaton Thoutmosis, etc.
Incroyable de voir combien les peintures sont encore intactes, pourquoi ??
A cette époque aucun produit chimique pour la conservation, uniquement des couleurs naturelles mélangées avec du blanc d’œuf.
Il fait très chaud, il faut garder en permanence un foulard, soit sur la tête pour se protéger du soleil, soit autour du cou pour se protéger de la climatisation du bus.
Nous nous installons pour boire un bon jus de fruit pressé ou autre, attendons les derniers du groupe et repartons pour d’autres visites toutes stupéfiantes.

Nous changeons de bus et nous nous apercevons que nos appareils sont partis avec l’autre, vite un ou deux coups de téléphone de Maha et 20 mn après nous récupérons nos biens sans qui nous aurions été bien ennuyés pour le reste des visites .
Sur la route du retour un arrêt devant une fabrication artisanale de tailleurs de pierres.
L’Egypte est riche en gisement de toutes sortes.


Dans l’Egypte ancienne, les pierres les plus importantes étaient le calcaire, le grès, la calcite et différentes roches volcaniques, de préférence le granit, la diorite, le basalte et le porphyre. Les pierres les plus souvent extraites des carrières étaient le calcaire, le grès et le granit. Celles-ci se trouvent dans des gisements près du Nil. Le gisement de calcaire affleure partout dans l’Egypte ancienne, du Caire jusqu'au sud de Louxor, où il fait place à ce que l'on appelle le grès nubien. Sur la rive orientale du Nil, surtout près d'Assouan, se présentent des gisements de granit exploités là-bas depuis l'époque protohistorique. D'autres variétés de pierre étaient extraites de gisements situés dans le désert loin de l’Egypte. Des expéditions bien organisées étaient nécessaires lorsqu'on voulait les extraire et les transporter jusqu'au lieu de construction dans la vallée du Nil ; de multiples rapports sur des expéditions similaires nous sont parvenus de l'Egypte ancienne, Les Egyptiens devaient adapter leur technique à la variété des pierres. Dans les gisements de calcaire et de grès, ils extrayaient des blocs directement du rocher à l'aide de ciseaux et de maillets de bois. C'est seulement dans les ateliers qu'ils employaient des scies métalliques, avec du sable de quartz comme abrasif. Beaucoup de carrières de grès et de calcaire de l'Egypte ancienne, étaient des exploitations souterraines : en suivant les meilleures veines, les carriers créaient des galeries qu'ils étançonnaient, à intervals réguliers, en laissant des piles de soutien. L'exploitation de pierres dures, comme le granit, était entièrement différente. En Egypte ancienne, elle se faisait toujours à ciel ouvert. Après avoir observé la surface et repéré des rochers appropriés, les Egyptiens détachaient la pierre en la martelant avec des percuteurs de dolérite. Les ouvriers carriers tenaient les morceaux de dolérite des deux mains et désagrégeaient graduellement la roche. De cette manière, ils produisaient autour du bloc à extraire des tranchées qui, peu à peu, finissaient par avoir la largeur d'un homme. Lorsque de tous côtés le bloc était détaché, il restait encore de la même manière à le détacher du fond. Dans la suite du travail, des poutres de bois étaient disposées dans les excavations déjà faites sous la pièce à extraire, pour éviter une cassure prématurée et incontrôlée. E n Egypte ancienne, ce n'est qu'à l'époque ptolémaïque que se modifia la technique d'exploitation. A cette époque-là, on creusait au ciseau dans le rocher des trous en forme de coins, très rapprochés les uns des autres. Dans ces cavités, on mettait des coins de fer que l'on frappait lentement et régulièrement pour les faire pénétrer, jusqu'à ce que le bloc se détache.

De nombreuses pierres précieuses et semi précieuses y sont aussi travaillées.
La Malachite, le Lapis-lazuli, L’Améthyste, La Cornaline, La Turquoise, l’or, l’Ambre et j’en passe.
Nous faisons tous nos premiers achats souvenirs après avoir taillé (pour le folklore) à l’ancienne une grosse pierre avec un ouvrier Egyptien.


Ici il faut tout marchander parfois jusqu'à 50% du prix, cela fait partie des traditions et le contraire vexerait les Egyptiens.
Il faut repartir, nous sommes à présent à Habu, le temple funéraire des millions d’années de Ramsès III.

Le temple de Ramsès III devint le temple dynastique par excellence. À l’instar du Ramesséum, le roi y fit figurer sa descendance et il est probable que le temple servit au culte funéraire des successeurs de Ramsès III.
Avec l’anarchie qui suivra la fin de la XXe dynastie, le temple et son enceinte fortifiée servit de refuge au peuple de Thèbes en lutte avec des excursions de nomades venant du désert occidental et qui pillèrent la région lors des XXIe et XXIIe dynasties. À cette époque nous pouvons imaginer que les grands temples de millions d’années des souverains ramessides formaient des forteresses dont Médinet Habou était sans nul doute la plus imposante.
À la Basse époque, le temple continua à fonctionner et les tombes des divines adoratrices d'Amon furent aménagées dans l’enceinte du temple à l’instar des tombes royales trouvées à Tanis. Les divines adoratrices étaient des filles royales qui se consacraient à la prêtrise du dieu Amon et occupaient la charge de représenter le roi à Thèbes. Elles choisirent d’établir leur sépulture au plus près du sanctuaire de Djemé qui restait à cette époque l’un des lieux saints de la région.
Par la suite avec les monarques gréco-romains le site fut peu à peu transformé en ville dont l’enceinte principale occupait le centre. C’est du nom même de Djemé ou Djemaï que les grecs par déformation nommèrent la ville Thébaï, qui donnera par la suite Thèbes, homonyme de la Thèbes grecque.
La ville resta concentrée autour du site et durant la période copte, une église, qui a été retirée depuis, fut installée dans la seconde cour du temple de Ramsès III. Les graveurs coptes ont également détérioré les gravures égyptiennes et les dessins sur les colonnes, et l’on pouvait encore voir au début du XXe siècle les colonnes à chapiteaux corinthiens qui soutenaient le toit de l’église chrétienne.
À la fin de l’antiquité, et avec l’invasion arabe, le site fut peu à peu abandonné et recouvert par des monticules de décombres.
Puis nous nous arrêtons pour prendre en photo les colosses de Memnon
Les colosses de Memnon sont les seuls vestiges du temple funéraire de d'Aménophis III, ils représentent deux statues du roi. Ces colosses, d'une hauteur de 18 mètres environ, étaient par le passé positionnés juste devant le pylône du temple. Ces statues, taillées dans du quartzite rose, représente donc le roi ainsi que sa mère Moutemouia et sa femme Tiyi, présentent au niveau des jambes du roi.
Si les colosses de Memnon sont aujourd'hui en si mauvais état, cela est en partie dû à d'autres rois égyptiens qui ont arraché des pierres des colosses afin de les réemployer dans leur propre temple. Quant au temple, il a été totalement démantelé lors de l'antiquité; blocs, statues, et stèles se sont retrouvés dans les temples de Merenptah et de Ramsès III..

Puis un séisme a eu lieu en -27, un an avant le passage de Strabon ; la statue fissurée est la plus septentrionale, c'est-à-dire celle de gauche lorsque l'on regarde les colosses de face. Une légende persistante voudra néanmoins que la statue ait été détruite par le roi Achéménide Cambyse II, célèbre pour son impiété.
Après quelques frayeurs sur la route car ici c’est l’anarchie totale, chacun fait ce qu’il lui plait, de nombreuses motos avec deux ou trois personnes dessus et sans casque, des charrettes tirées par des mulets dans touts les sens, des vieilles voitures qui servent aussi à transporter les galettes de pains à même le sol à l’arrière où les sièges ne sont plus, les Egyptiens qui traversent n’importe où et n’importe comment, nous arrivons enfin à 13h au Tarot.
Surprenant aussi de voir des maisons styles « lego »avec des toits plats et des piliers en attente.
Apres explication, cela est normal chez eux, l’étage prévu est pour les enfants qui devront construire à cet endroit, donc plus le bâtiment est haut, plus la famille est nombreuse mais cela pour la classe moyenne de l’Egypte car nous voyons aussi beaucoup de cabanes en tôles pour les classes misérables, ici cela ressemble à Bogotta.

Bon voici pour la petite histoire à présent il faut retourner au Tarot il est 13h et nous avons faim.
Pour aller à celui-ci il nous faut traverser 4 autres bateaux à quai, le nôtre nous attend pour partir vers l’écluse d’Esna.

. 13H30 Vite à table.

Buffet à volonté
Toutes sortes de crudités (betteraves, carottes, choux, etc etc etc)
Riz et viande ou poulet style basquaise
Pâtes style bolognaise
Pour boisson, un excellent rosé ou un vin rouge de bonne qualité
Et de l’eau en bouteille, ici pas question de boire de l’eau du robinet en carafe.
Fruits, dattes réhydratées, bananes, oranges, pastèques.
Pour le café nous pouvons le prendre au bar qui est à notre disposition de 11h a 23h, boisson à volonté sauf pour certains alcools.
Les serveurs sont très souriants et gentils.
14h30 réunion au bar avec Mustapha le responsable des excursions notamment celles en option comme :
« Le Caire, Abou simbel , le village Nubien,les sons et lumières de Philae et Karnak. »
Nous voguons, un petit tour sur le pont, une petite sieste au solarium ou un petit plongeon dans la piscine puis certain attendent « Camille » pour un cours de gym douce.
Un petit goûter servi sur le pont avec des biscuits à la noisette excellent.
Nous regardons les côtes du Nil que nous remontons doucement.
Des rizières, des bananiers, des champs de blés ou maïs que les Egyptiens irriguent avec l’eau en parcelles le plus souvent carrées.
Arrivée à l’écluse d’Esna, les moustiques sont dans des barques et nous attaquent de chaque côtés du bateau, des sachets plastiques avec nappes serviettes, des djellabas, des draps de bains et autres tombent de partout, nous entendons crier « Mme Chirac, Bernadette », cinq euros, deux euros, un euro c’est assez folklorique mais barbant à la fois.
L’écluse passée, direction les cabines pour la tenue de soirée avant le dîner aux chandelles (des petites lampes) car les bougies seraient trop dangereuses sur le bateau, puis le bal.
Repas simple mais bon.
Soupe de tomate, vol au vent de poulet, poisson pané, brocoli, patates douces puis genre de nougat glacé qui ressemble plus à du chamalo ou de la meringue molle. Nous sommes très très vite desservis.
Petit bal sympa mais extinction des feus vers 23h.Direction les cabines pour les plus fatigués et le bar pour les plus vaillants.
Une autre et riche journée nous attend demain à Edfou.

