Heureuse de vous retrouver

Très chère Douce.

Aujourd'hui il a fait très très beau et chaud , plus de 26° mais je n'ai pas pu en profiter car pendant que ma petite fille de 2ans 1/2 faisait la sieste de 14ha 17 h j'ai fait mon repas de demain midi, ma sœur vient diner avec son mari et une amie ; alors entre le veloutè de betteraves rouge , le flan de courgettes surimi ,le confit de canard avec son écrasé de pomme de terre à la noisette et la charlotte poire chocolat ,je n'ai pas réussit a mettre un pied dehors sauf pour ramasser le linge que j'ai repasser dans la foulée pendant que Papy occupè la petite de 17h a 19h puis souper et douche ,la petite est au lit et me voila pour finir cette journée du 13 avril en vous faisant ce petit coucou.
ci joint le poème fait avec les titres des chansons de Francis Cabrel .

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Le temps s’en allait encore et encore.
Petite Marie, souviens toi de la dame de haute Savoie.

Comme une mélodie oubliée, star à sa façon,
Fragile, assise sur le rebord du monde, elle dort,
Près de la cabane du pêcheur, la belle Debbly
Elle écoute pousser les fleurs, les roses et les orties.

Le temps s’en allait, encore et encore.
Petite Marie, souviens toi des gens formidables.

Voisins gitans, Lisa, Rosie, Madeleine, Le noceur ;
Des hommes pareils, Saïd et Mohamed, Madame X, le docteur,
Les cardinaux en costumes, le petit gars, Leïla et les chasseurs,
Les pas des ballerines, pantins de naphtaline, le danseur.

Le temps s’en allait encore et encore.
Petite Marie, souviens toi de nous.

Un samedi soir sur la terre, dans les chemins de traverses,
S’abriter de l’orage sous le chêne liège, ami, l’arbre va tomber,
Questions d’équilibre, trop grand maintenant, les beaux dégâts,
Tu es toujours la même, l’instant d’amour, je t’aime à mourir.

Le temps s’en allait, encore et encore.
Petite Marie, souviens toi je m’étais perdu.

Bonne nouvelle, depuis toujours, encore et encore
Petite sirène je rêve, de l’encre de tes yeux

Loin de ma ville, rien de nouveau
Même si j’y reste, Hors saison
Tôt ou tard s’en aller ;
Je reviens bientôt,
Je m’ennuie de toi,
Qu’est ce que tu en dis ?

C’était l’hiver, l’ombre au tableau.


Nicole Clément Keusser