La porte.
La porte qui se ferme avec force et colère
En un instant tout quitter, notre maison, notre terre.
La porte qui se ferme est dure à notre cœur,
Je n’ai pas comprit, j’étais petit et j’avais peur.
La porte qui se ferme sur un mélodrame
A des claquements qui déchirent notre âme.
La porte qui se ferme laisse le soleil dans l’ombre
Et nous pleurons longtemps sur un avenir sombre.
La porte qui se ferme c’est l’orage dans notre cœur
Nous partons humiliés, furieux et remplis de rancœur.
La porte qui s’ouvre sur nos angoisses et nos peurs
Laisse entrevoir un rayon de soleil qui réchauffe nos cœurs.
La porte qui s’ouvre avec chaleur sur notre colère
Efface notre orgueil et regrettons toutes paroles amères.
La porte qui s’ouvre doucement vers un avenir meilleur
Fait fuir de mon âme les mille fantômes noirs agitateurs.
La porte qui s’ouvre avec enchantement sur cette nouvelle terre
Nous accueille humblement, humainement sans après guerre.
La porte qui s’est ouverte brillamment sur moi-même
Me laisse déjà prêt à en refaire tout un poème.
Nicole Clément Keusser
JeanPierre
#2
Janvier 10th, 2017
16:03
Je retrouve souvent Douce en commentaires sur tes poèmes. Admirable amie !
Oui, Douce, il ne faut que jamais, elle ne nous prive de sa magie des mots que nous aimons tant tous les deux.
Pardon d'avoir associée Douce à mon commentaire (et sans son accord)
Je t'embrasse Nostalgie de tout mon coeur