Parlons un peu du climat Egyptien.
Dans toute l'Égypte, les journées sont toujours tièdes ou chaudes, et les nuits sont fraîches. L'Égypte n'a que deux saisons : un hiver doux de novembre à avril et un été chaud de mai à octobre. Les seules différences entre les saisons sont les variations de températures diurnes et l'évolution des vents dominants. Dans les régions côtières, les températures varient entre une moyenne minimum de 14°C en hiver et une moyenne maximale de 30°C en été.

Les températures varient beaucoup dans l'intérieur des régions désertiques, en particulier en été, variant alors de 7°C la nuit à 43°C pendant la journée. Pendant l'hiver, les températures, dans le désert, fluctuent de façon moins spectaculaire, mais elles peuvent descendre à 0°C la nuit et monter à 18°C pendant la journée.

La température moyenne annuelle augmente en se déplaçant vers le sud du Delta à la frontière soudanaise, où les températures sont similaires à celles du désert à l'est et l'ouest. Dans le nord, les températures plus fraîches d'Alexandrie au cours de l'été ont fait de la ville une destination touristique populaire. Tout au long du Delta et au nord de la vallée du Nil, il y a parfois des vagues de froid hivernal accompagnées de légères gelées et même de la neige. À Assouan, dans le sud, les températures de juin peuvent descendre à 10°C la nuit et monter jusqu'à 41°C pendant la journée, quand le ciel est clair.

Egypte reçoit moins de quatre vingt millimètres de précipitations par an dans la plupart des régions. La plus grande partie des précipitations sont situées le long de la côte, mais la région plus humide, autour d'Alexandrie, reçoit seulement environ 200 millimètres de précipitations par année. Alexandrie est relativement humide, mais les brises marines aident à garder l'humidité à un niveau confortable. Vers le sud, la quantité de précipitations diminue soudainement. Le Caire reçoit un peu plus d'un centimètre de précipitations chaque année. La ville, cependant, supporte un degré d'humidité atteignant 77 pour cent au cours de l'été. Mais pendant le reste de l'année, l'humidité est faible. Les zones au sud du Caire ne reçoivent que peu de précipitations. Certaines zones peuvent rester plusieurs années sans pluie mais peuvent soudain subir des pluies diluviennes qui se traduisent par des crues subites.

Un phénomène climatique de l'Égypte est constitué par les vents chauds qui soufflent à travers le pays. Ces vents, connus par les Européens sous le nom de sirocco et par les Égyptiens sous le nom d'hamsin, arrivent normalement en avril, mais surviennent parfois en mars et en mai. Les vents se forment dans l'isthme de Suez et balayent la côte nord de l'Afrique. Ils peuvent atteindre des vitesses élevées et transportent de grandes quantités de sable et de poussière du désert. Ces tempêtes de sable, souvent accompagnées de vents allant jusqu'à 140 kilomètres par heure.




Lundi 9 mai

Réveil 6h, nous sommes à quai à Edfou.
Petit déjeuner, toujours le même avec quelques petits pains briochés.
7h30, réunion à l’accueil pour le départ en calèche par groupe de 4 personnes vers le temple d’Horus.
8 heure départ, une grande rangée de calèches nous attend, toutes aussi jolies les unes que les autres, un taxi à touristes aussi vieux que les temples.
Edfou
Edfou est une ville située en haute Egypte, sur la rive ouest du Nil. Elle comporte 40 000 habitants. Edfou est une petite ville traditionnelle de haute Egypte. Un souk pour touristes, coloré et très animé, des charrettes à ânes dans les rues, une kyrielle de petites échoppes, des égyptiens exclusivement vêtus de djellabas, nonchalamment installés sur les trottoirs, le tout baigné dans une chaleur torride, toute l'ambiance de la haute Egypte émane de cette petite ville.
Edfou est essentiellement connue pour son temple, consacré à Horus ; un des mieux préservés d'Égypte, qui a été construit entre -237 à -57.
Le temple
Le temple de Edfou d'Horus faucon, l'un des mieux conservés d'Égypte et de l'époque gréco-romaine, possède aussi le témoignage le plus détaillé concernant le rituel du temple et les fonctions sacerdotales. Gravées sur les murs en hiéroglyphes ptolémaïques, de copieuses inscriptions décrivent les exigences du culte et soulignent la nécessité d'en préserver le secret au bénéfice des générations futures. Elles nous permettent de reconstituer le déroulement des cérémonies religieuses et d'en saisir le sens. Une étroite relation cultuelle existait entre le temple d'Edfou et celui d'Hathor à Dendérah car c'est de l'union entre le dieu Horus d'Edfou el la déesse Hathor de Dendérah qu'est issu Harsomtous, le fils qui complète la divine triade.
Chaque année à date fixe, une flottille partie du temple de Dendérah remorquait la barque sacrée d'Hathor jusqu'au tempe d'Edfou. Le cortège sacré était accompagné le long du fleuve par ceux qui faisaient le pèlerinage d'Edfou pour participer à la "fête de la Bonne Réunion", la visite annuelle d'Hathor au faucon d'Horus, qui avait toujours lieu à la pleine lune. Quatorze jours après, le cortège reprenait le chemin du retour vers Dendérah.
Le temple de Edfou est situé sur la rive gauche du Nil, à une centaine de kilomètres au sud de Louxor. Sa construction s'étant échelonnée sur 180 ans, il contient les protocoles de la majorité des souverains ptolémaïques. Sur le parvis du temple, un mammisi est consacré à la naissance de l'héritier divin Harsomtous. Pour les Égyptiens soumis au joug étranger, la naissance d'Harsomtous équivalait symboliquement à celle d'un pharaon indigène et l'Horus d'Edfou était à la fois une divinité et le symbole de la monarchie égyptienne. D'où l'insistance sur un autre aspect du mythe d'Horus, celui de sa victoire sur son ennemi traditionnel Seth. De nombreuses scènes sont visibles sur les parois du temple d'Edfou, représentent les épisodes du massacre rituel de Seth hippopotame par Horus qui prend le pouvoir.


Superbe visite, nous en prenons encore plein les yeux après le parcourt très original pour y aller en calèche où les cochers locaux nous laissent guider le cheval, grosse surprise aussi de voir autant de saletés dans les rues rien que sur 10 minutes de trajet.
Maha nous attend, nous nous regroupons et attendons le feu vert pour entrer dans cet immense temple. Maha est une guide hors pairs qui connaît tous les lieux et leur histoire du début à la fin mais nous n’avons hélas pas assez de temps pour tout apprendre, elle fait de son mieux pour nous raconter le plus important à retenir, aussi nous ne finissons pas nous perdre avec toutes ses déesses et Pharaons.
Nous faisons au retour l’achat de nos cartes postales et timbres, il fait déjà très chaud et il n’est que 10 heures.
Nous avons retenu le numéro de notre calèche afin de reprendre la même au retour, bon ! Les roues auraient bien besoin d’êtres changées, (elles doivent être d’origine) le cheval semble bien plus frais que la calèche elle-même. Nous ne sommes pas très fiers non plus car la circulation se fait n’importe comment et nous avons quelques frayeurs.
10h30 de retour au Tarot, réunion avec Mustapha pour payer nos sorties en option.
Achat de petits souvenirs dans la boutique du bateau puis repas ; à peu près la même chose que la veille avec en plus une salade faite des restes de « Brocolis et patates douces », purée, poulet, calamars en beignet, riz et légumes.
Un petit café et nous voguons pour Kom ombo.
Camille nous donne des cours de Madison pour le bal de ce soir puis agréable surprise de voir peu à peu depuis le pont ce temple qui apparaissait à nos yeux.
Nous nous y rendons a pied et passons à côté de charmeurs de serpents.
Le temple est grandiose lui aussi.


Le temple de Sobek et Haroëris


Du grec Ombos venant de l'égyptien Noubt signifiant "la ville de l'or", le site d'occupation de Kom Ombo remonte à la Préhistoire et se situe à une quarantaine de kilomètres au nord d'Assouan au cœur d'un important bassin agricole et non loin de l'entrée de la principale voie de communication entre le Nil, le désert oriental et le Ouadi Hammamat.
Ville de moyenne importance à l'époque pharaonique, elle devient une ville de garnison et la métropole conséquente à l'époque ptolémaïque. Son temple est alors l'un des plus importants de la Vallée du Nil.
Le temple a remplacé, à l'époque gréco-romaine, un ancien sanctuaire de moindres dimensions fondé par Amenhotep Ier et Thoutmosis III plus de 1000 ans auparavant et dédié à Haroëris, Hathor et Sobek.
L'édifice actuel fut édifié dès le règne de Ptolémée VI Philométor (~180 à ~145) et Ptolémée VIII Évergète II (~145 à ~116) et ne cessa d'être agrandi et embelli durant la domination romaine, notamment sous Tibère qui lui apporta sa cour et Domitien son pylône. Il ne fut jamais tout à fait achevé.
Au IVe siècle, les Chrétiens y construisirent des églises.
L'édifice se dresse au sommet d'une colline aux pieds de laquelle le Nil effectue un virage à angle droit. L'érosion de la rive orientale a fait disparaître plusieurs installations : la berge s'est effondrée, le mammisi et le pylône furent engloutis.
Une partie du mur d'enceinte a disparu et le temple a perdu son toit.
De façon fort originale, le temple de Kom Ombo est un temple double, dédié à deux triades distinctes.
Les deux moitiés parallèles du monument ont chacune leur entrée mais communiquent transversalement.
Un jeu complexe de portes permettait d'isoler chaque sanctuaire ou de les associer selon la nécessité du culte.
La partie gauche est réservée au dieu faucon Haroëris, du nom égyptien déformé par les Grecs Her-Our, "Horus le grand" accompagné de son épouse Tasenetnofret, "la Sœur de Bonté" et leur fils Panebtaouy, "le Seigneur du Double Pays".
La partie sud est destinée à Sobek, Hathor et Khonsou qui apparaît ici comme le fils du dieu crocodile.
Sobek, dieu de la fertilité


