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Guy Turcotte est libéré en attendant son second procès

Avatar de Marcel
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  Lien vers ce message 20 Octobre 2015, 14:27

Reprise du dernier message

Turcotte témoigne avoir aimé ses deux enfants d'un amour «infini»
Il plaide la non-responsabilité criminelle pour cause de troubles mentaux

Guy Turcotte a longuement témoigné de son amour envers ses enfants qu’il a lui-même tués en 2009.


Guy Turcotte jure avoir eu un amour « inconditionnel et infini » envers ses enfants,
qualifiant même leur présence d’oasis parmi toutes ses chicanes avec son ex-femme.

« Le bien que ça me faisait d’être avec mes enfants ne se décrit pas »,
a lancé l’ex-cardiologue ce lundi, alors qu’il témoignait à son procès pour
les meurtres d’Anne-Sophie et d’Olivier à Piedmont, en février 2009.

Pendant presque toute la journée, l’ex-cardiologue a encensé les petits qu’il a
lui-même tués de 46 coups de couteau quelques semaines après qu’Isabelle Gaston
l’ait quitté pour un autre homme.
« (Les enfants) étaient une partie de moi, il faut être parent pour comprendre »,
a lancé l’accusé de 43 ans aux jurés, sans pour autant les regarder une seule fois droit
dans les yeux.
Chicanes nombreuses
Turcotte, qui a annoncé une défense de non-responsabilité criminelle pour
cause de troubles mentaux, en a également profité pour décocher quelques
flèches envers Mme Gaston, qui aurait été très démonstrative dans ses
colères selon lui.
Sa décennie avec elle a été comparable à des montagnes russes, a-t-il dit.
Et même s’il y a eu des « beaux moments », il s’est longuement attardé
aux nombreuses chicanes qui parsemaient le couple.

« Je compare ça à un feu de paille, ça s’embrasait ben fort et ça avait le temps de me brûler,
ça prenait du temps à cicatriser », a-t-il dit en fixant le plancher.

Parfois, c’était Olivier qui devait intervenir en criant «Arrêtez de vous chicaner!»,
selon l’accusé.

Idées suicidaires
Ces chicanes étaient parfois si graves qu’en 2007, Turcotte avait pensé plusieurs
fois à se suicider, a-t-il ajouté. Soit en se pendant, en avalant du poison
à rat et en sautant du toit ou encore en buvant du lave-vitre.

« Je savais qu’on pouvait en mourir, a précisé Turcotte concernant cette dernière option.
Aujourd’hui j’en sais beaucoup plus (sur le lave-vitre) que ce que j’en connaissais. »

Mais il dit n’être jamais passé à l’acte « pour (ses) enfants ».
Le frère de l’accusé, Gilles Turcotte, l’a d’ailleurs décrit comme un « père cool »,
qui faisait tout pour ses enfants.
«Il était bien quand ses enfants allaient bien, il avait une grande complicité avec ses
enfants, c’était beau à voir», a commenté le frère de l’accusé.
C’est donc avec «horreur et impuissance» qu’il a appris la nouvelle du drame.
Dans la déclaration d’ouverture de la défense, Me Pierre Poupart a pour sa part
rappelé l’importance de juger Turcotte de la façon la plus objective qui soit.
«Ce serait horrifique qu’une personne soit condamnée pour des gestes commis alors
qu’elle n’est pas saine d’esprit», a-t-il lancé au jury, ce lundi au palais
de justice de Saint-Jérôme.
Pour la défense, Turcotte «a commis l’inconcevable dans un état mental tel que sans (ça),
il n’aurait
jamais causé la mort de ses enfants», alors qu’il était en «crise suicidaire aiguë».
Le témoignage de Guy Turcotte se poursuit ce mardi. Des experts devraient ensuite témoigner.

