Bonne journée à tous

Bonjour mon amie Jenny,
Mon amie de Provence,


Oh! Jenny. Comme je peux vous comprendre.

Mais vous n'avez pas à vous sentir ni coupable,
ni dévastez. Vous faites déjà beaucoup pour votre
maman et je suis sure qu'elle vous en est très reconnaissante.
Il y a des situations qu'on peut difficilement changer.
Non, ce n'est pas drôle de devoir se battre tout le temps,
pour protéger ceux qu'on aime. Si on pouvait changer les
choses, nous le ferions dans la seconde. Mais voilà, on ne
peut pas tout faire. C'est bête à dire, mais c'est comme ça.
Vous êtes ce que vous êtes, et Dieu ne vous en tiendra pas
rigueur, ni votre maman.

Au risque de paraître ridicule, j'ai envie de vous prendre
dans mes bras et de vous serrez très fort.
Et vous dire que vous n'avez rien à vous reprochez.

Et si on se prenait le café de l'amitié...

Bonne fin de journée Jenny.

Bonjour Sabine,

Toi aussi, tu as connu des moments difficile,
bien sur et je le comprends.

C'est vrai, qu'on ne part pas tous de la même
marche quand nous venons au monde, et quelques
fois cela ne s'arrange guère avec le temps.

On n'a pas tous les mêmes outils, dans nos bagages.

Mais on fait comme on peut avec ce que l'on a.
S'améliorer, oui c'est toujours faisable.

J'espère que tu trouveras bientôt, l'ergothérapeute
qui te soulageras. Je te trouve très courageuse.

Bonne chance dans tes démarches.
Donne nous des nouvelles.

En attendant je te souhaite
une bonne fin de journée.

Bonjour Jenny,

Je vous envoie ce message parce que
je suis inquiète pour vous et Marseille.

Il est chez vous, peut-être 5H10 environ,
puisque ici, il est 23H00 et nous sommes lundi.
Dites-moi, au journal télévisé de ce soir,
on disait qu'un quartier de Marseille avait été
fermé. Je n'ai pas vraiment entendu correctement
la nouvelle, j'étais entrain de préparer mon souper.
C'est tout ce que j'ai entendu. J'espère que ce n'est
pas grave. J'espère que ce n'est pas un autre
Charlie Hebdo...

Peut-être, êtes-vous au courant ?
Si nous, au Québec on n'a eu cette nouvelle, peut-être
pouvez-vous m'en parler. Quand j'ai vu Marseille, j'ai voulu
monter le volume de la télé, mais ils étaient passé à autre chose.
Rassurez-moi, s'il vous plaît.

Un petit café de l'amitié ferait peut-être du bien...

Grosse bise