Sobek sur les murs du temple de Kom Ombo
Sobek est le fils de la déesse aquatique Neith, son statut de dieu de l'eau et de l'inondation le fait adorer partout dans le delta du Nil, le Fayoum et surtout à Kôm Ombo (sanctuaire principal) où il a Hathor pour épouse.
Maître des eaux, dieu qui irrigue les champs, il est aussi associé à la fertilité.
La présence de crocodiles dans le Nil était pour les Égyptiens l’annonce d'une crue favorable aux récoltes.
Nous terminerons la visite par le puit.
Le puit situé à l'extérieur de la cour servait de nilomètre. Adossé au pylône, le mammisi est en partie détruit à cause de l'érosion de l'eau. L'enceinte du temple devait abriter des crocodiles vivants. La chapelle d'Hathor renferme des crocodiles momifiés provenant probablement de la nécropoles des crocodiles situés à coté du temple.
En cette cité, comme dans d’autres villes consacrées à Sobek, un ou plusieurs crocodiles sacrés étaient entretenus. À leur mort, ils étaient embaumés. Des momies de crocodiles ont été retrouvées dans une nécropole proche.
En revanche, Hérodote signale que les habitants de la région d'Éléphantine tenaient si peu les crocodiles pour sacrés qu'ils les mangeaient. Il n'y a désormais plus de crocodiles dans cette partie du Nil, la construction du Haut barrage d'Assouan leur en interdisant l’accès.

Ces deux entités divines expriment deux forces essentielles qui animent la vie de l'Égypte : l'eau avec Sobek, la lumière avec Haroëris.
Haroëris


Son nom en égyptien signifie "Horus le Grand" ou "Horus l'ancien", ce qui le distingue d'Harpocrate, la forme jeune d'Horus. C'est un dieu solaire, protecteur de la Haute Egypte et un dieu guerrier qui s'oppose à Seth.
Dans la cosmogonie héliopolitainne, il est le cinquième enfant de Geb et de Nout, né pendant les jours épagomènes mais il n'entre pas dans la constitution de l'Ennéade.
Plutarque en revanche fait d'Haroëris le fils d'Osiris et d'Isis conçu dans un rapport prénatal dans le ventre même de Nout.
Sa parèdre, la déesse Tasenètnéferèt, la "sœur parfaite", est une forme de la déesse Hathor. Il est d'ailleurs impliqué dans la légende de la Déesse Lointaine.


Il fait encore une grosse chaleur, une chance tout de même ici non plus nous ne sommes pas gênés par les touristes.
Retour vers 18h pour le groupe « Rubis »
Camille nous propose un petit quiz apéro et une bataille de réponses se fait entre les deux seuls groupes du bateau les Rubis et les Néfertiti
Les Rubis gagnent
Un apéro que nous offrons à notre charmante animatrice.
Ce soir c’est dîner sur le pont.
Le repas comme d’habitude (bof)
Nous passons le très joli pont d’Assouan avant notre arrivée au barrage.
Nous descendons, faisons un autre petit quiz puis en route pour le Madison.
Nous nous couchons tôt car demain lever à 2h45 pour le départ en bus vers Abu simbel
3h de route.
Bonne nuit tout le monde.


Nostalgie
 
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  Lien vers ce message 12 Mai 2015, 1:12
Mardi 10 mai

Debout debout, nous sommes au barrage d’Assouan, départ en bus à 3h45 pour 3h de désert total, nous nous arrêtons à la caserne militaire et de là nous nous faisons escorter jusqu'à Abu Simbel, il fait nuit et ne voyons rien donc nous reprenons notre sommeil là où nous l’avons laissé pour nous réveiller une seconde fois au petit jour.
Nous y sommes enfin.
Déjà nous sommes abordés par les Egyptiens devant leurs échoppes de souvenirs mais nous regarderons cela au retour, s’il nous reste du temps.
Nous faisons 300 mètres et nous y sommes, deux magnifiques temples au dessus du lac Nasser , des merveilles .

Dans les années 1960, alors que le président égyptien Gamal Abdel Nasser fait construire le haut barrage d'Assouan sur le Nil afin de produire de l'électricité, d'augmenter les surfaces cultivables et d'éliminer la crue du Nil en aval du barrage, l'UNESCO entreprend de sauver ces deux monuments majeurs du patrimoine mondial de la montée des eaux du lac Nasser.
Le chef d'œuvre nubien de Ramsès II, situé à l'origine sur les collines sacrées de Méha et d'Ibshek, a été démonté entièrement et reconstruit plus haut au bord du lac sur une colline factice à l'abri de la montée des eaux.
Le sauvetage d'Abou Simbel représente pour l'archéologie la mise en place de mesures décrétées par l'UNESCO et qui a fait reconnaître à plusieurs pays l'importance de préserver le patrimoine mondial.
L'égyptologue française Christiane Desroches Noblecourt a beaucoup œuvré pour le sauvetage de ces temples.
Encore une fois nous avons beaucoup de chance, ces temples qui se visitent par groupe de 200 sont loin d’être envahis par les touristes, nous avons tout le loisir de les regarder sous tous les angles mais aucune photo n’est permise à l’intérieur, nous sommes à peine 80 personnes et contrairement à d’habitude, nous avons le droit de donner nos impressions, nos exclamations, nos interrogations bref nous sommes tous stupéfaits par ces temples et leur histoire.


Les temples d'Abou Simbel1 sont deux temples de l'Égypte antique construits par le pharaon Ramsès II (-1304 / -1213, XIXe dynastie) pour son culte ainsi que celui de dieux égyptiens et de son épouse Néfertari à Abou Simbel, en Égypte, au nord du lac Nasser sur le Nil, à environ soixante-dix kilomètres de la deuxième cataracte du Nil..
Nous y resterions des heures mais hélas il nous faut faire le long retour de 3h en bus.
Des photos, des photos et encore des photos et comme à chaque fois l’émerveillement.
Nous sommes vraiment dans un autre monde.
Petits achats vite fait avant de se faire escorter pour le retour, 280km de ligne droite et de sable , de sable et de sable à perte de vue avec une seule grande route, nous croisons quelques postes militaire.
Une station d’essence et des ruines de batistes abandonnées.
Puis là HO ! Miracle, Maha notre guide nous montre des mirages, et oui cela excite !!!
Le mirage est un phénomène météorologique provenant de la déviation du trajet de la lumière lors de sa traversée de couches d'air de densités différentes.
Retour au Tarot il est 13h, repas servi à l’assiette
Crêpes farcies etc etc etc
15 h départ pour la visite du nouveau barrage
Le barrage d'Assouan a été construit entre 1959 et 1964, et inauguré officiellement en 1971. 35 000 travailleurs furent mobilisés pour cette construction, dont 300 moururent. Pour construire le barrage, il a d'abord fallu creuser un canal de dérivation pour détourner le Nil de son cours. 10 millions de m3 de granit furent ainsi excavés. Le canal mesure 1950 m de long, 80 m de profondeur et 200 m de large à certains endroits. Son débit atteint 11 000 m3/s et ses eaux actionnent les 12 turbines de la centrale électrique qui fournit 8 milliards de kW/h par année.

Une fois les eaux du Nil déviées, la construction proprement dite du barrage débuta. Il fallut entasser 43 millions de m3 de roche et de gravats, soit 17 fois la haute pyramide de Kheops. En 1964, les égyptiens ont commencé à accumuler l’eau dans le réservoir. En 1967, les turbines ont fonctionné pour la première fois, et la capacité maximale de stockage atteinte en 1968 (4 ans après le début du stockage). Le barrage a été officiellement inauguré en 1971.
Nous ne sommes pas vraiment surpris par celui-ci, je pense que cela aurait été plus impressionnant vu d’en bas, par ailleurs je fus plus surprise par l’ancien barrage.
En 1902, les Britanniques financèrent le premier barrage implanté au sud d’Assouan à hauteur de la première des six cataractes du Nil, destiné à permettre l’exploitation de terres arables pour arroser les champs de coton par les autochtones. Le coton à peine cueilli était ensuite exporté en Angleterre afin d'être tissé ; les tissus réimportés en Égypte étaient alors vendus au prix fort aux Égyptiens.
Inauguré le 10 décembre 19021, long de 2,5 km, il fut relevé et épaissi à deux reprises, en 1912 et 1933, submergeant au passage la région de la Basse-Nubie sur 295 km.
Voila 15 petites minutes de visite puis nous partons pour visiter une verrerie et parfumerie
A notre arrivée un souffleur nous fait une démonstration d’une petite fiole à parfum.
Puis nous entrons et là nous avons droit avec le thé ou le carcadé, à un jeu olfactif d’huile essentielle et une explication sommaire de la création du parfum. Rien de surprenant, sauf qu’ici les parfums ne sont que des copies de parfums bien connus.
Cela évidemment dans le but de faire des achats mais pour nous rien d’exceptionnel ni typique de l’Egypte.
Retour au Tarot, quartier libre, repos pour certains, baignade et bronzette pour d’autres ou sortie dans les rues des souks d’Assouan, couleurs, parfums et ambiances assurés, des échoppes et des épices à touche- touche. Les Egyptiens vous abordent poliment, gentiment et toujours avec le sourire.
Nous n’apercevons aucune femme dans les rues.
Pas assez de temps pour trouver tous nos souvenirs, il faut rentrer souper, repas à l’extérieur pour certains dans un restaurant dont le poisson et la spécialité recommandé par Mustapha.
Souper Italien pour le Tarot puis démonstration de chants et de danses Nubiennes, un petit aperçu des costumes et coutumes des Nubiens que nous irons voir demain
Voila une autre magnifique journée de terminée hélas ! Le temps passe vite dans cet autre monde.













