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Bonsoir ma Plume,
J'ai pensé que tu aimerais avoir de la documentation sur
la polyarthrite rhumatoïde, pas pour te plaindre, je sais que
tu ne te plains pas pour rien, mais pour mieux comprendre la
maladie.
Alors, j'ai essayé de faire un copier coller, de ce que passeportsante.net
avait sur le sujet, puisque tu ne peux y avoir accès.
Tu me diras, si cela fonctionne. Je te l'envoie intégralement, en espérant
que tu puisses aller voir les traitements médicaux, en autre.
Je n'ose pas faire trop de manipulations car je ne suis pas très habile.
La polyarthrite rhumatoïde (rhumatisme, arthrite)
Accueil > Problèmes et maladies > Troubles des os et des articulations
polyarthrite_pm
Sommaire
•Polyarthrite rhumatoïde
•Symptômes
•Personnes à risque, facteurs de risque et prévenion
•Traitements médicaux
•L'opinion de notre médecin
•Approches complémentaires
•Sites d’intérêt
•Références
La polyarthrite rhumatoïde est la plus fréquente des diverses formes de rhumatismes inflammatoires chroniques regroupées sous l’appellation « arthrites chroniques ». Elle fait partie de ce que l’on appelle les maladies auto-immunes, maladies où l’immunité agresse le propre corps de la personne atteinte. C’est aussi une maladie de système n’atteignant pas toujours uniquement les articulations, mais aussi parfois d’autres zones du corps.
Elle entraîne une inflammation de plusieurs articulations à la fois, qui gonflent, deviennent douloureuses et sont limitées dans leur amplitude de mouvement. Sans traitement, ces articulations ont tendance se déformer progressivement au fil du temps. La polyarthrite rhumatoïde touche le plus souvent les mains, les poignets, les genoux et les petites articulations des pieds. Avec le temps, et parfois dès le début de la maladie, les épaules, les coudes, la nuque, les mâchoires, les hanches et les chevilles peuvent également être touchés.
L’évolution de la polyarthrite rhumatoïde est difficilement prévisible. Dans bien des cas, elle évolue par poussées, entrecoupée de périodes où les symptômes s’atténuent, voire disparaissent temporairement. En règle générale, la maladie tend à s’aggraver, à atteindre et endommager de plus en plus d’articulations. Si elle n’est pas correctement traitée, la polyarthrite peut devenir très invalidante dans 20 % des cas. Pourtant, chez 10 à 15 % des personnes atteintes récemment, la maladie peut cesser pour toujours ou pour de très longues années, spontanément, et davantage avec les traitements récents. Et il existe des polyarthrites rhumatoïdes d’évolution relativement bénigne.
Prévalence
La polyarthrite rhumatoïde touche 0,25% de la population générale, et les femmes trois fois plus souvent que les hommes45. C’est le plus fréquent des rhumatismes inflammatoires chroniques. Bien que la maladie puisse apparaître à n'importe quel âge, les premiers symptômes surviennent en général vers 40 ans à 60 ans.
Causes
La polyarthrite rhumatoïde est une maladie auto-immune : le système immunitaire s'attaque à la membrane synoviale des articulations, notamment en produisant des anticorps appelés « auto-anticorps ». La membrane synoviale tapisse l’intérieur de nos articulations et elle a pour rôle de fabriquer un liquide, le liquide synovial permettant la lubrification des mouvements. Quand elle est agressée par l’auto immunité, cette membrane s’épaissit, fabrique trop de liquide qui contient des enzymes inflammatoires anormales, susceptibles d’agresser toute l’articulation, les cartilages, les tendons et l’os.
La maladie se déclenche probablement à cause d'un ensemble de facteurs génétiques, biologiques et environnementaux, en particulier le tabagisme.
Ces dernières années, les progrès effectués en génétique ont permis de détecter plus de 30 facteurs génétiques impliqués dans l’apparition de la polyarthrite3. Seule l’implication de certains gènes, comme le HLA-DRB1 et le PTPN22, est cependant clairement démontrée. La polyarthrite n’est toutefois pas une maladie « purement » génétique. On estime que le poids de la génétique dans le déclenchement de la polyarthrite est inférieur à 30 %2.
L’inflammation en cause
Les symptômes de la polyarthrite sont dus à une réaction auto immune déclenchant une inflammation anormale au sein de l’articulation. L’inflammation touche d’abord la membrane synoviale, cette membrane entourant les articulations (voir le schéma ci-dessus). Cette membrane s’épaissit, puis laisse suinter du liquide et certains éléments du sang dans l’articulation, ce qui explique le gonflement articulaire. Ensuite, progressivement, dans les polyarthrites agressives, l’inflammation endommage l’articulation, le cartilage, la capsule, les tendons, les ligaments, les muscles et l'os, érodant l’os et abimant de plus en plus l’articulation.
Évolution
L’évolution de la polyarthrite rhumatoïde est très variable d’une personne à l’autre. Dans la majorité des cas, la maladie s’installe, de manière graduelle, par poussées sur plusieurs semaines ou plusieurs mois. Les symptômes peuvent aussi survenir soudainement. Les poussées de la maladie sont intercalées de périodes d’amélioration plus ou moins longues, allant de quelques semaines à quelques années.
Chez 10 à 15 % des personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde depuis moins de 3 à 6 mois, la maladie s’éteint d’elle-même, de façon définitive ou, du moins, pour une période très prolongée (plusieurs mois ou années). Cependant, malgré cette apparente guérison, une nouvelle poussée peut survenir.
En règle générale, la maladie a tendance à s’aggraver et à toucher de plus en plus d’articulations. Certaines formes de polyarthrite sont très « agressives », car elles touchent aussi des organes comme le coeur, les poumons, les vaisseaux ou les reins et peuvent mettre la vie en danger. D’autres peuvent entraîner des destructions articulaires très rapides, surtout au cours des 2 premières années (environ 10 % à 20 % des polyarthrites). À l’inverse, il existe des formes « bénignes » causant peu de douleurs et aucune déformation articulaire, même après plusieurs années. Si elles ne sont pas traitées, on considère toutefois que plus de la moitié des personnes atteintes présenteront un handicap fonctionnel important au bout de 10 ans. Cela obligeant souvent l’arrêt des activités professionnelles.
