Heureuse de vous retrouver

Bonjour Nostalgie,
bonjour amie poète,

Chère amie, j'espère que vous n'êtes pas trop déçue de savoir que
j'habite Ville de Laval, qui est belle et bien, une île, très populeuse
j'en conviens et avec beaucoup d'habitations pour y loger tout son monde.

Mais, il y a trente-sept ans quand nous sommes arrivés, ce ne l'était pas autant.
Le progrès étant ce qu'il est, a fait que la ville, a explosé en très peu d'années.
Vous auriez du voir le service de transport pour aller travailler à Montréal. Deux,
autobus le matin à l'heure de pointe, et la même chose le soir, pour le retour à la maison.
Entre cela, rien. Si on n'avait pas de voiture, fallait faire avec. Cela a prit des
années, avant d'avoir un service le jours. Le centre de la ville est très développée.
Mais je dois vous dire, que dans l'extrémité est, il y a encore beaucoup de terres,
zonées agricoles. Et je ne m'en pleins pas du tout. Au contraire.

Chère Nostalgie, je vais vous décevoir encore un peu. Non, je ne ressemble pas à
Linda Lemay, pas physiquement, mais les qualités que vous lui attribuées ça oui,
vous avez touché juste.
Cela me ressemble beaucoup. Vous savez j'ai 71 ans.

Quand je suis arrivée ici mon amie poète, j'ai tout redécouvert.
Je me suis découverte, je me suis reconnue.
Cela a été difficile et extraordinaire en même temps.
Mais si vous le voulez bien, je vous en raconterai des petits bouts
une autrefois.
Je vois qu'il est 23H34. Il est un peu tard.

Je vous souhaite un bon vendredi, vous allez faire votre bénévolat demain ?
Alors, bonne journée.

Ne vous fatiguez pas trop.

Je vous embrasse.

Nous regardons la même étoile.

Joyeuses Pâques à tous.

Une amie
Douce

Bonjour mon amie poète,
bonjour chère Nostalgie.

Il est chez vous 4H00, puisque vous êtes à l'heure avancée.
Je sais que vous dormez du sommeil du juste, puisse qu'il est
amplement mérité.

Avant de continuer à vous jaser, je voulais vous dire que j'ai
mis "Au coin du petit Bonheur", le très beau poème que vous m'avez
envoyé sur l'Ami. Si j'ai commis un impair, j'aimerais que vous
me le disiez et je le ferai enlever.

Dites-moi, mon amie poète, où prenez vous toute cette énergie que
vous avez ? Comme on dit chez nous "vous avez dû faire une bonne vie",
pour être aussi vaillante. Il faut dire aussi, que vous faites tout vous-même.
Toute cette nourriture, pains, biscuits, conserves de bons fruits et légumes de votre jardin.
Mais faut prendre le temps et l'énergie, pour entretenir et faire cuire tout cela.
Vous habitez l'air pur, cela doit donner des forces, de ne pas respirer l'air vicier des grandes villes.
Plus l'entretien de la maison et voir au besoin de tous et chacun. Vos petites filles,
ça bouge ça, madame. On ne peut pas les accrocher au mur. Votre petit fils, cela
demande beaucoup d'attention.
Et votre bénévolat, c'est pas tout le monde qui peut le faire. C'est quasiment une vocation.
Je ne ris pas Nostalgie, je me souviens, des soins que je donnais à ma mère quand elle était
alitée. C'était pas rien. Mais il est vrai que j'avais dix-sept ans. Et vos petits lapins aux
oreilles courtes, vous en prenez soin aussi. Je vous lève mon chapeau, amie poète.
Je sais que vous n'oubliez pas de dire "merci".

Vous savez quoi, il doit y avoir une horde de fées et d'anges pour vous aider ...
Et une force divine pour l'accepter.

Prenez bien soin de vous.

Reposez-vous un peu Nostalgie.

Passez une Joyeuses Pâques.

Je vous embrasse mon amie poète.

Nous regardons la même étoile.

Une amie
Douce