Mercredi 11 mai

Réveil 6 h pour une départ à 6h45 vers le temple de Philae.
Nous prenons le bateau pour rejoindre l’île où il se situe.

de la c
Parmi les îles granitiques de la première cataracte, un peu au sud de la ville d’Assouan, se dresse le domaine de la déesse Isis, que l’on qualifie souvent comme étant la "Perle de l’Égypte".

Bien que le culte d’Isis se perde dans les origines de la civilisation pharaonique, l’édification de ce sanctuaire est très tardive. Mis en chantier par Nectanébo Ier (XXXe dynastie) et ensuite agrandi par les Ptolémées et les Romains, il sera le dernier bastion de la religion égyptienne. Ce n’est qu’en 540 de notre ère, que l’empereur byzantin Justinien, fera fermer le temple et arrêter les prêtres. À cette époque, le temple était alors fréquenté par les Blemmyes, redoutables tribus nubiennes, qui venaient encore y vénérer la déesse Isis. Ce décret sonna le glas de la civilisation de l’Égypte ancienne car, plus personne n’était encore capable de déchiffrer les hiéroglyphes. Les chrétiens s’installeront ensuite sur l’île et transformeront les sanctuaires en églises qui resteront en activité jusqu’au XIIIe siècle.

À son apogée, le site accueillait de nombreux pèlerins qui venaient vénérer la Grande Magicienne dont le culte se répandit jusqu’aux confins de l’Empire, en Gaule notamment. Selon la légende, Isis veillait depuis Philae sur le tombeau de son frère et époux Osiris, construit sur l’île voisine de Biggeh


Située à la porte méridionale de l’Égypte, Philae était le lieu d’accueil de la « Lointaine » lorsqu’elle revenait de la Nubie avec les bienfaits de l’inondation. En se plongeant dans la première cataracte, elle perdait son caractère de déesse dangereuse pour retrouver ses aspects bénéfiques.

Il est l’un des trois temples ptolémaïques les mieux conservés, avec ceux d’Edfou et de Dendérah. L’ensemble des édifices comprend le kiosque de Nectanebo, le temple monumental d’Isis avec ses dépendances, le kiosque de Trajan, l’arc de triomphe de Dioclétien et le petit temple dédié à la déesse Hathor. Ici, l’architecture et les décorations d’origines égyptiennes, grecques et romaines s’harmonisent parfaitement.

La plupart des édifices qui étaient peints de couleurs vives, furent encore observés par les voyageurs du XIXe siècle. Malheureusement, petit à petit, elles ont disparues car depuis, l’île était noyée chaque année, par les eaux de retenue du premier barrage d’Assouan construit en 1902. La construction du Haut Barrage n’arrangea pas le problème, les temples furent alors immergés en permanence !

La campagne de sauvetage des temples de Nubie organisée par l’UNESCO, prit en charge le démontage des sanctuaires de Philae pour les reconstruire sur l’île voisine d’Agilkia. Celle-ci fut préalablement remodelée pour lui donner la forme de l’île d’origine. Les travaux durèrent de 1972 à 1980, et aujourd’hui, ce lieu empreint de magie, peut à nouveau nous émerveiller

Apres en avoir prit encore plein les yeux , nous partons visiter une grande bijouterie aux prix défiant toute concurrence, ici il y a autant de vendeurs que de clients, tout est bien gardé et surveillé et nous comprenons vite pourquoi.
A la sortie des enfants nous tendent la main, nous donnons des stylos, des fruits ou des casquettes et ils sont heureux comme tout, pour eux c’est cadeau car l’argent c’est pour les parents. Incroyable de voir combien ces choses plus que familières et futiles chez nous peuvent autant les rendre heureux, cela nous remue, dire que chez nous nous ne savons même plus quoi offrir à nos enfants ou petits enfants à Noël ou à leurs anniversaires.
Retour au Tarot a 10h cette fois on se prépare à une superbe sortie autour des Îles Eléphantines en Felouque.
Nous longeons le quai pour rejoindre nos embarcations.
Deux embarcations, une pour ceux qui vont visiter le village Nubien et une pour ceux qui font le tour des îles Eléphantines, tout cela filmé par notre cameramen « ………… ?……….. » qui nous suit depuis le 1er jour afin de faire une vidéo souvenir que nous achèterons (ou pas) à notre départ.
Sur les Felouques, des Egyptiens déballent sur des couvertures des bijoux, des crocodiles en bois, et autres bibelots souvenirs.
Des enfants sur des petites barques en bois s’accrochent à notre embarcation pour nous chanter des comptines Française glanant ainsi un ou deux euros.



Les felouques



Le mot felouque est attesté en moyen français sous la forme de falouque, et est issu du marocain feluka, lui même de l'arabe faluwa (petit bateau).
L'île Éléphantine.
Située dans le sud de l'Égypte, en face du centre-ville d'Assouan, au milieu du Nil. De forme allongée orientée sud ouest nord est, elle constitue la dernière des îles qui forment la première cataracte du Nil. Elle est entourée à l'ouest par l'île Kitchener occupée dans son intégralité par un jardin botanique, au sud par des îlots et rochers au milieu du Nil et à l'est par la ville d'Assouan.
L'urbanisation actuelle est représentée par deux villages nubiens présents dans le centre de l'île et séparés par des champs et des palmeraies, un complexe hôtelier occupant son extrémité septentrionale et des ruines antiques à l'extrémité méridionale de l'île. Le tourisme sur l'île est représenté par les clients de l'hôtel mais aussi par de nombreux étrangers qui arrivent généralement par felouque afin de découvrir la culture nubienne via la visite des villages ou du musée Animalia orienté sur la vie quotidienne des Nubiens avant la construction du haut barrage2 ou encore pour visiter les ruines égyptiennes, notamment celles du temple de Khnoum.
Nous voyons aussi le magnifique hôtel Cataract

Vous vous rappelez ? Sur un bateau à vapeur, le Karnak, qui parcourt le fleuve du Nil, Hercule Poirot doit élucider un mystérieux meurtre.
Meurtre sur le Nil
(roman d'Agatha Christie, film avec Peter Ustinov)
Eh bien, ici, à l'hôtel Cataract, a séjourné Hercule Poirot (avant François Mitterrand) qui ce dernier a passé un peu de temps dix jours avant sa mort.


Voila pour la petite histoire, nous découvrons aussi les ruines de Kars lbrim
Longeons le jardin botanique de Lord Kitchener
Puis nous changeons d’embarcation pour monter sur un bateau à moteur qui nous mène vers le village Nubien, Longeant la rive ouest, dépassant l'île aux fleurs, le mausolée de l'Aga Khan au sommet d'une dune et le club med aux arbres flamboyants qui se mirent dans l'eau bleue. C'est une délicieuse promenade dans la verdure des roseaux où se cachent des ibis.
Mais voici qu'apparaît le village nubien blanc et ocre dans un paysage désertique parcouru par quelques chameaux.
Nous accostons et montons les marches du quai, nous sommes chaleureusement accueillis par l’hôte de la maison que nous visitons. A l'intérieur une entrée chaulée de bleu, avec un escalier aux marches toutes en rondeur, nous offre un joli décor pour les photos. Dans un coin deux amphores contiennent de l'eau fraîche, et deux autres sont peintes sur le mur.
A l'intérieur une mosquée dessinée sur le mur signifie que l'un de ses habitants a fait le pèlerinage à la Mecque. Dans un aquarium, nous nous étonnons de la présence de plusieurs crocodiles ! Les plus courageux caressent un bébé fermement tenu par ce Nubien . Quand ils deviennent trop grands, on les rejette dans le Nil ce qui fait qu'il est préférable de ne pas se baigner dans le lac Nasser dont l'eau n'est pourtant pas polluée.
Apres la visite de toutes les pièces aux plafonds arrondis tout comme les niches dans les murs très épais où se trouvent d’étranges animaux empaillés, des renards des sables ? Des fennecs ?
Nous ne demanderons pas, on nous invite à boire le thé ou le carcadé, ici même il y a un étal à souvenirs tenu par les femmes et enfants.
Après une traversée des maisons du village aux portes décorées souvent de crocodiles peints quand ceux-ci ne sont pas empaillés !. Des souks et des souks tout le long du parcourt, des habitants à dos de chameau mais aussi !surprise ! Une grosse et veille voiture (où peut-elle aller ??)
Nous assistons à une barrage entre deux femmes suite à une histoire de bouteille de gaz mais nous n’avons absolument pas le droit de nous arrêter ni de regarder ce spectacle.
Nous arrivons devant l'école où un très vieil homme en djellaba, tout édenté mais rempli d'humour, face au tableau noir, baguette en main, essaye de nous apprendre des rudiments d'arabe, chiffres et lettres de l’alphabet. Mauvais élèves = coups de bâton !
Ici pas de bureaux d’écoliers, que des bancs à dossier en bois peint en bleu de trois ou quatre places. Nous laissons nos stylos car ici c’est chose rare.
Nous montons encore quelques marches et là surprise nous avons une vus a 360° sur le village et le désert.
Il faut boire, il fait une chaleur insoutenable, surprise nous abordons une très belle jeune femme Nubienne qui prend la pose photo moyennent un euro.
Pour la petite histoire
Les nubiens ont été déplacés de leurs villages lors de la mise en eau du haut barrage d'Assouan. Ils essayent de vivre du tourisme et vendent quelques objets d'artisanat dont des poupées nubiennes en bois à seulement un euro. Leur intérieur est propre et gai et ils sont très accueillants.
Il fait chaud, très très chaud, nous repartons ravis de cette visite surprenante haute en couleur et presque hors de notre époque. Des enfants joyeux et souriant nous raccompagnent.