Diagnostic
Il est important d’obtenir un diagnostic précoce de la maladie pour pouvoir bénéficier rapidement d’un traitement efficace. Les traitements actuels peuvent bloquer l’évolution de la maladie, évitant ainsi des handicaps.
Aucun signe spécifique ne permet d’affirmer avec certitude qu’il s’agit d’une polyarthrite rhumatoïde. Il faut donc tenir compte des signes décrits par la personne malade, en particulier de la présence de plusieurs gonflements articulaires, des douleurs, et de leur localisation, ainsi que de la fatigue.
Il existe aussi des examens passant par une analyse de santé qui peut donner des indices sur le risque de polyarthrite et témoigner d’une inflammation :
◾ élévation de la vitesse de sédimentation,
◾ augmentation de la protéine C réactive),
◾ augmentation des auto anticorps (facteurs rhumatoïdes et/ou anticorps anti-protéines citrullinées
La présence du facteur rhumatoïde dans le sang d’une personne ne signifie pas qu’elle souffre forcément d’arthrite rhumatoïde. Cet anticorps est présent chez certaines personnes en bonne santé et se retrouve aussi dans d’autres maladies.
Devant une suspicion de polyarthrite rhumatoïde, le bilan médical comprend aussi des radiographies des mains, des pieds et des autres articulations inflammatoires permettant de voir des signes typiques dès le début de la maladie. Des échographies articulaires ou des IRM articulaires peuvent aussi être demandées par le médecin.
Complications
Une déformation des articulations peut apparaître avec le temps. Par exemple, on dit des doigts qu’ils se déforment en « col de cygne » ou en « boutonnière » et les orteils, « en marteau ». Lorsqu’elle n’est pas traitée adéquatement, la maladie peut donc entraîner une perte de la dextérité. De simples gestes, comme tourner une poignée de porte ou tenir un crayon, deviennent alors laborieux. Dans de rares cas, la maladie devient si invalidante qu’elle oblige à se déplacer en fauteuil roulant.
La polyarthrite rhumatoïde se complique aussi souvent d’atteintes en dehors des articulations.
- Une sécheresse au niveau des yeux et de la bouche (syndrome de Gougerot-Sjögren),
- des nodules rhumatoïdes, boules situées sous la peau souvent au niveau des coudes ou près des articulations des doigts,
- des atteintes des poumons,
- des atteintes des yeux,
- des atteintes du cœur ou des vaisseaux,
- des atteintes des nerfs.
- des problèmes infectieux.
Heureusement, des traitements appropriés, adoptés dès les premiers stades de la maladie, permettent de limiter l’invalidité et la destruction des articulations. De plus, en adoptant un mode de vie qui leur permet d’atténuer les douleurs, la majorité des personnes atteintes parviennent à avoir une bonne qualité de vie.
Lorsqu’elle est mal contrôlée, la polyarthrite peut réduire l’espérance de vie de 5 à 10 ans. En effet, un état d’inflammation chronique augmente le risque de troubles cardiovasculaires, par exemple les crises cardiaques46, de façon similaire à une élévation du taux de cholestérol ou à la présence de diabète.
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Symptômes
Ton amie
Douce
19 septembre
Passeport Santé
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Voici les traitements médicaux
Les traitements médicaux de la polyarthrite rhumatoïde (rhumatisme, arthrite)
Accueil > Problèmes et maladies > Troubles des os et des articulations
polyarthrite_pm
Sommaire
•Polyarthrite rhumatoïde
•Symptômes
•Personnes à risque, facteurs de risque et prévenion
•Traitements médicaux
•L'opinion de notre médecin
•Approches complémentaires
•Sites d’intérêt
•Références
De nombreux progrès ont été réalisés au cours des dernières années pour le soulagement et le contrôle de la polyarthrite rhumatoïde. Les recherches ont démontré qu’un traitement avec des médicaments antirhumatismaux au cours des 3 à 6 premiers mois de la maladie augmente les chances de rémission prolongée. Ce sont souvent les mêmes traitements qui permettent de contrôler la maladie et de prévenir sa progression. Par conséquent, ces médicaments constituent un élément capital du traitement.
Les objectifs du traitement sont les suivants :
◾ soulager les symptômes ;
◾ tenter d’induire et de maintenir une rémission de la maladie ;
â—¾ restaurer ou maintenir le bon fonctionnement des articulations ;
◾ prévenir l’invalidité et les dommages de la maladie sur d’autres organes.
Qu’entend-on par « rémission »?
- L’absence de symptômes d’inflammation, comme la raideur matinale et les douleurs ;
- L’absence de signes d’inflammation à l’examen physique, aux articulations et ailleurs dans le corps ;
- L’absence de signes d’inflammation dans le sang, dans les bilans sanguins ;
- Un arrêt de la progression des dommages articulaires, visible sur radiographie.
Médicaments
Deux types de médicaments sont généralement utilisés pour le traitement de la polyarthrite rhumatoïde : les médicaments symptomatiques ou de soulagement (anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et corticostéroïdes) et les traitements de fond. Ces derniers ont pour but de prévenir les poussées et de contrôler les symptômes sur une longue période. Ils regroupent les traitements classiques (comme les immunosuppresseurs) et les biothérapies ou modificateurs de la réponse biologique.
Médicaments symptomatiques (de soulagement)
Les médicaments anti-inflammatoires réduisent la douleur et la raideur des articulations. Ils ne freinent pas l’évolution de la maladie et ne préviennent pas la survenue d’éventuelles déformations articulaires. Ils sont surtout utilisés en début de maladie, et ensuite de façon intermittente, en cas de douleurs afin de soulager. Il est recommandé de les utiliser en association avec un traitement de fond, afin de ralentir l’évolution de la maladie.
