POÈME
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Reprise du dernier message
:fsb2_alien:
Toujours heureuse de retrouver les paroles qui vont avec les mots....
Car cela est parti de mon cerveau...
J'ai frustré lorsque j'ai enregistré 2heures de spectacles avec 5 artistes , Hommage à Plamondon....
Car, je sais que je chantais ses chansons à chaque St-Jean mais, depuis ma chute pouf, paroles disparus...
Plus jeune, avec des amies de femmes je faisais Diane Dufresne avec: J'ai besoin d'oxygène...
Cela les faisaient rire comme c'est pas possible et même une fois , ma vieille voisine en arrière, a même applaudit....
C'est tellement plate que toutes soient mortes, que j'ai plus cette vieille amies qui a eu je crois 10enfants, et qui riaient toujours
de mes niaiseries, non, là , et je ne veux insulter personne, mais, se sont des Musulmans, pourtant lorsque je suis allée lui porter un bouquet de fleurs, et souhaiter la bienvenue....tout était beau..
BAh, pas grave!
Merci, Ã toi Douce pour les textes..
Plume!
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Oxygène
Diane Dufresne
Comme tous les matins
Le soleil se lève
Entre les buildings
Vers sept heures et demie
J'ouvre ma fenêtre...
Toujours le même homme qui fait son jogging!
Je m'habille
Je me maquille
J'avale un grand café noir
Mes lunettes
Ma malette
Accessoires obligatoires
Les miroirs
Du couloir
Multiplient ma silhouette
L'ascenseur
Me fait peur
A chaque étage, mon coeur s'arrête...
Donnez-moi
Donnez-moi de l'oxygène
Donnez-moi de l'oxygène...
Dans une cour d'école
Un enfant qui joue
Avec un ballon vert
Porte tout à coup
La main à son cou
En tombant par terre, étouffé par l'air
A midi
Et demi
Encore un grand café noir
Je ne mange
Qu'une orange
Pour tenir le coup jusqu'au soir
Je m'étends
Un instant
Les jambes à la verticale
Je respire
Et j'expire
Dans un mouvement machinal...
Donnez-moi
Donnez-moi de l'oxygène
Donnez-moi de l'oxygène...
Dans une ambulance
Traversant la ville
A deux cents à l'heure
On mène à l'urgence
Un homme immobile
Avec une pile à la place du coeur
Toute la semaine
Je me démène
De neuf heures jusqu'Ã cinq heures
Le trafic
Me panique
Quand je roule à la noirceur
Le parking
Du building
A toujours la même odeur
En rentrant
Dans l'appartement
J'allume mon climatiseur...
Donnez-moi
Donnez-moi de l'oxygène
Donnez-moi de l'oxygène...
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George Sand
Poète
À Aurore
George Sand
La nature est tout ce qu’on voit,
Tout ce qu’on veut, tout ce qu’on aime.
Tout ce qu’on sait, tout ce qu’on croit,
Tout ce que l’on sent en soi-même.
Elle est belle pour qui la voit,
Elle est bonne à celui qui l’aime,
Elle est juste quand on y croit
Et qu’on la respecte en soi-même.
Regarde le ciel, il te voit,
Embrasse la terre, elle t’aime.
La vérité c’est ce qu’on croit
En la nature c’est toi-même.
George Sand
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Lettre par Aurore Dupin
George Sand
Lettre envoyée par Aurore Dupin (romancière francaise du XIXe siècle),
dite George SAND (son nom de plume) à Alfred de MUSSET (écrivain francais).
Cette lettre est authentique. A vous de découvrir l’érotisme caché.
Je suis très émue de vous dire que j’ai
bien compris l’autre soir que vous aviez
toujours une envie folle de me faire
danser. Je garde le souvenir de votre
baiser et je voudrais bien que ce soit
là une preuve que je puisse être aimée
par vous. Je suis prête à vous montrer mon
affection toute désintéressée et sans cal-
cul, et si vous voulez me voir aussi
vous dévoiler sans artifice mon âme
toute nue, venez me faire une visite.
Nous causerons en amis, franchement.
Je vous prouverai que je suis la femme
sincère, capable de vous offrir l’affection
la plus profonde comme la plus étroite
amitié, en un mot la meilleure preuve
que vous puissiez rêver, puisque votre
âme est libre. Pensez que la solitude où j’ha-
bite est bien longue, bien dure et souvent
difficile. Ainsi en y songeant j’ai l’âme
grosse. Accourez donc vite et venez me la
faire oublier par l’amour où je veux me
mettre
NB : Relisez-la en sautant les lignes paires
GEORGE SAND (1835)
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La réponse d’Alfred de Musset
Quand je mets à vos pieds un éternel hommage,
Voulez-vous qu’un instant je change de visage ?
Vous avez capturé les sentiments d’un coeur
Que pour vous adorer forma le créateur.
Je vous chéris, amour, et ma plume en délire
Couche sur le papier ce que je n’ose dire.
Avec soin de mes vers lisez les premiers mots,
Vous saurez quel remède apporter à mes maux.
Alfred de Musset
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La réponse de George Sand
Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.
George
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