Un champ l’été
Geneviève et Éric rêvaient de leurs vacances d’été. Ils étaient
jeunes, ils étaient beaux et en plus ils s’aimaient tendrement.
Ils décidèrent un jour de se préparer un somptueux pique-nique.
Geneviève a toujours aimé les pique-niques. Fillette, elle se
préparait un sandwiche, l’accompagnait d’un petit gâteau Vachon
et elle allait s’asseoir toute seule sous un arbre savourer son
goûter. Elle avait transmis ce goût à Éric.
Ils tartinèrent six sandwiches avec beurre, jambon, fromage. «
Succulent !» dit Éric. « Ne te moque pas Éric, c’est super un
pique-nique. » « Je te taquine ma douce.
Tu le sais tu m’as transmis ton goût de petite fille ».
« Bon, encore tu te moques ».
« Mais non, je t’assure. »
« Bon! Bon! Disons que tu dis vrai.
Tu ne perds rien pour attendre. »
Geneviève prit une boîte de petits gâteaux Rosettes de Vachon. «
Pas vrai ! dit Éric.
Des petits gâteaux Vachon. » « Ah! tu vas finir par me faire
fâcher. »
« Tu es si belle lorsque tu te fâches. »
« Ah! Arrête Éric. »
« Bon! Bon! Je suis sérieux. »
« Dis Geneviève, tu apportes le Pepsi qui dit tout. »
« Non, ce midi, j’ai quelque chose à fêter. »
« Ah! Oui! » dit Éric. « Oui, mon petit cœur ! ».
Ils placèrent donc au lieu du Pepsi qui dit tout, une succulente
bouteille de champagne dans le panier en osier. Mais que
Geneviève voulait-elle fêter ?
Dans un petit village pas très loin de chez eux, ils arrêtèrent
le moteur de l’auto. Ils sortirent et Éric s’empara de la jolie
boîte à pique-nique en osier que Geneviève s’était procurée pour
son plaisir.
Ils marchèrent main dans la main et le panier à pique-nique. «
Geneviève, on ne pourrait pas s’arrêter un peu ? » dit Éric. «
Éric, comme tu es paresseux. » « Moi, paresseux! Mais dis donc
madame n’est pas polie. » « Je te taquine. » « Je commence à
trouver que tu taquines beaucoup, enfin! »
Sous un arbre géant, ils déposèrent une belle couverture ornée
de fleurs multicolores. « Tu es comme la couverture Geneviève. »
« Franchement, Éric. » « Mais voyons c’est un compliment, tu es
aussi jolie que les fleurs de cette couverture avec ton air de
petite fille! » « Oh ! Merci mon cœur. Pardonne-moi. » « Ce
n’est pas grave, je sais, je suis le plus gentil de tous les
amoureux. » Et il ria de bon cœur.
Geneviève sortit de la merveilleuse boîte à pique-nique, la
bouteille de champagne dans le sceau à glace, la déposa sur la
couverture, elle sortit une grande assiette rouge pour les
succulents sandwiches et deux coupes à champagne « Les gâteaux
attendront ! » dit-elle.
Éric la regardait et était surpris de son comportement. Mais
qu’avait-elle à lui annoncer? Il était perplexe, sa douce lui
cachait quelque chose. Mais enfin, il finirait bien par le
savoir.
Ils échangèrent un sandwiche au jambon, Geneviève lui donna une
coupe, la remplit de champagne et il fit la même chose pour
elle.
D’un air solennel Geneviève dit: « Éric, je veux… » « Quoi
Geneviève ? » demande Éric qui devenait de plus en plus nerveux.
« Éric » dit Geneviève. « Mais oui, dis-le Geneviève »
Et Geneviève le sourire aux lèvres lui dit : « Éric, bientôt à
notre pique-nique nous serons trois. » « Ah! Non! Tu veux
acheter un autre panier à pique-nique ! » « Que tu es drôle,
Éric. Non, je te fais le plus beau cadeau de la terre. » « Une
moto. » « Éric ça suffit, non, un petit tannant comme toi. » «
Quoi ? dit Éric. Un tannant comme moi, un bébé? » « Oui, Éric. »
« Ma douce, pas vrai, mon Dieu, je suis fou de joie. » En disant
cela, il embrassa Geneviève, ils perdirent leurs sandwiches,
leur champagne et sous un arbre à l’abri des regards ils se
dirent merci pour ce cadeau que leur faisait la vie.
« Oui, un simple pique-nique peut combler le cœur de bonheur
"BONNE FÊTE DES PÈRES AUX FUTURS PAPAS"
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@Conte par la Fée du coeur Yolande
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