◾ Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) classiques. L'ibuprofène (par exemple, Advil® et Motrin®), le naproxène (par exemple, Anaprox® et Naxen®) et tous les autres anti-inflammatoires sont utiles pour soulager les symptômes. L’aspirine (acide acétylsalicylique) est peu employée parce qu’elle est moins bien tolérée par le système digestif.
Effets indésirables. Le recours à des anti-inflammatoires non stéroïdiens classiques, sur une base régulière, peut être associé à des troubles gastro-intestinaux, comme des brûlures d’estomac, des ulcères ou des saignements digestifs parfois graves, de même qu’à d’autres effets indésirables comme une hypertension ou une insuffisance rénale. Ils sont donc utilisés pendant la plus courte période possible, au besoin seulement. Ils sont parfois associés à un médicament destiné à protéger l’estomac, comme l’oméprazole (Mopral®), ou le misoprostol (Cytotec®).
Les anti-inflammatoires peuvent présenter des effets indésirables importants, en particulier sur le plan cardiovasculaire, avec une augmentation du risque d’infarctus ou d’AVC. Ces traitements doivent donc être suivis de très près par le médecin. Un aspect inquiétant est que ces complications peuvent survenir rapidement, dans certains cas dans la première semaine. Une utilisation même brève présente donc un certain risque.
Les AINS présentant le moins de risque seraient le naproxène et l’ibuprofène (à faible dose); le risque serait de faible à nul. Il est donc clair que l’on ne doit pas prendre ces médicaments à la légère.
◾ Corticoïdes. Les corticoïdes (cortisone, prednisone, prednisolone) sont des médicaments très efficaces pour diminuer l'inflammation et soulager les douleurs et les raideurs articulaires. Ils pourraient aussi retarder l’évolution de la polyarthrite rhumatoïde, surtout lorsqu’ils sont utilisés en association avec un antirhumatismal de fond 37. Ces médicaments sont pris sous forme de comprimés ou injectés directement dans les articulations. Ils sont souvent prescrits au début de la maladie, mais leur usage à long terme est limité par les effets secondaires indésirables imporants. Leur action anti-inflammatoire est rapide, mais éphémère. Le médecin propose toujours la plus faible dose efficace pour la plus courte durée possible afin de limiter les effets indésirables.
Effets indésirables. À long terme, les corticostéroïdes peuvent provoquer des effets indésirables importants, parfois même très graves. Ceux-ci varient selon la dose prise. Par exemple : prise de poids, risque accru d'ostéoporose, d’hypertension artérielle et d’infections...
Les injections ou infiltrations de corticoïdes en intra-articulaire. Elles sont très efficaces en cas de crise, surtout si le nombre d’articulations atteintes n’est pas trop élevé. Cependant, il ne faut pas en abuser, car les injections répétées de corticoïdes dans les articulations peuvent léser les articulations et / ou entraîner les mêmes effets indésirables que s’ils sont pris par voie orale. En général, les médecins se limitent à 3 ou 4 infiltrations par articulation et par an.
◾ De l’acétaminophène (paracétamol) ou des dérivés morphiniques sont parfois employés pour réduire la douleur lorsque celle-ci est forte.
Médicaments antirhumatismaux de fond
Les médicaments antirhumatismaux sont prescrits lorsque les symptômes persistent plusieurs semaines. Ils agissent directement sur la maladie en combattant les cellules immunitaires qui attaquent les articulations. Cela leur confère la capacité de prévenir ou de retarder les dommages articulaires. Ces médicaments (dont beaucoup sont des immunosuppresseurs) sont d'autant plus bénéfiques s'ils sont pris au début de la maladie. Ils sont pleinement efficaces au bout de quelques semaines à quelques mois. Ils peuvent être combinés sans problème aux AINS ou aux corticostéroïdes.
Dans cette catégorie de médicaments, le méthotrexate (Novatrex®), est le plus fréquemment utilisé en première intention, sous forme de comprimés ou d’injections par voie sous-cutanée. On recommande aux personnes qui prennent ce médicament de consommer des suppléments d’acide folique, ce qui permet de réduire ses effets indésirables. Le léflunomide (Arava®) peut être utilisé chez les personnes qui présentent une contre-indication ou des effets secondaires au métothrexate37; plus rarement, il peut être utilisé en association avec le méthotrexate.
Les autres traitements de fond employés sont l'hydroxychloroquine (Plaquenil®) et la sulfasalazine (par exemple, Salazopyrine®), administrés seuls ou de préférence en association avec le méthotrexate.
L’azathioprine (Imuran®, Imurel® est utilisé dans certaines polyarthrites sévèves. Chacun de ces médicaments a des effets indésirables spécifiques.
Les biothérapies ou modificateurs de la réponse biologique
Depuis quelques années, une nouvelle classe de médicaments est apparue sur le marché. Ils sont connus sous le nom de modificateurs de la réponse biologique, ou biothérapies. Contrairement aux autres médicaments antirhumatismaux, qui combattent l’action du système immunitaire de façon non spécifique, ces nouvelles thérapies sont conçues pour cibler plus précisément les substances qu’on croit directement responsables de l’inflammation et de la destruction articulaire. Plusieurs types de biothérapies sont disponibles, parmi lesquelles les agents anti-TNF sont les plus utilisés. On trouve maintenant 5 agents anti-TNF : l’infliximab (Remicade®), l’étanercept (Enbrel®) et l’adalimumab (Humira®), le certolizumab (Cimzia®) et le golimumab (Simponi®). Sont aussi homologuées au Canada des biothérapies qui contrent l’effet de l’interleukine-1 (anakinra, Kineret®) ou de l’interleukine-6 (tocilizumab, Roactemra®), 2 substances qui contribuent à l’inflammation conjointement avec le TNF, ainsi que 2 autres biothérapies ayant des mécanismes d’action différents, le rituximab (Rituxan®) et l’abatacept (Orencia®). Ces médicaments s’administrent tous par injection, certains par voie intraveineuse et d’autres par voie sous-cutanée. Outre leurs mécanismes d’action, ces médicaments diffèrent par leur fréquence d’administration et certains effets secondaires spécifiques.