Retour sur le Tarot, il est 13 h et on nous attend pour le repas.
Comme d’habitude, entrées variées
Viande, poulet ou dinde pané
Frites ou légumes et coupes de fruits.
Nous repartons doucement vers Louxor mais ferons un arrêt à Philae qui se trouve à 7km pour le son et lumière que certains iront voir ce soir. .
Apres midi relâche, certains font la sieste, d’autres prennent des cours de danse Egyptienne avec Camille, il y a peu de volontaire, juste les meilleures du groupe « Rubis » (heureusement que le ridicule ne tue pas) nous avons de bonnes crises de rire mais il nous faudrait deux heures supplémentaires pour pouvoir arriver au moins à la cheville de Camille, d’autres font un peu de bronzette, tout cela fait du bien après une matinée bien chargée en découvertes, surprises et chaleur torride.
C’est fou comme le temps passe vite. Il ne nous reste plus que deux jours à faire dans cet autre monde.
Une bonne douche et nous voila frais pour le déguisement Egyptien du plus grand nombre des voyageurs et voyageuses avant le souper du même nom.
Nous voila donc tous en Djellaba.
Une énorme dinde rôtie nous attend avec des pois chiche, de la semoule, de la moussaka,
Du poisson pané, des crèmes de toute sorte et des gâteaux.
Toujours avec le même art d’accommoder les restes.
Deux ou trois petites danses Egyptienne avec les hommes cette fois pour fêter l’anniversaire d’un voyageur puis le tiercé de la danse qui consiste à trouver dans l’ordre sur quel thème il y aura plus de monde sur la piste.
Ex : Disco, rétro, yéyé, populaire, etc etc etc.

Nous sommes tous là et on s’éclate comme des fous.





C’est l’heure de la sortie pour le son et lumière de Philae mais je ne pourrais vous dire mes impressions étant restée sur le « Tarot ».
Encore une superbe journée et soirée bien organisée.
A demain.







Parlons un peu de la culture et des traditions Egyptienne.

Entre modernité et tradition
La société égyptienne est composée d'un côté de personnes très pauvres vivant dans un milieu très conservateur et respectant les traditions de façon assez stricte. Les femmes sont vêtues de leur longue abeyya tandis que les hommes revêtent leur galabiyya.Le mariage entre cousins y est assez répandu. A l'opposé, il existe une classe sociale incarnée par un modernisme basé sur le modèle de l'Occident. Ces Egyptiens voyagent beaucoup et n'entrent pas souvent dans une mosquée. Leurs valeurs exercent une grande influence sur le reste de la société notamment grâce à leurs fortunes. La majorité des Egyptiens se situent aujourd'hui entre ces deux extrêmes.
» La religion joue un rôle très important dans la vie des Egyptiens. Leurs comportements et leurs habitudes sont fortement influencés par l'Islam qui est la religion majoritaire du pays. Même si peu de gens effectuent les cinq prières quotidiennes, le vendredi matin tous les hommes répondent à l'appel du muezzin (crieur en haut du minaret qui annonce l'heure de la prière). Chrétiens d'Egypte (coptes) et musulmans vivent de façon pacifique.
» Les Egyptiens sont avant tout très fiers de leur pays que ce soit l'universitaire qui vit au Caire ou le simple artisan de Louxor. Leur attrait pour l'Occident vient seulement d'un espoir économique. Leur cœur est bel et bien enraciné en Egypte malgré la pauvreté qui y règne, le chômage, la pénurie de logement, l'analphabétisme… Ce qui fait leur force est l'entraide et la solidarité. L'esprit communautaire et familial joue un rôle important dans la vie sociale.
Les gens sont aimables et surtout très hospitaliers et amicaux. Respectez leurs traditions et ils vous le rendront bien. L'humour est aussi leur façon de supporter la misère dans laquelle ils vivent. Les échanges sociaux n'en sont que meilleurs.
» Vous verrez sans doute un peu partout, sur les voitures, les murs des maisons, les bateaux…l'œil d'Horus. Il représente la victoire du bien sur le mal. C'est une amulette protectrice chargée de chasser les mauvais esprits. Les enfants portent souvent cette amulette car ils sont considérés comme particulièrement vulnérable au mauvais œil.

L'art égyptien
Le cinéma égyptien apparaît en 1917. Dans les années 40 et 50, plus de cent films sont tournés chaque année dans les studios du Caire. Les industries égyptiennes obtiennent alors le monopole du marché cinématographique arabe. Aujourd'hui, ce marché est en sommeil. Une vingtaine de films seulement sont produits par an. Ce déclin est en partie imputable à une lourde imposition et à une censure excessive. Sexe, politique et religion sont des thèmes à ne pas aborder. Youssef Chahine est un des plus célèbres cinéastes égyptiens. Ce "Fellini égyptien", même s'il ne rencontre pas les ferveurs du public, est très bien vu des critiques. Inclassable, il donne à travers ses films une vision éclatée du réel. Depuis peu, un effort a été fait au niveau des investissements dans le cinéma, notamment pour moderniser les salles.
La musique est omniprésente en Egypte. Dans la rue, dans les maisons, les magasins…vous ne pourrez y échapper. Tout cela forme un merveilleux brouhaha. Il y a deux catégories de musique : la musique classique et la variété. La musique classique connut son apogée dans les années 40 et 50 lors de l'essor du nationalisme qui mit Le Caire au centre du monde arabe. La star incontestée est sans nul doute Oum Khalsoum. Les chansons d'amour alanguies de cette grande dame égyptienne exprimaient très bien l'identité collective. A sa mort, en1975, des millions d'Egyptiens sont sous le choc. Vous n'aurez aucun mal à trouver des cassettes de ses chansons. Une station de radio diffuse encore chaque jour ses tubes pendant 4 heures. Ses équivalents sont Abdel Halim Hafez qui fut parfois comparé à Frank Sinatra, Mohamed Abdel Wahab et Farid el-Atrach souvent comparé àTino Rossi. La musique populaire a connu un renouveau dans les années 70. Ahmed Adawayya a notamment lancé de nouveaux styles appelés al-jeelet shaabi. Ce dernier est très provocant et s'inspire de la rue. Dans sa version occidentale cela pourrait être comparé au mouvement punk. Celui qui pulvérise les ventes aujourd'hui est Amr Diab qui fait de la pop à l'occidentale très populaire au niveau de la nouvelle génération.
Cette musique ne pourrait se passer de la danse. Peu appréciée des conservateurs, la fameuse danse du ventre fait pourtant un tabac. C'est peut-être aussi grâce aux tenues légères des danseuses. La danseuse la plus célèbre du monde arabe est Fifi Abdou. .

















Jeudi 12 mai
Matinée libre, nous voguons vers Louxor, découverte de la rive Est du Nil où le soleil se lève : la cité des vivants.
Nous regardons les rives avec les rizières, les bananiers, les cultures que les hommes et les enfants travaillent manuellement, quelques vaches les pieds dans l’eau, des chameaux et de temps en temps des petits villages aux couleurs jaunes et bleus près du rivage, des îlots et même des ruines de villages abandonnés et toujours une ou deux barques de moustiques à nos côtés.
Les rivages sont verdoyants mais juste derrière du sable, du sable, du sable a perte de vue, il y a même des montagnes de sable.
Une chose me choque, ce sont les immenses et nombreux pylônes électriques qui défigurent un peu tout ceci mais la population Egyptienne est nombreuse.
L'Egypte a aujourd'hui une population de 77,50 millions d'habitants selon une estimation de 2007. La langue officielle en Égypte est l'arabe, le français et l'anglais sont des langues importantes.

Origines de la population Égyptienne

4% de la population Égyptienne est d’origine arabe, 95% descendent de comptes (anciens égyptiens). 47 000 étrangers vivent en Egypte. L’Égypte a une densité de population de 77 habitants au Km², à peine plus que la moyenne mondiale (environ 60 habitants/km²). Mais si l'on ne prend en compte que la Delta et la Vallée du Nil où se trouve concentrée la population, l'Égypte devient le pays du monde ayant la plus forte densité humaine (>2000 hab/km², contre 900 pour le Bangladesh [France: 110]), excepté les micro-pays tels Hong-Kong, Monaco.


Une croissance démographique sans précédent

Ces 100 dernières années, la population a été multipliée par plus de 8 (4 mhab en 1800, 9,7 en 1900, 78 en 2007) tandis que la surface habitable, elle, a à peine doublé. De cette explosion démographique va naître des difficultés à satisfaire les besoins avec les seules ressources nationales.



La répartition démographique
Quelques 36 millions d'égyptiens vivraient en ville, soit 46% de la population totale. Les principales villes sont Le Caire (17 500 000 habitants avec Guizeh, voire jusqu’à 25 millions selon certaines estimations inofficielles), Alexandrie ( 3 900 000 habitants ), Guizèh (3 000 000 habitants, banlieue du Caire) Port- Saïd ( 550 000 habitants ), Suez (506 000 habitants) Louxor (429 000 habitants) et Assouan (250 000 habitants).

Les structures sociales en Égypte


.Les agriculteurs
L'Etat a mis en place une réforme agraire qui limite la propriété du sol à 80 ha et le minimum vital d'une famille de fellah à 2.5 ha. Malgré cela, le fellah appartient encore aux couches les plus défavorisées. Les fellahin constituent 70% de la population et vivent chichement. L'agriculture, embauchant 36% de la population active, ne représente que 19% du PNB égyptien.

.Les ouvriers
Les ouvriers sont au nombre de un demi million, souvent hommes de la campagne qui vont en ville " à cause " de la surpopulation. Les Bédouins sont en voie de sédentarisation et deviennent ouvriers ou fellahs. Les femmes, quant à elles, voient leur statut s'améliorer.
Le pourcentage de polygames est très faible (mais existe!), le voile tombe en désuétude; mais les mariages se font encore avec des adolescentes, surtout à la campagne.

Les défis de l’avenir
Face aux à la croissance démographique et aux enjeux économiques, le gouvernement Égyptien devra créér des emplois en grand nombre, et de plus en plus qualifiés. Dans ce but, le niveau moyen d’éducation doit augmenter pour que l’Égypte reste compétitive dans un monde globalisé. C’est pourquoi, en ce qui concerne l'éducation, le gouvernement a entrepris une vaste campagne contre l'analphabétisme des adultes, en consacrant 4,8% du PNB à l'éducation.
L’État reçoit pour cala une aide efficace des instances économiques qui par nécessité, ont entrepris la formation scolaire de leurs ouvriers. D'autre part, depuis 1933, les enfants de 7 à 12 ans reçoivent (en principe) une formation scolaire générale qui est gratuite depuis 1950. Malgré ces efforts fournis, 35% des hommes et 64% des femmes étaient analphabètes en 2001.