Ce qu’ils ont dit :
« J’étais bien quand j’étais à la maison avec mes enfants, c’était une oasis.
Au travail aussi j’étais bien, j’étais respecté. »

« À l’époque, je n’aimais pas ça (les chicanes avec Isabelle Gaston),
j’essayais d’encaisser, je refoulais. »
« Je restais avec elle parce que je l’aimais, elle avait plein de qualité.
Je voulais une famille unie. »

« À la veille du jour de l’An (2009), notre relation était infernale,
on est allé dans un bar. (Isabelle Gaston) a même frenché un barman.
J’étais découragé de voir où était rendue notre relation. »

-Guy Turcotte
«Les enfants n’étaient pas seulement ceux d’Isabelle Gaston, mais aussi les siens.
Des témoins (de la Couronne) ont dit qu’ils étaient sa vie. Ce n’est pas rien.»
-Me Pierre Poupart de la défense
« Guy allait bien quand ses enfants allaient bien, on disait qu’il était
paternellement maternel. »

Guy Turcotte a commencé à livrer le récit de sa vie lundi matin,
tandis que son avocat a annoncé qu'il visait un verdict de non-responsabilité
criminelle pour les meurtres de ses deux enfants.
Sans jamais regarder le jury, l'ex-cardiologue a étalé tout son parcours de vie,
de l'intimidation qu'il dit avoir subie dans son enfance jusqu'à sa relation
avec Isabelle Gaston.
À coup d'éléments intimes concernant son ex-femme et de moments marquants dans
ses études en médecine, aucun détail n'est laissé au hasard par son avocat
Me Pierre Poupart.
À la pause du midi, au palais de justice de Saint-Jérôme, l'ex-cardiologue en était
rendu à 2003, peu avant son mariage avec son ex-femme,
qui était enceinte du petit Olivier.
«Ce serait horrifique qu'une personne soit condamnée pour des gestes commis
alors qu'elle n'est pas saine d'esprit», a ensuite lancé Me Poupart au jury.

«Les enfants (Anne-Sophie et Olivier) n'étaient pas seulement ceux d'Isabelle Gaston,
mais aussi les siens, a souligné Me Poupart. Des témoins (de la Couronne) ont dit qu'ils étaient
sa vie. Ce n'est pas rien.»
Mais pour la Couronne, l'ex-cardiologue aurait pu avoir poignardé ses enfants
à 46 reprises, en février 2009, pour «faire chier» sa femme qui venait de le
quitter pour un autre homme.

Pour la défense, Turcotte «a commis l'inconcevable dans un état mental tel que sans (ça),
il n'aurait jamais causé la mort de ses enfants», alors qu'il était en «crise suicidaire aiguë».

Un «père cool»
Le frère aîné de l'accusé, Gilles Turcotte, est le premier témoin à s'avancer à
la barre pour la défense. Il a décrit Guy Turcotte comme un «père cool», qui faisait
tout pour ses enfants.
«Il était bien quand ses enfants allaient bien, il avait une grande complicité
avec ses enfants, c'était beau à voir», a commenté le frère de l'accusé.

C'est donc avec «horreur et impuissance» qu'il a appris la nouvelle de la mort
d'Anne-Sophie et d'Olivier, trois et cinq ans. Mais il jure n'avoir
jamais posé de questions à son frère à savoir pourquoi un tel geste avait
été commis.
«Je ne peux pas dire pourquoi je ne l'ai pas fait, a-t-il dit en contre-interrogatoire
par Me René Verret de la Couronne. Pour moi c'était le désespoir.»
Après que l'ex-cardiologue eut tué ses deux enfants dans la maison qu'il louait à Prévost,
Gilles Turcotte a tout de même continué à voir son frère,
qui était détenu à l'Institut Philippe-Pinel. Il dit avoir d'ailleurs
été marqué par «deux modes» de fonctionnement de l'accusé.
Quand Guy Turcotte parlait de choses à régler comme des objets à récupérer,
il était «fonctionnel et très organisé», selon le témoin. Mais dès que la
conversation entrait dans des sujets plus personnels, l'accusé devenait alors
«désespéré et découragé».
«Il disait qu'il s'ennuyait de ses enfants, qu'il était horrifié»,
a précisé le témoin en contre-interrogatoire.