Ces médicaments présentent un coût très élevé et un potentiel d’effets secondaires sérieux. Parmi les effets indésirables possibles de ces médicaments, on note en particulier une réduction des défenses immunitaires contre certaines infections.
Mais ils sont aussi d’une efficacité formidable et ont révolutionné l’évolution des polyarthrites rhumatoïdes, supprimant la douleur, l’inflammation, les déformations chez de nombreux malades.
Chirurgie
Lorsque les dommages articulaires empêchent de bien fonctionner au quotidien, des interventions chirurgicales peuvent être effectuées. Elles permettent de restaurer le fonctionnement de l’articulation, de réduire la douleur et de redonner un aspect normal à une articulation déformée.
◾ Synovectomie. Elle consiste à retirer de manière totale ou partielle la membrane synoviale atteinte par l'arthrite. Cette intervention peut être pratiquée par chirurgie ou encore par l’injection dans l’articulation d’un produit chimique ou radioactif (synoviorthèse). Dans ce dernier cas, l’excédent de membrane synoviale est détruit par le produit injecté. Ces mesures donnent de bons résultats, mais des rechutes sont possibles à plus ou moins long terme.
◾ Remplacement de l'articulation. Il est possible de remplacer l'articulation atteinte par une articulation artificielle, la prothèse. Cette intervention redonne de la mobilité tout en réduisant la douleur. Elle peut aussi permettre de corriger une déformation. Ce type de chirurgie est parfois suggéré avant que les lésions des os et des articulations ne deviennent trop importantes.
Exercice physique
Bien que la polyarthrite rhumatoïde soit une maladie douloureuse, elle ne doit pas empêcher de faire de l’exercice physique, au contraire. L’exercice permet de maintenir au maximum la force et la souplesse des articulations tout en améliorant la santé et la qualité de vie en général. La pratique régulière d’activités physiques et le renforcement musculaire font partie des recommandations internationale, à condition qu’ils soient adaptés à la santé physique de chacun. En effet, il est important de ne pas trop solliciter les articulations très endommagées et de ne pas forcer en cas de poussées douloureuses. Les exercices aérobies sont conseillés, tout comme la marche, la natation ou le cyclisme. Demandez conseil à votre médecin ou à un spécialiste de l’activité physique.
Physiothérapie et rééducation
La physiothérapie et la rééducation sont des compléments utiles au traitement médicamenteux dès que la maladie devient invalidante (et même avant, en prévention). Le physiothérapeute aide à trouver des exercices physiques qui permettent de préserver au maximum la souplesse des articulations et d’éviter les déformations. Si la maladie entraîne une invalidité importante, des séances de réadaptation peuvent aider à retrouver de l’autonomie et à mieux vivre avec ce handicap. L’ergothérapeute peut proposer des solutions concrètes aux personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde afin qu’elles puissent vaquer à leurs tâches quotidiennes sans trop de mal. À titre d’exemple, plusieurs outils ou appareillages permettent d’éviter la douleur aux poignets, et certaines postures permettent de réduire la douleur et la fatigue.
L’intervention d’un physiothérapeute, et dans certains cas d’un ergothérapeute, contribue à maintenir les capacités physiques, tant dans la vie personnelle que professionnelle.
Alimentation
Adopter de bonnes habitudes alimentaires est primordial afin de maintenir une bonne santé et d’éviter l'excès de poids, qui peut aggraver les symptômes. L’apport en antioxydants, que l’on trouve en bonne quantité dans les fruits et les légumes, est primordial.
Voici quelques conseils54 concernant les fruits et légumes :
- Mangez au moins un légume vert foncé (brocoli, laitue romaine et épinards) chaque jour.
- Mangez au moins un légume orange (carottes, patates douces et courges d’hiver) chaque jour.
- Choisissez des légumes et des fruits préparés sans matières grasses, sucre ni sel ou avec peu de ces ingrédients.
- Au lieu de faire frire vos légumes, consommez-les cuits à la vapeur ou au four ou sautés
On observe qu’une alimentation riche en gras, en protéines et en charcuteries a tendance à engendrer plus de douleurs35. Cependant, d’après la Société d’arthrite du Canada, aucun aliment ni aucun régime alimentaire ne peut supprimer complètement les symptômes d’arthrite.
Voir les recommandations alimentaires proposées par la nutritionniste Hélène Baribeau dans notre fiche Diète sur mesure: Arthrite rhumatoïde.
Les acides gras oméga-3 présenteraient un effet intéressant49 en association avec la médication conventionnelle, pour obtenir une rémission plus rapide et diminuer le taux d’échec du traitement. Ils peuvent être pris dans l’alimentation (huile de lin, de colza, de noix, poissons), ou bien en complément (3 grammes par jour)
Un verre d’alcool par jour semble avoir tendance à améliorer les symptômes de polyarthrite rhumatoïde. Mais deux verres par jour auraient plutôt tendance à l’aggraver. L’idéal est sans doute de s’en tenir à des recommandations de type : 1 verre d’alcool par jour maximum avec au moins un jour par semaine sans alcool.
Les régimes végétariens se sont révélés bénéfiques à long terme chez certaines personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde54. Cet effet est peut-être lié à la diminution de consommation en graisses saturées et à l'augmentation de la quantité de fruits et légumes ingérés, ainsi que les céréales complètes, facteurs susceptibles d’améliorer l’inflammation. Globalement, tout régime alimentaire anti-inflammatoire pourrait se révéler bénéfique.