Voila à présent une petite visite dans le poste de pilotage est proposée mais rien de surprenant si ce n’est que même le pilote réclame un euro aux voyageurs présents.


Notre capitaine au sourire ravageur, (il mordrait s’il avait des dents !!!!!!!!).
Voila 14h arrive, nous attendons tous à l’accueil le départ pour des visites avec « Maha »

Le temple de Karnak.


UN temple ? Sans être exhaustif, on peut dénombrer à Karnak : le temple principal, le temple de Ptah, le temple de Khonsou, le temple de Touthmosis III (Akhmenou). Et tout près, on peut voir le temple de Montou et le temple de Mout.
Karnak n'était pas un temple mais un véritable complexe religieux, une ville où plusieurs milliers de personnes s'activaient en permanence, perpétuellement en chantier du Moyen Empire jusqu'à la période ptolémaïque.

Aujourd'hui, pouvoir passer plusieurs jours à Karnak pour fouiller coins et recoins est un véritable plaisir.

Le plan du complexe de Karnak, pour commencer !

Allée des sphinx criocéphales, vue depuis le premier pylône.
Mais avant...

Le dromos menant au premier pylône. Remarquez l'obélisque de Sethi 2 à droite.




Encore une fois nous sommes très impressionnés par ses merveilles, il fait une chaleur presque insoutenable et nous avons du mal à tout visiter correctement,

Vue de côté (depuis le chemin menant au temple de Khonsou).
De gauche à droite, la colonne de Taharqa, la grande salle hypostyle, les obélisques de Touthmosis 1er et Hatchepsout.
Au premier plan, un "champ de pierres" qui mériterait une visite à lui tout seul.

Nous terminons la visite par le lac sacré.

Chaque temple égyptien avait un lac sacré, celui de Karnak étant le plus grand. Utilisé quotidiennement par les prêtres pour se purifier, le lac sacré était aussi employé lors des fêtes, durant lesquels des images des dieux le traversaient en bateau. Le lac mesure 130 m sur 77 et est entouré d'entrepôts et de chambres pour les prêtres.
Vite nous avons soif, nous rejoignons certains amis du groupe « Rubis » qui sont attablés et qui « ho » surprise fument le Narguilhé.
C’est vraiment très curieux alors il faut goûter.






Cette fois nous sommes tous réunie et nous nous regroupons après des achats souvenirs et cartes postales à l’ombre sur des bancs et prenons une bonne glace avant de repartir pour la visite du temple de Louxor.

Louxor
Située au bord du Nil, la ville de Louxor est l'une des plus importantes d'Egypte. Elle est également appelée Ipet Resyt, le "Harem du Sud". Ce temple n'est pas un temple de plus à la gloire du puissant Amon, mais la demeure de son esprit, seul capable de transformer le prétendant au trône en monarque divin. C'est seulement après son entrée au temple de Louxor que le successeur du roi défunt est investi de l'aura qui fait de lui le seul membre vivant et légitime de la longue lignée des dieux-rois de l'Égypte ancienne.
Au contraire des autres temples, traditionnellement orientés d'est en ouest, celui de Louxor, sur la rive orientale du Nil, est parallèle au fleuve. C'est en fait l'annexe méridionale du temple de Karnak : un dromos bordé de sphinx et long de trois kilomètres relie les deux sanctuaires. Les sphinx retrouvés gardent encore l'entrée du temple, mais beaucoup d'autres restent enfouis sous les maisons de la Louxor moderne.
Le temple de Louxor demeure un haut lieu. Au fil des millénaires, son temenos a accueilli les Égyptiens de l'ère pharaonique, les Romains païens, les Coptes chrétiens, et enfin les Musulmans. L'élégante mosquée consacrée au cheikh Youssef Abou el-Haggag occupe la moitié orientale de la grande cour de Ramsès.
Sous Hatchepsout et Thoutmosis III, un triple reposoir des barques sacrées d'Amon, de sa femme Mout, et de leur fils Khonsou sert d'escale aux dieux durant les fêtes de l'Opet. Il sera plus tard incorporé au plan du grand temple, dont il a fallu légèrement infléchir l'axe à cette fin.
Le temple est essentiellement l'oeuvre d'Amenhotep III. On lui doit les chambres intérieures, la salle hypostyle, une ravissante cour entourée de colonnes coiffées de bouquets d'ombelles et, à l'aval du temple, une salle au plafond supporté par une double rangée de colonnes papyriformes de 11 mètres de haut et qui ne fut achevée que sous Toutankhamon. Nous suivons sur les reliefs de ses murs intérieurs le déroulement de la fête de l'Opet et son long cortège: barques des dieux, prêtres portant les divins étendards et les offrandes, dignitaires, musiciens, et gens du peuple. Les scènes représentent le parcours de la procession de Karnak à Louxor, et son retour au temple de Karnak. Les noms de Horemheb et d'autres rois sont superposés sur les cartouches d'origine. Les colonnes du temple restent dressées dans leur colossale élégance, mais le toit et une grande partie des murs de la salle hypostyle se sont effondrés. Heureusement, d'excellents épigraphistes de Chicago remettent peu à peu en place les reliefs dispersés, et le décor sera ainsi reconstitué.
Ramsès II ajoute au temple un vaste portique et un pylône monumental qui en constitue la nouvelle façade. Des colosses debout, placés entre les fûts des colonnes, font un effet saisissant. Deux autres statues colossales de Ramsès II assis accueillent le visiteur à l'entrée du temple.



Temple de Louxor et Avenue des Sphinx
La plus grande partie du Temple de Louxor date du Nouvel Empire. Ramsès II construisit le pilonne (le grand mur en arrière-plan), deux obélisques (une seul présent aujourd'hui), et six statues de lui-même. Les sphinx le long de "l'Avenue des Sphinx" furent élevés par Nectanebo I, et remplacèrent ceux à tête de béliers bâtis par Amenhotep III. L'avenue s'étend du temple de Louxor jusqu'au temple de Karnak sur une distance de 3 km.





Obélisques

Le plus ancien monument de Paris est bien loin d’être d’origine parisienne et n’a d’ailleurs pas été construit à Paris ! Érigé sous le règne de Ramsès II pour orner le temple de Louxor, l’obélisque de Louxor a a été offert à la France par le vice-roi d’Égype Méhémet Ali en 1830. Placé au centre de la place de la Concorde à Paris, et plus communément désigné sous le nom d’obélisque de la Concorde, le monument date donc du XIIIème siècle avant J-C !

L’obélisque fut embarqué sur un bateau en décembre 1831, puis arriva à Paris en août 1834. Gigantesque avec ses 23 mètres de hauteur et ses 230 tonnes, il fallut de non moins gigantesques cabestans pour l’ériger sur son piédestal, au milieu de la place de la Concorde, en octobre 1836.
Méhémet Ali avait en fait offert les deux obélisques ornant le temple de Louxor. C’est Champollion qui choisit le premier monolithe à transporter. Le second ne quitta finalement jamais l’Égypte, mais fut tout de même officiellement “rendu” par la France en 1981, sous François Mitterrand.

Il fait vraiment une très grosse chaleur, nous repartons et la clim dans le bus nous fait du bien ainsi que les petites bouteilles d’eau que le chauffeur nous vend pour un euro.
Direction un grand magasin de papyrus où un employé nous fait une démonstration artisanale de ce papier qui se fait sur 6 jours pour le blanc et 9 jours pour l’écru.
Ici il y en a de toutes les tailles, les dessins et les couleurs sont magnifique, les prix pour nous sont abordables et nous pouvons le faire mettre à notre prénom sur place par deux charmants employés.
Chacun fait son ou ses choix selon ses goûts et son porte monnaie, et du choix il y en a même à l’étage.

Voila, nous attendons dans le bus les derniers du groupe.
Dehors toujours des enfants qui pleurent un euro, qui veulent nous vendre des cartes postales, des tee-shirts, des dépliants, etc.
Bon tout le monde est là, Maha nous compte, pas question d’oublier un touriste, c’est le retour au Tarot pour le dîner et la soirée danse du ventre.

Une jolie Egyptienne vient nous faire une démonstration, elle est nettement plus douée que nous malgré les efforts que nous avons faits sur le pont avec « Camille »
Bon, loin de faire comme elle nous dansons un peu, je suis fière et heureuse de danser avec Mr et Mme Bannos.
Il y a aussi le spectacle de son et lumière à Karnak mais comme cette sortie est facultative certains y vont et d’autres comme nous reste, normal demain une belle et longue journée nous attends et debout a 4 heures pour le départ vers le Caire et ses fameuses pyramides, cette option nous ne sommes que 5 dans le groupe à l’avoir prise mais il faut dire qu’elle n’est pas donnée, aussi je ne me voyais pas venir en Egypte et repartir sans avoir vu ses merveilles dont je parlerai demain.
Alors bonne nuit tout le monde.

Vendredi 13 .

