Les poussins de Marie-Josée
Il y a bien longtemps dans un petit
village vivait une charmante famille. Cette charmante famille se
composait de cinq membres, le papa, Émilien, la maman Candide et les
trois enfants, Henri l'aîné, Michel le suivant et la toute petite
Marie-Josée.
Marie-Josée n'était pas plus haute
que trois pommes disait-on. Elle était charmante avec ses cheveux
bouclés. Un sourire enjolivait toujours son visage. Un rayon de soleil
n'était pas plus brillant que ses yeux.
Marie-Josée faisait la joie de toute
la famille. Dans son coeur, il y avait tant d'amour. Tous les jours,
elle ne manquait pas d'embrasser son papa, sa maman et ses grands frères
qu'elle adorait.
Dans le petit village, tous les gens
connaissaient ce petit bout de femme si gentille. Chaque personne à sa
façon la gâtait d'un sourire, d'un câlin et le coeur de Marie-Josée
était ravi.
PourMarie-Josée toutes les fêtes
de l'année était une occasion de dire "Je t'aime". Et voilà que Pâques
ferait bientôt son apparition avec ses oeufs en chocolat, ses lapins
succulents, ses poules et plein, plein de bonnes choses à dévorer. Des
tonnes deprojets mijotaient dans sa tête pour faire plaisir à tous les
gens qu'elle aimait.
Il faisait si beau cette
journée-là. Les petits poumons de Marie-Josée savouraient l'air
printanier qui se dégageait et elle serendit chez M. Bolduc, le
propriétaire de l'épicerie Beaucejoie.
M. Bolduc attendait avec impatience
Marie-Josée pour la surprendre de son nouvel achat. Marie-Josée
arriva. M. Bolduc s'écria: "Viens voir, ma petite Marie-Josée" Mais
c' est avec consternation que Marie-Josée vit de tout petits poussins de
toutes les couleurs. Mais M. Bolduc, dit-elle, un poussin n'est-il pas
jaune? M. Bolduc ricana et dit: "C'est pour la fête de Pâques, ma
petite fille."
Elle repartit le coeur bien gros.
Dans sa petite tête, les poussins seraient peut-être malades...
Arrivée à la maison, elle raconta
toute son histoire. Tout le monde réconforta Marie-Josée et on lui dit
qu'onirait parler à M. Bolduc.
Évidemment, la teinture qu'on avait
infligé aux petits poussins aurait pu nuire grandement à leur santé.
M. Bolduc était consterné, il ne
voulait que faire plaisir aux gens du village et surtout à sa petite
Marie-Josée. Voyant son gros chagrin, Marie-Josée prit M. Bolduc par le
cou et le serra très fort. "Ce n'est pas grave" dit-elle, ils sont
sauvés. Et lui donna un gros bisou. Une toute petite larme coula dans
l'oeil de M. Bolduc.
Les gens du village lui
pardonnèrent car ils connaissaient sa grande bonté.
Et M. Bolduc pour la belle fête de
Pâques cette année-là offrit à Marie-Josée un tout petitpoussin jaune!
Quelle joie dans le coeur de
Marie-Josée. Ce fût la plus belle fête de Pâques!
AIMER ET DONNER AVEC SON COEUR...
VOTRE FÉE YOLANDE
QUI
VOUS EMBRASSE TRÈS FORT ET VOUS DIT À BIENTÔT ! |