La suppression de certains aliments est proposée par de nombreux régimes très divers dans le but d’améliorer les symptômes de polyarthrite rhumatoïde. Leur intérêt n’est pas démontré scientifiquement. Néanmoins, de manière individuelle, ils pourraient parfois présenter un intérêt, particulièrement dans le cas où une réaction allergique à un aliment se produirait, pouvant alors, peut-être, exacerber l’auto-immunité en cause dans la maladie.
Pour les personnes souhaitant tester ces régimes, il est recommandé de ne pas supprimer plusieurs aliments au même moment, mais plutôt d’en parler à son médecin avant de faire un test d’arrêt d’un aliment pendant 4 à 6 semaines afin d’observer les réactions du corps. Puis, après 6 semaines, en parler à nouveau à son médecin pour définir une conduite à tenir : faut-il ou non supprimer cet aliment, et comment compenser son éviction si c’est la conduite choisie. Les aliments concernés peuvent être les laitages, les graisses animales, la viande et le poisson, les céréales contenant du gluten, les agrumes, les oeufs. Attention à ne pas tout supprimer sans avis médical et de ne pas s’exposer à des carences alimentaires néfastes pour la santé.
Soutien psychologique
Les sociétés expertes recommandent de prendre en considération le retentissement psychologique de la polyarthrite rhumatoïde. L’intervention d’un psychothérapeute peut parfois être très bénéfique. Les thérapies cognitives et comportementales, par exemple, aident les personnes atteintes à mieux gérer la douleur et la maladie. Les différentes associations de malades peuvent aussi procurer un soutien émotionnel important. Consulter les sections Sites d’intérêt et Groupes de soutien.
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•Polyarthrite rhumatoïde
•Symptômes
•Personnes à risque, facteurs de risque et prévenion
•Traitements médicaux
•L'opinion de notre médecin
•Approches complémentaires
•Sites d’intérêt
•Références
De nombreux progrès ont été réalisés au cours des dernières années pour le soulagement et le contrôle de la polyarthrite rhumatoïde. Les recherches ont démontré qu’un traitement avec des médicaments antirhumatismaux au cours des 3 à 6 premiers mois de la maladie augmente les chances de rémission prolongée. Ce sont souvent les mêmes traitements qui permettent de contrôler la maladie et de prévenir sa progression. Par conséquent, ces médicaments constituent un élément capital du traitement.
Les objectifs du traitement sont les suivants :
◾ soulager les symptômes ;
◾ tenter d’induire et de maintenir une rémission de la maladie ;
â—¾ restaurer ou maintenir le bon fonctionnement des articulations ;
◾ prévenir l’invalidité et les dommages de la maladie sur d’autres organes.
Qu’entend-on par « rémission »?
- L’absence de symptômes d’inflammation, comme la raideur matinale et les douleurs ;
- L’absence de signes d’inflammation à l’examen physique, aux articulations et ailleurs dans le corps ;
- L’absence de signes d’inflammation dans le sang, dans les bilans sanguins ;
- Un arrêt de la progression des dommages articulaires, visible sur radiographie.
Médicaments
Deux types de médicaments sont généralement utilisés pour le traitement de la polyarthrite rhumatoïde : les médicaments symptomatiques ou de soulagement (anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et corticostéroïdes) et les traitements de fond. Ces derniers ont pour but de prévenir les poussées et de contrôler les symptômes sur une longue période. Ils regroupent les traitements classiques (comme les immunosuppresseurs) et les biothérapies ou modificateurs de la réponse biologique.
Médicaments symptomatiques (de soulagement)
Les médicaments anti-inflammatoires réduisent la douleur et la raideur des articulations. Ils ne freinent pas l’évolution de la maladie et ne préviennent pas la survenue d’éventuelles déformations articulaires. Ils sont surtout utilisés en début de maladie, et ensuite de façon intermittente, en cas de douleurs afin de soulager. Il est recommandé de les utiliser en association avec un traitement de fond, afin de ralentir l’évolution de la maladie.
◾ Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) classiques. L'ibuprofène (par exemple, Advil® et Motrin®), le naproxène (par exemple, Anaprox® et Naxen®) et tous les autres anti-inflammatoires sont utiles pour soulager les symptômes. L’aspirine (acide acétylsalicylique) est peu employée parce qu’elle est moins bien tolérée par le système digestif.
Effets indésirables. Le recours à des anti-inflammatoires non stéroïdiens classiques, sur une base régulière, peut être associé à des troubles gastro-intestinaux, comme des brûlures d’estomac, des ulcères ou des saignements digestifs parfois graves, de même qu’à d’autres effets indésirables comme une hypertension ou une insuffisance rénale. Ils sont donc utilisés pendant la plus courte période possible, au besoin seulement. Ils sont parfois associés à un médicament destiné à protéger l’estomac, comme l’oméprazole (Mopral®), ou le misoprostol (Cytotec®).
Les anti-inflammatoires peuvent présenter des effets indésirables importants, en particulier sur le plan cardiovasculaire, avec une augmentation du risque d’infarctus ou d’AVC. Ces traitements doivent donc être suivis de très près par le médecin. Un aspect inquiétant est que ces complications peuvent survenir rapidement, dans certains cas dans la première semaine. Une utilisation même brève présente donc un certain risque.
Les AINS présentant le moins de risque seraient le naproxène et l’ibuprofène (à faible dose); le risque serait de faible à nul. Il est donc clair que l’on ne doit pas prendre ces médicaments à la légère.
◾ Corticoïdes. Les corticoïdes (cortisone, prednisone, prednisolone) sont des médicaments très efficaces pour diminuer l'inflammation et soulager les douleurs et les raideurs articulaires. Ils pourraient aussi retarder l’évolution de la polyarthrite rhumatoïde, surtout lorsqu’ils sont utilisés en association avec un antirhumatismal de fond 37. Ces médicaments sont pris sous forme de comprimés ou injectés directement dans les articulations. Ils sont souvent prescrits au début de la maladie, mais leur usage à long terme est limité par les effets secondaires indésirables imporants. Leur action anti-inflammatoire est rapide, mais éphémère. Le médecin propose toujours la plus faible dose efficace pour la plus courte durée possible afin de limiter les effets indésirables.
