Un oiseau blessé…
Dans un petit village de campagne où les arbres s’alignaient comme des
rois touchant le ciel vivait une petite demoiselle prénommée Mélanie.
Une petite silhouette menue encadrait une chevelure noire comme du
charbon et des yeux bleus qui contrastaient à ravir.
Mélanie adorait son papa et sa maman. Son tempérament jovial lui
permettait de rencontrer plein, plein d’amis (es).
Elle était de nature curieuse et dévorait des yeux tout ce qu’elle
voyait.
Son amie Princesse, une petite chienne de deux ans l’accompagnait
partout.
Les chats, les chiens, les oiseaux avaient son affection.
Un jour, elle pénétra dans l’atelier de son papa. Assoiffée de
curiosité, elle se penchait sur tout ce qu’il y avait à sa portée.
Le marteau de son papa, les tournevis, les vis de toutes les
grandeurs,les petites scies, le robot et tout le reste et elle se disait
toujours :« Je serai comme papa, une bonne « bricoleuse ».
Son papa lui avait enseigné cette chose étrange qu’elle ne comprenait
pas. C’était une meule pour affûter les ciseaux à bois.
Quoi?
Le papa répondit : « Mélanie, tu fais tourner la roue dans l’eau et tu
passes ton ciseau sur la meule pour l’aiguiser. »
« Ah! Oui, je comprends. »
Mais aujourd’hui, une surprise l’attendait.
Un bel oiseau noir avec des taches de rouge et de jaune sur les côtés
était blessé et était prisonnier dans la petite boîte de la meule.
« Oh! s’écria Mélanie, je vais le sauver. »
Elle sortit le pauvre oiseau et courut à la maison.
Elle prit du liquide rouge à sa maman aspergea l’oiseau
et le déposa sur une douillette serviette.
Et se dit : « Je vais aller le déposer près du buisson près du champ en
arrière de la maison et sa maman oiseau viendra le chercher. »
Mélanie était convaincue.
Les heures s’écoulaient et le petit oiseau était toujours sans nouvelles
de sa maman. Mélanie commençait à s’inquiéter.Elle dût retourner
bredouille à la maison.
Le soir venu, dans son petit pyjama rosé empli de belles petites
marguerites, Mélanie fit une prière.
« Petit Jésus, tu sais, j’adore tous les animaux que tu as créés,
les chiens, les chats, les oiseaux même les vaches, les cochons,
les canards tous les animaux et je n’aime pas les voir malades.
Peux-tu dire à la maman oiseau de venir soigner son petit.
Dis-lui que je l’ai mis près du buisson dans le champ derrière la
maison.
Merci petit Jésus. » Et elle s’endormit!
Très tôt le matin, Mélanie se leva, avala son déjeuner d’une bouchée
devant les grands yeux de sa maman qui se posaient des questions.
« Ne t’inquiète pas maman, dit Mélanie, je reviens tout de suite. »
Mélanie courut plus vite qu’elle ne le pouvait et arrivée près du
buisson
elle eut une grande surprise. Elle vit s’envoler dans le ciel la maman
oiseau et son petit. La maman l’avait placé sous son aile et le
protégeait.
Maintenant se dit Mélaine, sa maman va le soigner.
« Youppi » dit-elle.
Et à ce moment, maman oiseau se retourna en signe de merci.
Voilà se dit Mélanie, il ne faut jamais perdre espoir
et prier très fort le petit Jésus dans son coeur.
Je t'aime XXX
@Fée du coeur Yolande
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