Voici le grand, mais dernier jour pour nous, il est 4h00 il faut se lever, départ dans une heure pour le Caire.
Dans le bus qui nous même à l’aéroport nous retrouvons quelques membres de l’autre groupe du « Tarot »
Le vol fut calme mais une heure d’avion tout de même car la distance entre Louxor et le Caire est de 800km.
Le Caire
Nous y sommes, il est 7h et fait déjà 26, nous cherchons notre guide Fram et le reconnaissons de suite avec la pancarte qu’il tient bien haut, un petit bonhomme qui se fait nommer « Bidou » et qui nous appelle « mes amis ».
De suite il nous met en garde pour un changement de programme de dernière minute, en effet le vendredi, un jour férié pour les Egyptiens et surtout jour de prières.
Nous devions donc commencer notre journée par les Pyramides et Nécropole de Giza, sans oublier le gigantesque Sphinx puis finir par l’un des plus grand musée du monde « le musée du Caire » mais grâce à Tweeter notre Guide fut informé d’un rassemblement et d’une autre grande manifestation place Tahrir (place de la libération) ce qui nous empêcherait de visiter ce fabuleux musée et que nous risquions donc aussi d’être bloqués dans les manifestations et embouteillages risquant ainsi de rater par la même occasion notre vol de retour .
Nous prenons le bus qui est bien remplit par d’autres touristes et Bidou très bavard nous affuble de « mes Amis » pour commencer chaque phrase, ce qui nous fait bien rire au début mais fini par nous agacer à la fin !
Nous commençons donc par le musée, il est 9h.
Pas questions de prendre son appareil photo hélas !mais nous le comprenons très bien.
« Bidou » nous montre les dégâts des manifestations récentes dont un immeuble brulé dans presque sa totalité.
Nous entrons et en prenons déjà plein les yeux.
Le musée égyptien du Caire est l’un des plus grands musée entièrement consacré à l’Antiquité égyptienne. Le musée a reçu plus de cent millions de visiteurs au cours du XX° siècle Le premier conservateur de ce musée fut Auguste Mariette le 1er juin 1858. Plus de 160 000 objets sont exposés, mais le clou est bien sûr le trésor de Toutankhamon.

Toutankhaton, qui prendra le nom de Toutankhamon par la suite, naît en l'an 34 ou 35 du règne d'Aménophis III. Sa filiation est une énigme.

Il appartient à la maison royale mais plusieurs hypothèses circulent sur son ascendance. Il semblerait que ses parents soient Tiyi, la grande veuve royale d'Aménophis III, et Akhenaton. La ressemblance de Toutankhaton avec Tiyi, Akhenaton et Sémenkéré, frère ou demi-frère d'Akhenaton, renforce cette hypothèse. L'enfant est confié à Maya, sa nourrice. Il vit au sein du harem royal en compagnie des six filles d'Akhenaton et de Nefertiti. Son éducation commence à 4 ans. Il fréquentera plus tard la "maison de vie", l'école des scribes et des magiciens, pour apprendre les dogmes royaux, l'unique loi égyptienne. Akhenaton meurt à 30 ans, en l'an 1347 avant Jésus-Christ, des suites d'une longue maladie.

Toutankhaton monte sur le trône de la Haute et Basse Égypte à l'âge de 9 ans, et prend pour reine et grande épouse royale, Ankhesenpaton, la troisième fille d'Akhenaton et de Nefertiti. Très rapidement, il quitte Amarna pour Memphis. La ville d'Akhetaton est abandonnée après seulement une trentaine d'années d'existence. La période hérétique prend fin. L'intendant Ay, homme faible, et l'ambitieux le général Horemheb, engagent la contre-réforme. Le jeune pharaon prend alors le nom de Toutankhamon, signe d'Amon. Memphis redevient la capitale du royaume. Toutankhamon meurt à l'âge de 18 ans, par accident ou assassiné, sans avoir eu d'enfant de son épouse Ankhesenpaton.

Soixante mille objets de toutes sortes, statues, statuettes, bas-reliefs, peintures murales, stèles, fausses portes, vases, armes, outils, sarcophages, momies, etc., s'entassent dans les caves, les débarras et les combles du musée égyptien. Mais c'est également dans ces réserves qu'entrent les nouvelles découvertes. Beaucoup d'œuvres ont été oubliées dans la pénombre des réserves. Ainsi la statue funéraire de bois peint et enduit de gypse de Ptahhotep, vizir de la Ve dynastie, découverte en 1940 a passé 65 ans au fond d'une caisse avant d'être retrouvée, en 2005, lors d'un inventaire conduit dans les caves du musée.
Ses collections comprennent notamment :

- Les momies de certains pharaons de la XVIIIème à la XXème dynastie, découvertes à Thèbes.
- La première série de momies, découvertes dans à Deir el-Bahari, comprenant celles de Seqenenre, d'Ahmosis Ier, d'Aménophis Ier, de Touthmôsis Ier, de Touthmôsis II, de Touthmôsis III, de Séthi Ier, de Ramsès II et de Ramsès III.
- La deuxième série, découverte dans la tombe d'Aménophis II, comprend les momies d'Aménophis II, de Touthmôsis IV, d'Aménophis III, de Meren Ptah, de Séthi II, de Siptah, de Ramsès IV, de Ramsès V, de Ramsès VI, de trois femmes et d'un enfant.
- Les objets provenant des tombes des rois et des membres des familles royales du Moyen Empire et découverts à Dahshur en 1894.
- Le contenu des tombes royales de Touthmôsis III, de Touthmôsis IV, d'Aménophis III et de Horemheb, et la tombe de Yuya et Thuya.

- Les objets provenant de la tombe de Toutankhamon, comptant plus de 3 500 pièces, dont 1700sont exposées dans le musée.
- Les objets de tombes royales et privées de Tanis datant des XXIème et XXIIème dynasties.
- Les objets datant de la période d'Amarna et fabriqués pour Akhenaton et les membres de sa famille, ainsi que pour certains hauts dignitaires. Ces objets seront découverts à Tell el Amarna, à Hermopolis, à Thèbes et à Memphis entre 1912 et 1933.
- Les collections d'objets provenant des palais royaux.
Nous passerons près de 3 heures à visiter ce fabuleux musée mais il faut vite repartir c’est l’heure de la prière des musulmans et les routes sont dégagées nous partons donc vers notre restaurant 3 étoiles.
Sur le trajet les Egyptiens sont tous à genoux sur les trottoirs, pour le moment tout est calme.
Nous arrivons devant le restaurant, il faut descendre une allée où sur notre gauche des hommes font cuire des poulets à la broche. Sous des arbres des tables de 6/8 personnes puis près de l’entrée deux grandes tables rectangulaires nous sont réservées.

Repas relativement simple pour un 3 étoiles, des entrées variées et le poulet rôti.
A présent nous avons hâte de voir les trois pyramides, Khéops, Khéphren, Mykéros sans oublier le Sphinx et la barque solaire en cèdre du Liban.
Notre guide « Bidou » connaît très bien le Caire et nous ne pouvons retenir tout ce qu’il nous explique pendant la distance qui nous sépare des Pyramides soit à peu près 40 km.
Ici les routes sont très larges, du moins celles du centre du Caire et pour le moment cela circule encore bien.
Nous arrivons, mais là aussi notre première surprise est le peu de visiteurs sur ce majestueux site, il y a plus de dromadaires et de vendeurs de souvenirs Egyptiens (dont certains made in china) que de touristes, mais il faut dire que les événements récents en sont la plus grande cause.
Comme nous nous sentons bien petits aux pieds de ses merveilles, Bidou ne nous encourage pas à visiter l’intérieur très sombre et très étroit. Alors une petite ballade à dos de Dromadaire me tenterait bien mais là aussi Bidou est de bons conseils car les guides en profitent pour vous faire payer le prix fort sans quoi ils ne vous font pas redescendre de votre monture et loin de vous l’envie de sauter, de plus le temps va nous manquer pour finir nos visites avant de repartir pour l’aéroport dans la soirée.
C’est vraiment gigantesque et nous ne regrettons pas d’avoir pris cette option du dernier jour, venir en Egypte et ne pas voir les pyramides, c’est comme aller à paris et ne pas voir la tour Effel.
Comment croire que ses pyramides sont là depuis 2600 ans avant J-C nous sommes devant l’une des 7 merveilles du monde qui soit encore debout.


Voici pour l’histoire.

On ne pouvait pas parler des pyramides en omettant celles de Guizèh, dont la plus grande, celle de Kheops, est la seule des 7 merveilles du monde antique qui a survécut au temps et qui est encore debout aujourd'hui.

La grande pyramide de Kheops derrière le Sphinx à Guizèh
Les pyramides sont alignées du nord-est au sud-ouest sur un plateau d'environ 2000 mètres sur 1500 mètres, accompagnées bien évidemment du célèbre sphinx. L'emplacement choisi pour ériger ces pyramides n'est pas anodin mais symbolique. En effet, elles s'élèvent où commence le delta du Nil.
- La pyramide de Kheops –
-
"Tout le monde sera surpris, comme moi, de ce que l'effet de ce prodigieux monument diminue à mesure qu'on l'approche. Il faut absolument le toucher avec ses mains pour voir enfin l'énormité des matériaux et l'énormité de la masse que l'œil mesure en ce moment." Voilà ce que disait Champollion le 8 octobre 1828 face à une telle merveille.
Il aura quand même fallut plus de 20 ans et des dizaines de milliers d'hommes pour édifier cette pyramide. C'est la plus grande des trois et durant plus de 4000 ans, elle fut le pour 230 mètres au départ. Son orientation par rapport aux point cardinaux est juste avec un écart de 3' 6" seulement. Et tout monument le plus haut jamais construit. Elle ne fut égalée qu'à la fin du XVIème siècle par les plus hautes cathédrales.
D'une hauteur de 146 mètres 60 à l'origine, elle mesure aujourd'hui 137 mètres 20 à cause de l'érosion due aux vents de sable. Elle mesure aujourd'hui 227 mètres de côté aussi étonnant, la base de la pyramide est horizontale à 0,02 mètres près !
Il aura fallut 2 300 000 blocs environ pour sa construction d'un poids compris entre 2 et 10 tonnes. Ce qui représente environ 5 millions 750 000 tonnes. L'intérieur comprend trois chambres et trois niveaux. Les poutres de granit d'Assouan longues de 5 mètres 50 formant le plafond de la chambre du roi pèsent entre 25 et 40 tonnes chacune. La pyramide comprend 220 couches de blocs. Elle était revêtue autrefois de calcaire blanc de Tourah qui à aujourd'hui disparu et était entourée d'un mur d'enceinte de 8 mètres de haut. L'entrée de la pyramide se situe au nord et il y a de nombreux corridors et galeries avant d'arriver à la chambre funéraire du pharaon Kheops au cœur de la pyramide.
A ce jour nul ne comprend comment celles-ci furent érigées, de nombreuses hypothèses mais le mystère reste entier.
Les méthodes de construction des pyramides égyptiennes demeurent incertaines. Les données archéologiques sur ces chantiers gigantesques restent très fragmentaires, tandis que les théories fleurissent et se multiplient, surtout depuis la fin du XIXe siècle.
Elles se focalisent généralement sur la Grande pyramide, partant du principe qu'une méthode pouvant expliquer sa construction peut également s'appliquer à toutes les autres pyramides d'Égypte. En fait, rien ne permet d'affirmer que les mêmes méthodes aient été appliquées à toutes les pyramides, de tous types, toutes tailles et toutes époques.