Effets indésirables. À long terme, les corticostéroïdes peuvent provoquer des effets indésirables importants, parfois même très graves. Ceux-ci varient selon la dose prise. Par exemple : prise de poids, risque accru d'ostéoporose, d’hypertension artérielle et d’infections...
Les injections ou infiltrations de corticoïdes en intra-articulaire. Elles sont très efficaces en cas de crise, surtout si le nombre d’articulations atteintes n’est pas trop élevé. Cependant, il ne faut pas en abuser, car les injections répétées de corticoïdes dans les articulations peuvent léser les articulations et / ou entraîner les mêmes effets indésirables que s’ils sont pris par voie orale. En général, les médecins se limitent à 3 ou 4 infiltrations par articulation et par an.
◾ De l’acétaminophène (paracétamol) ou des dérivés morphiniques sont parfois employés pour réduire la douleur lorsque celle-ci est forte.
Médicaments antirhumatismaux de fond
Les médicaments antirhumatismaux sont prescrits lorsque les symptômes persistent plusieurs semaines. Ils agissent directement sur la maladie en combattant les cellules immunitaires qui attaquent les articulations. Cela leur confère la capacité de prévenir ou de retarder les dommages articulaires. Ces médicaments (dont beaucoup sont des immunosuppresseurs) sont d'autant plus bénéfiques s'ils sont pris au début de la maladie. Ils sont pleinement efficaces au bout de quelques semaines à quelques mois. Ils peuvent être combinés sans problème aux AINS ou aux corticostéroïdes.
Dans cette catégorie de médicaments, le méthotrexate (Novatrex®), est le plus fréquemment utilisé en première intention, sous forme de comprimés ou d’injections par voie sous-cutanée. On recommande aux personnes qui prennent ce médicament de consommer des suppléments d’acide folique, ce qui permet de réduire ses effets indésirables. Le léflunomide (Arava®) peut être utilisé chez les personnes qui présentent une contre-indication ou des effets secondaires au métothrexate37; plus rarement, il peut être utilisé en association avec le méthotrexate.
Les autres traitements de fond employés sont l'hydroxychloroquine (Plaquenil®) et la sulfasalazine (par exemple, Salazopyrine®), administrés seuls ou de préférence en association avec le méthotrexate.
L’azathioprine (Imuran®, Imurel® est utilisé dans certaines polyarthrites sévèves. Chacun de ces médicaments a des effets indésirables spécifiques.
Les biothérapies ou modificateurs de la réponse biologique
Depuis quelques années, une nouvelle classe de médicaments est apparue sur le marché. Ils sont connus sous le nom de modificateurs de la réponse biologique, ou biothérapies. Contrairement aux autres médicaments antirhumatismaux, qui combattent l’action du système immunitaire de façon non spécifique, ces nouvelles thérapies sont conçues pour cibler plus précisément les substances qu’on croit directement responsables de l’inflammation et de la destruction articulaire. Plusieurs types de biothérapies sont disponibles, parmi lesquelles les agents anti-TNF sont les plus utilisés. On trouve maintenant 5 agents anti-TNF : l’infliximab (Remicade®), l’étanercept (Enbrel®) et l’adalimumab (Humira®), le certolizumab (Cimzia®) et le golimumab (Simponi®). Sont aussi homologuées au Canada des biothérapies qui contrent l’effet de l’interleukine-1 (anakinra, Kineret®) ou de l’interleukine-6 (tocilizumab, Roactemra®), 2 substances qui contribuent à l’inflammation conjointement avec le TNF, ainsi que 2 autres biothérapies ayant des mécanismes d’action différents, le rituximab (Rituxan®) et l’abatacept (Orencia®). Ces médicaments s’administrent tous par injection, certains par voie intraveineuse et d’autres par voie sous-cutanée. Outre leurs mécanismes d’action, ces médicaments diffèrent par leur fréquence d’administration et certains effets secondaires spécifiques.
Ces médicaments présentent un coût très élevé et un potentiel d’effets secondaires sérieux. Parmi les effets indésirables possibles de ces médicaments, on note en particulier une réduction des défenses immunitaires contre certaines infections.
Mais ils sont aussi d’une efficacité formidable et ont révolutionné l’évolution des polyarthrites rhumatoïdes, supprimant la douleur, l’inflammation, les déformations chez de nombreux malades.
Chirurgie
Lorsque les dommages articulaires empêchent de bien fonctionner au quotidien, des interventions chirurgicales peuvent être effectuées. Elles permettent de restaurer le fonctionnement de l’articulation, de réduire la douleur et de redonner un aspect normal à une articulation déformée.
◾ Synovectomie. Elle consiste à retirer de manière totale ou partielle la membrane synoviale atteinte par l'arthrite. Cette intervention peut être pratiquée par chirurgie ou encore par l’injection dans l’articulation d’un produit chimique ou radioactif (synoviorthèse). Dans ce dernier cas, l’excédent de membrane synoviale est détruit par le produit injecté. Ces mesures donnent de bons résultats, mais des rechutes sont possibles à plus ou moins long terme.
◾ Remplacement de l'articulation. Il est possible de remplacer l'articulation atteinte par une articulation artificielle, la prothèse. Cette intervention redonne de la mobilité tout en réduisant la douleur. Elle peut aussi permettre de corriger une déformation. Ce type de chirurgie est parfois suggéré avant que les lésions des os et des articulations ne deviennent trop importantes.
