Heureuse de vous retrouver

Aujourd’hui je suis seule, avec soucis, peines et chagrins.
Je suis seule, mon malheur c’est de toi qu’il vient.
Comment te faire comprendre que même si toi tu ne sais plus,
La force de mon amour continu à grandir même si je l’ai perdu.
Je suis bête, têtues, bornée et aveugle parfois
Mais tu le sais, ma seule raison de vivre, c’est toi.
Je perds toute une famille aussi en te perdant,
La tienne que j’aime tant est la seule qu’il me reste.
Je sais que parmi eux, beaucoup partage ma tristesse.
Personnel ne te juge, puisque personne ne comprend,
Tout le monde espère, le pardon sera grand.
Que t’arrive-t-il ? Pourquoi du jour au lendemain,
-Un ras le bol dis-tu !de tout, de qui, de quoi, de rien »
Moi c’est un vase qui déborde, une rivière qui coule,
Je ne te comprends pas et mon monde s’écroule.
Tout ce que j’écris ne change rien au présent,
Mon avenir sans toi se plonge dans le néant.
Tout peu recommencer, tu peux faire marche arrière,
Tu es déjà pardonné car je t’aime encore plus qu’hier.
Je sais, je te fatigue avec tout cela, avec mes sentiments,
Tu ne peux plus comprendre, tu ne sais plus comment
A quoi ressemble l’amour après vingt cinq ans.
La distance qui nous sépare, te fais tout oublier,
Ta solitude peut-être, est-elle plus forte que ta fierté.
Oh ! Tu n’es pas vraiment seul, tu es même débordé.
Par un travail que toi seul a voulu, a demandé.
Qu’as-tu gagné dans cette mutation tant espérer ?
Qui a tout perdu ? Même après l’avoir accepter.
Ce n’est pas un reproche, si tu es heureux tant mieux.
Je ne veux que ton bonheur et fais tout de mon mieux.
Ce ne fut pas parfait au début hélas !malgré mes efforts,
J’ai lutée à ma manière pour tenir avec mes remords.
Aujourd’hui je le paie cher, même si je ne suis pas en tort.
Il faut savoir parfois dans la vie faire des sacrifices,
Malgré les miens, il ne me reste qu’une grande cicatrice.
Qui a eu tort ou raison ?, chacun se pose la question,
Mais si tu es heureux alors c’est toi qui a raison.
Il ne me reste que mes yeux pour pleurer dans notre maison,
Et toi peu de temps libre dans ta chambre de pion.
Un peu de télé le soir, des brocantes les week-ends,
Moi que du désespoir sans amour et sans haine.
Si je devais écrire les quarante deux ans de ma vie,
Ma pénible jeunesse et nos vingt cinq ans d’union,
Plus gros qu’un dictionnaire, je rentrerais à l’académie
Mais de ce livre je n’en gagnerai pas des millions.
L’argent ne fait pas le bonheur même s’il y participe,
Avec ou sans million, tu ne changeras pas tes principes.
Je continus encore et encore, comme toujours je t’embête,
Mais il est plus fort que moi cet amour que tu regrettes.
Que te reste-t-il pour moi ? Affection, amitié et pitié surement.
Mais même plus de tendresse, des pensées de temps en temps.