Bonsoir mon amie poète,
Bonsoir Nostalgie,
Non, non, non, vous ne me croirai pas, mais je viens de faire comme vous, hier.
J'ai pesé sur un fichu bouton qui a fait que tout mon texte Ã
disparu. Je vous jure. Je comprends votre frustration. J'avais
plus d'une page d'écrite. Bon, et bien si je recommençais avec
moins de détails.
Non, les travaux ne sont pas terminés. Les hommes reviennent demain
matin pour prendre le taux d'humidité et si tout est beau, on continue
le travail. Nous avons décidés de peinturer de plusieurs couches de peinture
spéciale, le ciment. Je veux voir se qui se passe au printemps. Si on met
un plancher de bois, on ne verra rien. Finit les planchers de bois. Les gens
qui achèteront la maison, le moment venu, mettront ce qu'ils voudront.
Je vous ai faire rire avec le déménagement du grenier, tant mieux. Nous ici, on
appelle cela "faire une vente de garage".
Dites-moi, vos petites filles et petit garçon, sont en vacance. Ils n'ont pas terminé
les classes, c'est juste un congé ?
Je suis contente que votre petit fils Romain aille mieux. Avant de trouver le bon
dosage pour la médication cela peut-être long. Et il doit y avoir des degrés dans
cette maladie si sournoise. Et chaque personne réagit différemment à la médication.
Bien vous m'en voyez heureuse pour lui et pour vous.
Votre mari a du pain sur la planche, comme on dit chez nous, avec tout ce qu'il sème
dans le jardin. Cela va le tenir occuper tout l'été.
Et vous un peu plus tard à l'automne.
Voilà , ma bonne amie poète, le gros des dernières nouvelles.
J'espère ne pas accrocher un bouton, pour ne pas perdre une autre fois, mon texte.
Je vous embrasse très fort.
Nous regardons la même étoile.
Une amie
Douce