Exercice physique
Bien que la polyarthrite rhumatoïde soit une maladie douloureuse, elle ne doit pas empêcher de faire de l’exercice physique, au contraire. L’exercice permet de maintenir au maximum la force et la souplesse des articulations tout en améliorant la santé et la qualité de vie en général. La pratique régulière d’activités physiques et le renforcement musculaire font partie des recommandations internationale, à condition qu’ils soient adaptés à la santé physique de chacun. En effet, il est important de ne pas trop solliciter les articulations très endommagées et de ne pas forcer en cas de poussées douloureuses. Les exercices aérobies sont conseillés, tout comme la marche, la natation ou le cyclisme. Demandez conseil à votre médecin ou à un spécialiste de l’activité physique.
Physiothérapie et rééducation
La physiothérapie et la rééducation sont des compléments utiles au traitement médicamenteux dès que la maladie devient invalidante (et même avant, en prévention). Le physiothérapeute aide à trouver des exercices physiques qui permettent de préserver au maximum la souplesse des articulations et d’éviter les déformations. Si la maladie entraîne une invalidité importante, des séances de réadaptation peuvent aider à retrouver de l’autonomie et à mieux vivre avec ce handicap. L’ergothérapeute peut proposer des solutions concrètes aux personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde afin qu’elles puissent vaquer à leurs tâches quotidiennes sans trop de mal. À titre d’exemple, plusieurs outils ou appareillages permettent d’éviter la douleur aux poignets, et certaines postures permettent de réduire la douleur et la fatigue.
L’intervention d’un physiothérapeute, et dans certains cas d’un ergothérapeute, contribue à maintenir les capacités physiques, tant dans la vie personnelle que professionnelle.
Alimentation
Adopter de bonnes habitudes alimentaires est primordial afin de maintenir une bonne santé et d’éviter l'excès de poids, qui peut aggraver les symptômes. L’apport en antioxydants, que l’on trouve en bonne quantité dans les fruits et les légumes, est primordial.
Voici quelques conseils54 concernant les fruits et légumes :
- Mangez au moins un légume vert foncé (brocoli, laitue romaine et épinards) chaque jour.
- Mangez au moins un légume orange (carottes, patates douces et courges d’hiver) chaque jour.
- Choisissez des légumes et des fruits préparés sans matières grasses, sucre ni sel ou avec peu de ces ingrédients.
- Au lieu de faire frire vos légumes, consommez-les cuits à la vapeur ou au four ou sautés
On observe qu’une alimentation riche en gras, en protéines et en charcuteries a tendance à engendrer plus de douleurs35. Cependant, d’après la Société d’arthrite du Canada, aucun aliment ni aucun régime alimentaire ne peut supprimer complètement les symptômes d’arthrite.
Voir les recommandations alimentaires proposées par la nutritionniste Hélène Baribeau dans notre fiche Diète sur mesure: Arthrite rhumatoïde.
Les acides gras oméga-3 présenteraient un effet intéressant49 en association avec la médication conventionnelle, pour obtenir une rémission plus rapide et diminuer le taux d’échec du traitement. Ils peuvent être pris dans l’alimentation (huile de lin, de colza, de noix, poissons), ou bien en complément (3 grammes par jour)
Un verre d’alcool par jour semble avoir tendance à améliorer les symptômes de polyarthrite rhumatoïde. Mais deux verres par jour auraient plutôt tendance à l’aggraver. L’idéal est sans doute de s’en tenir à des recommandations de type : 1 verre d’alcool par jour maximum avec au moins un jour par semaine sans alcool.
Les régimes végétariens se sont révélés bénéfiques à long terme chez certaines personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde54. Cet effet est peut-être lié à la diminution de consommation en graisses saturées et à l'augmentation de la quantité de fruits et légumes ingérés, ainsi que les céréales complètes, facteurs susceptibles d’améliorer l’inflammation. Globalement, tout régime alimentaire anti-inflammatoire pourrait se révéler bénéfique.
La suppression de certains aliments est proposée par de nombreux régimes très divers dans le but d’améliorer les symptômes de polyarthrite rhumatoïde. Leur intérêt n’est pas démontré scientifiquement. Néanmoins, de manière individuelle, ils pourraient parfois présenter un intérêt, particulièrement dans le cas où une réaction allergique à un aliment se produirait, pouvant alors, peut-être, exacerber l’auto-immunité en cause dans la maladie.
Pour les personnes souhaitant tester ces régimes, il est recommandé de ne pas supprimer plusieurs aliments au même moment, mais plutôt d’en parler à son médecin avant de faire un test d’arrêt d’un aliment pendant 4 à 6 semaines afin d’observer les réactions du corps. Puis, après 6 semaines, en parler à nouveau à son médecin pour définir une conduite à tenir : faut-il ou non supprimer cet aliment, et comment compenser son éviction si c’est la conduite choisie. Les aliments concernés peuvent être les laitages, les graisses animales, la viande et le poisson, les céréales contenant du gluten, les agrumes, les oeufs. Attention à ne pas tout supprimer sans avis médical et de ne pas s’exposer à des carences alimentaires néfastes pour la santé.
Soutien psychologique
Les sociétés expertes recommandent de prendre en considération le retentissement psychologique de la polyarthrite rhumatoïde. L’intervention d’un psychothérapeute peut parfois être très bénéfique. Les thérapies cognitives et comportementales, par exemple, aident les personnes atteintes à mieux gérer la douleur et la maladie. Les différentes associations de malades peuvent aussi procurer un soutien émotionnel important. Consulter les sections Sites d’intérêt et Groupes de soutien.
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Comment vivre avec la polyarthrite rhumatoïde
Description des douleurs , médicamentations ect....
Hors ligne Papillon Féminin
Avatar de Papillon
Age : 58 ans
Messages : 1327
Inscrit : 11 Juillet 2010
Lien vers ce message 22 Septembre 2010, 18:51
Bonjour à vous tous et toutes!
Je me suis permise sans demander la permission de Pierrette d'ouvrir ce sujet, dont je sais que deux de nos membres en souffrent.
Alors je leur passe le flambeau, qui de mieux placer qu'elles pour venir nous expliquer de quoi est fait cette terrible maladie, et tout les dommages qu'elle peut faire....