Direction la barque solaire de Khéops

Ici aussi il est interdit de prendre des photos et cela se comprend très bien.
Nous sommes surprit en entrant de ne rien voir si non une grande salle vide mais nous comprendrons bien vite pourquoi car pour voir celle-ci il faut lever les yeux et monter des escaliers pour l’approcher, c’est encore incroyable de technique pour l’époque nous restons sans voix.


Vue générale de la barque solaire de Khéops.
Enfouie depuis environ 4500 ans, la barque funéraire de Khéops ne fut découverte qu'en 1954 au pied de la pyramide de Khéops. Elle fut trouvée lors de travaux autour de la grande pyramide.
La barque, en bois de cèdre, munie de tout son outillage - rames, cordes et cabine - comprenait 1 224 pièces détachées. Elle mesure 43,5 m de long, sa proue s'élève à 5 m et sa poupe à 7 m. Remontée, elle est actuellement exposée dans le musée situé exactement à l'endroit où elle a été trouvée.
Le musée a été construit au pied de la pyramide de Khéops côté sud, au-dessus d'une fosse qui logeait une des barques solaires lors de sa découverte.
Cinq fosses de barques solaires ont été découvertes jusqu'à ce jour mais seules deux d'entre elles contenaient encore une barque en bois. Une seule est exposée, et subit d'ailleurs des dégâts (déformations) de ce fait, l'autre est maintenue dans des conditions optimales afin d'assurer sa conservation.



A présent direction le Sphinx
Le sphinx est sans doute le monument le plus célèbre de l’Egypte. Doté d’un corps de lion et d’une tête d’homme, il est devenu le symbole d’une controverse qui oppose les égyptologues aux géologues. Le Sphinx de Gizeh est encore loin de nous avoir dévoilé tous ses mystères.
Sur le côté, et en aval de la pyramide de Khephren, se trouvent deux temples mais surtout le gigantesque sphinx.
Long de 74 mètres, pour une hauteur de 20 mètres, il est orienté plein est. Il fait face au soleil levant lors des deux équinoxes.
Il a été taillé d’un seul bloc, dans une crête de calcaire. Cette crête comprend un mamelon de roche dure surplombant d’une dizaine de mètres le reste du site.
C’est dans ce mamelon que la tête et le cou du sphinx ont été sculptés. Le reste du corps a été taillé dans le calcaire environnant.
Le sphinx est composé de plusieurs parties distinctes, présentant chacune une couleur différente. La tête est plus sombre et c’est la partie la plus résistante du monument.
Ceux qui l’ont édifié ont creusé une fosse qui encercle le sphinx. La stèle du sphinx a été érigée sur le site vers 1 400 avant notre ère par Thoutmosis IV, un pharaon de la dix-huitième dynastie. Elle est toujours entre les pattes du Sphinx



A l’arrière plan de la 1ere photo vous verrez un camion et une pompe, en effet depuis plusieurs années les Egyptiens tentent de pomper l’eau qui s’infiltre sous le Sphinx le dégradant peu à peu, non seulement celui-ci n’a plus de nez mais d’ici une dizaine d’année sa tête risque de tomber, lorsque l’on compare les 1eres photos ou cartes de celui-ci aux photos d’aujourd’hui la dégradation est bien visible hélas.
Je dois dire tout de même que je fus plus impressionnée par le Sphinx que par les pyramides mais que tout cela est grandiose et que nous avons une vue extraordinaire sur le Caire.


Le Caire


La ville du Caire, (aussi appelé Al-Qahira ce qui signifie la Victorieuse, ou Misr, nom arabe de l'Egypte) est la capitale de l'Egypte. Officiellement, la ville a 17,5 millions d'habitants, mais en réalité, il y vivrait près de 25 millions de personnes, ce qui en fait la plus grande ville d'Afrique et du Moyen-Orient. Située au nord de l'Egypte, la ville a été érigée sur les bords et les îles du Nil. Elle est le symbole même de la séparation du Nil en deux branches entre lesquels tient refuge le delta du Nil.

Pendant l'époque des pharaons, elle portait le nom de Memphis. L'arrivée des Chrétiens en Egypte fit évoluer le nom du site en Babylone jusqu'au VIIe siècle. La prise musulmane de la cité changea une nouvelle fois le nom de la ville qui se transforma en Fostat (aujourd'hui cet endroit est le Vieux Caire). Durant cette période, la ville est prospère. Les terres agricoles jouxtant le Nil et la ville, permettent une culture riche et abondante.

La ville du Caire voit le jour au Moyen Age, en 969. Elle est alors fondée par la famille chiite des Fatimides, qui prétendent être les descendants de Fatima, la fille du prophète Mahomet. La ville est alors la capitale de leur califat. En 1173, Fostat (ou Caire) et Al-Qahira sont réunis en une même ville grâce à la construction de la Citadelle. On peut d'ailleurs toujours admirer dans la ville la Mosquée Al-Ahzhar, témoin de cette époque de rayonnement culturel et religieux. Malgré la venue au pouvoir de nombreux sultans cruels, la ville prospéra à un tel point qu'elle fut surnommée la mère du monde en raison de sa population toujours croissante, qui commençait à déborder de son enceinte. Lorsque le khédive Ismaïl (vice-roi d'Egypte) vint au pouvoir en l'an 1863, la ville se transforma en une véritable petite réplique de cité européenne.

Aujourd'hui encore, le Caire continue sa croissance phénoménale, la classant au rang de ville à la plus forte densité au monde. Ce n'est malheureusement pas sans lourdes conséquences. La construction incessante de nouveaux immeubles grignote soit sur le désert, soit sur les terres fertiles du Nil, les seules terres cultivables d'Egypte.

Même si la ville possède de nombreux monuments historiques et culturels d'une richesse sans égal, comme son fameux musée égyptien et son département des Antiquités égyptiennes, crée en 1835 avec une collection d'objets pharaoniques extraordinaires, il n'en reste pas moins qu'au Caire, la pauvreté et les inégalités sont omniprésentes. L'accès à la culture demeure un privilège des classes aisées ou des touristes. Témoins de la pauvreté de la ville, les immeubles égyptiens. Une loi exempt d'impôts les maisons en construction. Il est ainsi commun de croiser au coin d'une rue des maisons inachevées qui renforcent encore l'apparence sale et miséreuse de la ville. Malgré cela, la modernité y prend petit à petit sa place notamment avec le métro. Bien qu'encore limité à une ligne il présente l'avantage d'être propre et efficace et d'éviter les embouteillages de la ville, ainsi que ses taxis rafistolés et plutôt dangereux (les permis ne requièrent pas d'examen mais s'achètent).

Les cairotes quant à eux ne laissent rien entamer leur réputation de grande sociabilité. Moyennant quelques piastres, vous pourrez obtenir tous les renseignements que vous souhaitez. Comme l'emplacement de certains monuments, etc. Car le Caire s'est construite moderne autour de monuments historiques vieux parfois de plus de 4500 ans. Les quartiers médiévaux jouxtant les constructions pharaoniques. Chacun ayant son histoire propre. Dans le centre de la ville, le Palais Abdine puis unn peu plus vers le Nord, une rencontre avec le colosse de Ramsès II s'impose (réplique de celui de Gizeh). Midan Ataba, le point de rencontre entre le Caire moderne et l'ancienne cité médiévale, est également à voir. Le Vieux Caire compte de nombreuses mosquées et églises, et le Caire Copte, qui correspond à l'ancienne Babylone, révèle tout son cachet romain. Bref, autant dire que les visites culturelles ne manquent pas au Caire. Pour un peu de détente de nombreuses petites échoppes proposent de fumer des chichas (tabac parfumé). Et pour vivre une immersion totale dans la vie cairote, rien de mieux qu'un petit tour au souk de la ville, véritable enchantement de couleur et de vie.

Notre journée va se terminée, retour vers l’aéroport mais comme nous avons un peu d’avance que la circulation est encore bonne « Bidou » veut nous montrer les plus beaux et historiques monuments du Caire après être passer a côté des bidons ville , de la saleté des tombes au milieu des baraquements, du bazar de partout , des vides greniers sur des longueurs pas possible.

Nous passons à côtés des fortifications du vieux Caire, la circulation est toujours fluide, nous faisons demi tour avec le bus dans une toute petite rue après être passé sous un porche, bravo au chauffeur nous n’étions pas très fiers.





Nous nous arrêtons là où fut assassiné le 6 Octobre 1981 le Président égyptien Anouar el-SADATE par des membres de l'armée ... Puis sur le lieu où il repose sous bonne garde


Voila le temps passe et a présent il faut penser à rejoindre l’aéroport si nous ne voulons rater l’avion et rester ici car demain hélas ce sera le retour pour la France, c’est fou comme le temps passe vite surtout quand les journées sont aussi riches, chargées d’histoires et de merveilles, nous en avons prit pleins les yeux, les jambes et la tête.

Samedi 14
Franchement je n’ai pas trop envie de raconter le retour qui pour nous fut déjà nostalgique et bien plus long qu’a l’aller tout cela parce que nous faisons Louxor via Paris puis Toulouse, l’ambiance est bien calme, nous sommes tous fatigués et dans nos pensées, il ne manque personne .

Et pour finir je me passerai de vous raconter nos mésaventures à l’aéroport de Roissy Charles De Gaulle mais certains vont s’en souvenir longtemps.
Au plaisir


Nostalgie
 
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  Lien vers ce message 12 Mai 2015, 1:14
Héla! je me rends bien compte que sans les photos ce récit a bien moins d’intérêt.


Nostalgie
 
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