 
Avatar de Plume
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  Lien vers ce message 20 Octobre 2015, 16:31
Si chacun d'entres nous, ceux surtout ou les mariages battent de l'aile, devraient supprimés les enfants, surtout si petits et sans défenses aucune, bien là, cela serait l'enfer sur terre...... :fsb2_devil:

Il était un super bon chirurgien, savait très bien les effets du lave glace, pris avec les bonnes quantités , pour ne pas en crever, il était tellement jaloux, qu'il ne voyait plus clair, pas compliqué...... :fsb2_devil:

Laisser cet homme en liberté, serait terrible, encore une fois, autant pour son ex femme , même si selon les dires de monsieur, elle n'était pas une sainte femme, on ne touche pas aux enfants....... :fsb2_devil:

Espérons que les jurés verront clair dans son petit jeux, si il est tellement dépressif, qu'il le dit, il se serait enlevé la vie depuis bien longtemps...... :fsb2_devil:

C'est mon avis personnel, il était un excellent chirurgien cardiaque, il a opéré mon père, il était gentil mais sans plus.....

A l'âge que mon père avait, près de ses 80ans, pour lui, il n'était pas une priorité, pour nous les enfants, oui.... :fsb2_devil:

C'est ainsi qu'il pensait de tous êtres humains, lorsqu'il m'a répondu un jour que mon papa allait vraiment pas bien: Vous savez, si sa bosse doit éclater, il ne souffrira pas, il va partir comme un petit poulet......................................................................

J'ai dû insister afin qu'il passe notre père plus rapidement, pour la chirurgie cardiaque et il l'a fait mais pas de bon coeur..... :fsb2_devil:

Plume!
 
Avatar de Douce
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  Lien vers ce message 20 Octobre 2015, 18:14

:fsb2_mad: :fsb2_mad: :fsb2_mad:

J'ai beaucoup de difficulté à comprendre cet homme.

Un homme intelligent, sans doute, pour avoir réussi son
cours de médecine, spécialité en cardiologie.

Je ne comprends pas. Si il était dépressif à ce point,
pourquoi n'a t'il pas consulté un spécialiste en la matière.
Il avait tous les spécialistes de l'hôpital, à sa disposition.
Ces spécialistes auraient pu l'aider. Quand on est rendu là,
ce n'est pas un coach de vie que ça prend.

C'est beaucoup plus ...

Mais, il faut encore admettre, qu'on n'en a besoin ...

Maudite orgueil ...

ME, MYSELF AND I ...

:fsb2_mad: :fsb2_mad: :fsb2_mad:


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Avatar de Marcel
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  Lien vers ce message 21 Octobre 2015, 15:20
Il est impossible de connaitre ce que la jalousie
peu apporter et il était bien diriger par la femme(Martin Huot) qui vivait
aussi de la jalousie de voir partir (Martin Huot) sont mari avec Isabelle Gaston.
Pour Guy il était aveuglé par la rage et jalousie assez pour tuer ses enfants
pour ne pas que Isabelle soit heureuse il avait averti sa mère
pour être certain que ses parents viendrais le matin pour ne pas que les
enfants reste seul si il déciderais a s`enlever la vie .
(Moi je pense que tu ne tu pas des enfants par amour mais par jalousie)

Guy Turcotte raconte sa vie «infernale» avant le drame

SAINT-JÉRÔME
- Guy Turcotte a poursuivi mardi
le récit de sa vie, racontant la vie «infernale» qu'il menait
dans les semaines avant qu'il ne tue ses deux enfants.