Je sais que Claudinette et Lagdah en souffrent, et j'ai lue le poème de Lagdah soeur de souffrances.....
Il est superbe et raconte bien, ce à quoi les personnes souffrants de ses douleurs peuvent endurer.....
Bon vent à vous deux, ainsi qu'à tout ceux et celles qui auront des choses à dire sur les douleurs.......
Papillon!
P.S. Désolée Pierrette, comme il est devenu la mode d'ouvrir de nouveaux sujets, j'ai crû bon d'ouvrir celui ci, car la douleur , pût capable.
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Hors ligne claudinette Féminin
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Age : 75 ans
Messages : 651
Inscrit : 04 Janvier 2010
Lien vers ce message 23 Septembre 2010, 12:42
Merci Papillon d'avoir ouvert ce post
En effet Lagdah souffre de cette maladie qui me , excuse le terme , "pourri" la vie depuis 1970 .
Je reviendrai raconter mon parcours et je compte sur notre amie Lagdah pour m'accompagner .
Bises les ami(e)s
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Hors ligne Ouiza
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Messages : 1506
Inscrit : 27 Juillet 2010
Lien vers ce message 23 Septembre 2010, 13:19
Merci Papillon, je serai heureuse de partager avec Claudinette, et à ce sujet j'ai retrouvé un site où la P.R. est traitée en 100 questions, il suffira pour Claudinette de cliquer sur le lien, de le mettre en favoris sur son ordi et de le consulter car il faut du temps pour tout voir.
http://www.rhumatismes.net/ind...amp;rub=les100q
http://img4.hostingpics.net/pics/585028ouizagif.gif
Hors ligne Ouiza
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Messages : 1506
Inscrit : 27 Juillet 2010
Lien vers ce message 23 Septembre 2010, 13:30
A l'intention des autres membres et pour leur information, vous trouverez un texte qui explique ce qu'est la Polyarthrite Rhumatoide, merci d'en prendre connaissance :
1.
Qu'est-ce que la polyarthrite rhumatoïde ?
La polyarthrite rhumatoïde est un rhumatisme. On appelle rhumatisme toutes les maladies qui touchent l'appareil locomoteur (c'est-à -dire les os, les articulations, les muscles, les tendons). L'articulation, ou jointure, sert au mouvement. C'est l'endroit où deux extrémités osseuses, recouvertes de cartilage, se rencontrent. L'articulation est délimitée par la membrane synoviale qui secrète un liquide (le liquide synovial) qui lubrifie l'articulation. Autour de l'articulation se trouvent les ligaments et les muscles, amarrés sur les os grâce aux tendons.
Les principaux rhumatismes sont :
- quand l'os est atteint, l'ostéoporose ;
- quand le cartilage est atteint, l'arthrose ;
- quand le tendon est atteint, la tendinite ;
- quand la membrane synoviale est atteinte, l'arthrite.
• En cas d'atteinte du cartilage ou de la membrane synoviale, on parle de maladie articulaire ou arthropathie. Quand il s'agit d'une maladie inflammatoire de l'articulation, on parle d'arthrite. La membrane synoviale secrète alors anormalement du liquide qui s'accumule dans l'articulation (créant un épanchement de synovie). L'articulation est gonflée et douloureuse. En cas d'atteinte des éléments de voisinage (comme les tendons), on parle de maladie abarticulaire ou périarticulaire (périarthrite). En cas d'atteinte osseuse, on parle d'ostéopathie.
• L'arthrite rhumatoïde comme toutes les arthrites s'accompagne d'épanchement articulaire (synovite), mais s'individualise par le fait que les cellules de la membrane synoviale se multiplient, prolifèrent anormalement. Cette multiplication des cellules synoviales est responsable d'un épaississement de la membrane synoviale que l'on appelle le pannus synovial.
• Quand plusieurs articulations sont touchées, on parle de polyarthrite rhumatoïde.
L'évolution naturelle (sans intervention thérapeutique) de cette affection peut se faire soit vers la guérison (éventualité peut-être moins rare qu'on le croyait dès lors que la maladie est prise en charge précocément), soit le plus souvent vers la persistance de l'inflammation sans atteinte des éléments de voisinage (sans destruction articulaire), soit vers des lésions des éléments de voisinage (destruction du cartilage, de l'os, lésions des ligaments et des tendons). Ces lésions sont la conséquence de la persistance de l'inflammation articulaire (épanchement articulaire et pannus). À la longue, des déformations peuvent apparaître surtout en l'absence de traitement.
Il existe donc des formes plus ou moins graves de la maladie allant de la polyarthrite rhumatoïde peu sévère non destructrice et très localisée à la polyarthrite rhumatoïde très sévère et très invalidante.
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Rebonsoir mon amie Plume,
Je voudrais te parler de ce livre que j'ai acheté récemment
de Christine Angelard:
À la page 84, de son livre, elle parle du curcuma comme anti-inflamatoire
depuis longtemps connu.
" Des études in vitro, mais aussi in vivo ont montré qu'une
consommation régulière du curcumine permet de diminuer de
façon tangible l'inflammation. Cependant, le curcuma est
difficilement absorbé par l'organisme. Par contre, on a découvert
que l'association de pipérine ( contenue dans le poivre ) permet
une bien meilleure biodisponibilité ( assimilation ).
Les extraits de curcuma standardisés que l'on trouve maintenant
sur le marché sont donc en général associés à de la pipérine, et
parfois à de la lécithine, pour améliorer cette biodisponibilité.
En cas de douleurs chroniques sévères, ces extraits de curcuma
standardisés sauront calmer bon nombre de crises et permettront
de prendre moins d'anti-inflammatoires chimiques ".
Ne perd pas courage ma grande, je ne te laisserai pas tomber,
ni les autres non plus.
Bonne fin de semaine.
Je t'aime aussi.
Douce
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