«Décembre 2008, c'était infernal», a résumé en une phrase
l'ex-cardiologue à son procès pour les meurtres d'Anne-Sophie et d'Olivier,
trois et cinq ans.
Invité à donner davantage de détails par son avocat Me Pierre Poupart,
Turcotte a expliqué comment il avait appris que sa femme Isabelle Gaston
le trompait avec un ami, en janvier 2008.
«J'avais une confiance aveugle envers Isabelle, j'étais en déni complet,
a-t-il expliqué. J'étais fâché contre Isabelle, contre Martin Huot (l'ami en question).»

D'autant plus que la famille Turcotte-Gaston devait partir en vacances familiales au Mexique
quelques jours plus tard. Turcotte affirme avoir quand même décidé d'y aller «pour (ses) enfants».

Une chanson
Le jour du départ, pendant que Turcotte conduisait vers l'aéroport, il a toutefois
entendu une chanson à la radio, qui l'a fait pleurer, a-t-il dit. Il s'agissait de
Les hirondelles par les Cowboys fringants.

La défense a voulu déposer les paroles en preuve, mais le juge
André Vincent s'est emporté.

«Ça vient faire quoi dans la preuve les paroles d'une chanson?»,
a-t-il lancé.
À la suite de plaidoiries hors jury - donc qui ne peuvent être rapportées -,
la défense s'est vu interdire de présenter les paroles de la chanson aux jurés.

Séparation
C'est finalement au Mexique que le couple Turcotte-Gaston s'est séparé.
À leur retour de vacances, Turcotte quittait la maison familiale de Prévost.
Quelques jours plus tard, il louait une maison, en attendant d'en acheter
une autre.
«C'était la première fois que je me retrouvais seul, sans mes enfants»,
a dit Turcotte en versant des larmes.
Son témoignage devait se poursuivre mardi au palais de justice de Saint-Jérôme.
Récit
Guy Turcotte a fondu en larmes en plein tribunal, alors qu'il racontait
ses souvenirs de la mort de son fils de cinq ans Olivier. Si bien que le juge
a dû ordonner une pause afin de laisser le temps à l'accusé de reprendre ses esprits.

«Je suis dans la chambre d'Olivier... Je suis à côté du lit... J'ai un couteau dans les mains...
Je rentre le couteau...», a expliqué l'ex-cardiologue, ce mardi à son procès pour
les meurtres de ses deux enfants.
Alors que Turcotte était incapable de continuer son témoignage entrecoupé de pleurs
et des sanglots, le juge André Vincent a ordonné une courte suspension des audiences.

Plus tôt, Turcotte, qui plaide la non-responsabilité criminelle pour cause de troubles mentaux,
a juré qu'il ne se souvenait pas de toute la trame des événements du soir du 20 février 2009,
lorsqu'il a poignardé à 46 reprises Anne-Sophie et Olivier,
ses enfants âgés de trois et cinq ans.
C'est tout un contraste avec sa mémoire très précise sur pratiquement tous les
événements survenus dans les semaines précédentes, qu'il a qualifiés «d'infernaux»
à cause de ses chicanes avec sa femme Isabelle Gaston qui l'avait
quitté pour un autre homme.
Suicide
Le soir des événements tragiques, Turcotte a raconté avoir regardé un film
avec ses enfants avant de les coucher. Et plutôt que de regarder un autre
film, il a navigué sur internet, pour lire des correspondances entre
Mme Gaston et son nouveau compagnon.
«Je n'avais jamais vécu ce type d'amour là», s'est plaint l'ex-cardiologue.
C'est alors qu'il a pensé au suicide, a-t-il dit. Après des recherches,
il a jeté son dévolu sur de l'antigel.
«Je ne voyais rien autour de moi, je voulais mourir, mourir, mourir, a-t-il
lancé au jury. Je voulais que la douleur arrête, je voulais mourir.»
L'accusé dit ne pas se rappeler avec précision de la suite. Il dit se souvenir
de se trouver à l'étage, un bidon de lave-glace dans une main et un verre
dans l'autre.
«J'en verse, j'en cale, j'en verse, j'en cale, a assuré Turcotte. À un moment
je suis plein, j'ai l'impression d'avoir bu beaucoup.»
C'est après qu'il dit s'être vu en train de mourir, sur son lit.
«Je vois alors mes enfants qui me voient mort, et je me dis "merde, mes enfants",
a expliqué Turcotte difficilement. C'est à ce moment que je me suis dit
"je vais les emmener avec moi,
il faut qu'ils viennent avec moi dans la mort".»
Le témoignage de Turcotte se poursuit mardi au palais de justice de Saint-Jérôme.

 
Avatar de Marcel
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  Lien vers ce message 22 Octobre 2015, 14:27
Guy Turcotte admet avoir été «en colère et dangereux»

SAINT-JÉRÔME - Talonné en contre-interrogatoire,
Guy Turcotte a admis avoir été «en colère et dangereux» le soir où il a poignardé
à 46 reprises ses propres enfants de trois et cinq ans.
«J'étais en colère, mais ne me souviens pas d'avoir utilisé le mot "dangereux"»,
a d'abord répondu l'ex-cardiologue lorsque la poursuite lui a demandé s'il avait
déjà fait cette déclaration.
Mais, confronté à un ancien témoignage dans un tribunal administratif en 2012,
soit après le premier procès, Turcotte a admis avoir fait cette déclaration.
«J'étais en détresse (et dans ces conditions) dangereux», a admis l'accusé
de 43 ans, qui espère être déclaré non criminellement responsable de la mort
d'Anne-Sophie et d'Olivier.
Tout comme mardi en fin de journée, Turcotte a été confronté à des questions
très pointues de Me René Verret en contre-interrogatoire.
Coups de couteau
La mémoire de l'accusé a ainsi été mise à l'épreuve, lui qui dit ne se souvenir
que de «flashs» de la soirée du 20 février 2009, alors qu'il avait tué ses enfants
dans la maison qu'il louait à Piedmont depuis que sa femme l'avait quitté pour un autre homme.
Par exemple, Turcotte se dit incapable de dire pourquoi il a donné
autant de coups de couteau aux petits.
«Quand j'ai vu le rapport pathologique, j'ai capoté, a expliqué Turcotte.
C'est pas compatible avec mes souvenirs. Je suis encore tout à l'envers.»
Idem avec l'ordre des événements le soir du drame.
«J'essaie de montrer le plus de collaboration, mais vous posez des questions
que je suis incapable de répondre (sic)», a dû préciser Turcotte à un moment.
Calculatrice
Turcotte a également été confronté à un message téléphonique laissé à une collègue,
huit jours après avoir tué ses enfants. L'ex-cardiologue réclamait un chèque
d'environ 350 $ à un collègue, car il allait avoir «beaucoup d'avocats à payer»
en plus de léguer une calculatrice à une autre, notamment.
«Huit jours après, comment pouvez-vous penser à votre calculatrice»,
a demandé Me Verret à l'accusé.
«C'était un clin d'œil à ma collègue qui empruntait ma calculatrice,
s'est justifié Turcotte. J'avais du temps, j'étais enfermé 24 heures par
jour dans une cellule. Je faisais des listes, je compulsais là-dessus
, je ne faisais rien de mes journées.»
Quant au chèque, Turcotte explique qu'il voulait régler toutes ses affaires
en prévision de son désir de mettre fin à ses jours.
Regards
Autre fait notable, depuis le début de son témoignage, Turcotte n'a pas regardé
une seule fois le jury. Ce détail n'a pas échappé à la Couronne.
«Vous regardez droit devant vous», a commenté Me Verret, en invitant
l'accusé à regarder les jurés dans les yeux.
Certains membres du jury se sont penchés vers l'avant, comme pour se
préparer à voir le regard de Turcotte, mais ce dernier n'a pas flanché.
«Le comportement du témoin dans la boîte peut être un facteur que vous
pouvez considérer», a dit le juge André Vincent au jury, sans pour autant
forcer l'accusé à regarder ceux qui ont son sort entre leurs mains.




 
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